Technicien en réparation d'éoliennes, voilà un métier qui a de l'avenir, mais qui n'est pas sans danger !

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
15 avril 2024 à 16h23
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Inspection de l'équipe de contrôle de l'installation d'éoliennes © worradirek / Shutterstock
Inspection de l'équipe de contrôle de l'installation d'éoliennes © worradirek / Shutterstock

Vertigineuse mais porteuse d'emploi, l'activité de technicien de réparation d'éoliennes est tout sauf ordinaire. Aux États-Unis, connaît une croissance folle.

En France, le nombre d'emplois directs et indirects associés à la filière éolienne a atteint les 28 266 à la fin 2022, soit 11% de plus qu'à la fin 2021, selon France Renouvelables et Capgemini Invent. Près de 900 sociétés, des PME en grande majorité, portent ce secteur dans l'Hexagone avec, notamment, des salariés spécialisés dans l'exploitation, la maintenance, l'ingénierie et la construction. Aux États-Unis, le métier de technicien en réparation des éoliennes promet d'être celui à la plus forte croissance (+45%), ex-aequo avec l'activité d'infirmière praticienne, sur la période 2022-2032. Un métier d'avenir, certes, mais pas sans certaines exigences.

Technicien éolien, des journées bien remplies

On estime qu'aux USA, 5 000 nouveaux postes de techniciens éoliens seront créés d'ici 2032. Et si le métier est technique, il est aussi physique. Mieux vaut par exemple ne pas avoir le vertige et mieux vaut être amateur de sensations fortes. Partir à l'assaut d'éoliennes de parfois 90 à 100 mètres de haut fait partie du quotidien des techniciens.

Auprès de nos confrères de Wired, un technicien chevronné, fort de ses treize années d'expérience, explique qu'une formation en mécanique, électrotechnique ou maintenance des systèmes est un atout certain, mais qu'aux États-Unis, la passion pour les énergies renouvelables est avant tout indispensable.

Il faut dire que les journées d'un technicien éolien sont loin d'être monotones. Entre l'évaluation de l'état des turbines, la résolution des problèmes divers comme le changement de l'huile, de générateur et autres, il y a toujours de quoi s'occuper. « Si un parc éolien possède 100 turbines, par exemple, vous aurez 200 contrôles à effectuer cette année-là », ajoute le technicien, qui ne manque pas de rappeler qu'un seul et même contrôle peut prendre une journée entière.

Un métier qui peut bien payer

Aux États-Unis, où le salaire horaire moyen tourne autour de 35 dollars pour les salariés du secteur privé, un technicien en réparation d'éoliennes perçoit de 25 à 50 dollars de l'heure durant sa carrière, et plus autour de 35 à 40 dollars après cinq années d'expérience. Un emploi syndiqué peut même aider le collaborateur à grimper jusqu'à 65 dollars de l'heure.

Les opportunités d'évolution sont nombreuses dans le domaine, avec la possibilité de se spécialiser dans différents domaines techniques, ou de devenir superviseur. Le principal défi du métier reste sans aucun doute possible le travail en hauteur, parfois dans des conditions climatiques difficiles. Il faut aussi s'attendre à suivre des formations spécifiques en ce sens.

Alors si vous êtes à la recherche d'une activité à la fois physique et intellectuelle, que vous avez à cœur l'environnement et que vous aimez bien travailler sans avoir trop de monde autour de vous, ce métier est peut-être fait pour vous.

Vous travaillez dans la Tech au sens large (peu importe le domaine ou le métier) et souhaitez témoigner, à visage découvert ou en préservant votre anonymat, pour nous raconter votre métier s'il est atypique, nous livrer vos anecdotes, vos craintes et vos espérances ? N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse suivante : redaction@clubic.com.

Source : Wired

Alexandre Boero

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Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

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Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM, école reconnue par la profession), pour écrire, interviewer, filmer, monter et produire du contenu écrit, audio ou vidéo au quotidien. Quelques atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la production vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et la musique :)

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Commentaires (10)

fredolabecane
Pompier d’éolienne… un métier d’avenir aussi !
fredolabecane
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Shinpachi
On cherche aussi des fossoyeurs d’éoliennes<br /> 800×546 718 KB
Kriz4liD
Mais ca c’est quand ils cultivent les pales des éoliennes ! Elles poussent comme des patates.
ovancantfort
Peut-on dire que c’est un métier qui monte ? <br /> Dans tous les sens du terme …
Bestdoud
C’est un métier dans le vent😏
Rainforce
Le coté autonome, pas dépendant des collègues est sympa, par contre j’ai le vertige.
MattS32
Et puis toi ton truc c’est la pluie, pas le vent
Rainforce
Mdr, j’ai pas capté tout de suite. lol
Martin_Penwald
Pourquoi on a toujours droit à la même photo ?
Nmut
Et c’est cool, on a pas trop de taf.<br /> Et l’éolienne est au sol quand on arrive…
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