Mauvaise nouvelle pour la planète ? LEGO fait machine arrière sur l’utilisation du plastique recyclé

26 septembre 2023 à 13h40
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 © jLasWilson / Pixabay
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L'entreprise danoise s'était engagée en 2021 à utiliser du plastique recyclé pour fabriquer ses jouets. Mais LEGO revient sur sa décision, et son P.D-G. a des arguments pour justifier ce virement.

La société avait fortement médiatisé ce choix stratégique à l'époque et avait même présenté un prototype viable fait à partir de bouteilles recyclées. À l'heure où la pollution plastique s'annonce quasiment comme une mini-apocalypse dans les décennies à venir, les entreprises montrent patte blanche pour prouver qu'elles sont concernées par le problème. Amazon qui souhaite réduire l'utilisation de plastique dans ses emballages, ou Apple qui abandonne le blister, les exemples ne manquent pas.

LEGO, de son côté, avait mis en place un nouveau type d'emballage pour ses jouets il y a trois ans. Malheureusement, la promesse d'utilisation de plastique recyclée ne sera pas tenue. La raison : les émissions de CO2.

Un revirement justifié par des émissions accrues

L'idée était de passer de plastique directement issu de la production pétrolière à du polytéréphtalate d'éthylène (PET) issu du recyclage. L'idée était bonne… uniquement sur le papier. C'est Niels Christiansen, dirigeant actuel de LEGO, qui a expliqué cela au Financial Times le 24 septembre. En réalité, si l'entreprise avait utilisé du PET recyclé pour ses jouets, cela aurait augmenté les émissions de carbone tout au long du cycle de vie du produit.

L'intention de 2021 était certainement louable, mais les calculs n'étaient apparemment pas les bons. LEGO produit actuellement 80 % de ses briques vendues dans le monde à partir d'acrylonitrile butadiène styrène (ABS). Ce plastique non dégradable, difficilement recyclable, émet un monomère très toxique lors de sa fabrication : l'acrylonitrile, un composé considéré comme cancérigène.

© markusspiske / Pixabay
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Retour aux sources pour LEGO

Dans cette même interview, Niels Christiansen a avoué que sa firme avait sous-estimé la difficulté que représentait l'utilisation d'un nouveau « matériau magique » pour ses jouets. Face au dilemme, LEGO va donc retourner au bon vieil ABS, qui nécessite néanmoins 2 kilos de pétrole pour fabriquer 1 kilo de plastique. Cependant, la société souhaite tout de même accélérer ses recherches pour amoindrir l'impact carbone de ce composé. Pour le moment, la solution la plus envisageable reste de réutiliser et de recycler les briques déjà en circulation.

Le responsable du développement durable de LEGO admet lui-même que ce revirement est décevant. Pour autant, la société continuera ses efforts et souhaite tripler ses investissements dans le développement durable d'ici 2 ans. D'un autre côté, elle vise également une réduction de 37 % de ses émissions carbonées en 2032, à compter de l'année 2019. Une mauvaise période pour cette entreprise, qui a construit son succès depuis les années 30 grâce à un matériau révolutionnaire à l'époque : le plastique.

Camille Coirault

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Commentaires (22)

themancool87_1_1
sinon au pire des cas, ils peuvent toujours allouer une partie de leur bénéfice à des associations de reboisement …
malak
Mauvaise nouvelle?<br /> Bah non, ils ne font pas de greenwashing… ils disent clairement que ce n’est pas bon pour la planète dans leur cas au lieu de le faire pour soigner l’image et de polluer davantage comme tant d’entreprises.
mrassol
il y a aussi la qualité des plastiques et des couleurs qui n’étaient pas bonne.
MattS32
Par contre on attend toujours les sachets papier qu’ils promettent depuis un bail mais que quasi personne n’a encore vu… Ça parait pourtant pas excessivement compliqué de faire des sachets papier…
Ccts
Côté durée de vie les lego sont aujourd’hui à mes enfants et ils s’en servent tous les jours. Je pense que c’est pas mal. Le côté écolo doit toujours s’évaluer sur une durée de vie de produit. Avec les m…. en plastique qui partent au recyclage tous les 2 ans …
GRITI
Gus &amp; Co – 25 Sep 23<br /> Lego brique son image de marque durable<br /> 🧱 Lego abandonne l'utilisation de plastique recyclé : un échec révélateur des limites du développement durable ?<br />
bennukem
Faut couper un arbre…
MattS32
Oui, et ? Ce n’est pas gênant, les arbres sont une ressources renouvelable.
Prot
Marketing pour titiller les bobos eco et se donner une belle image.<br /> Ne pas faire attention à ces conneries.
Hep
«&nbsp;la pollution plastique s’annonce quasiment comme une mini-apocalypse dans les décennies à venir&nbsp;»<br /> Monsieur voulait certainement dire : «&nbsp;La pollution plastique qui provoque l’apocalypse constatée dans bien des milieux naturels et qui avait été prédite dans les décennies passées&nbsp;» (a un moment, faut assumer, on est prévenu depuis longtemps et on fait rien, on en subit les conséquences.)<br /> Petit rappel :<br /> Recyclage = production, consommation, pollution.<br /> Écologie = diminuer la consommation. (Une fois la consommation diminuée, on pourra s’attarder sur des détails comme le recyclage, le plantage des arbres ou les emballages en carton)
bennukem
Je pensais à l’usure de la scie.
hellcat1944
Voilà ce qui arrive quand on dit oui amen sans réfléchir à une minorité d’activistes Twitter, tout ça pour être dans l’ère du temps.
V-Luminis
Non, je choisis mes termes avec soin.<br /> Apocalypse : Catastrophe effrayante qui évoque la fin du monde.<br /> Pour le moment, la fin du monde n’est pas là, sinon vous n’auriez pas lu lire cet article ou même pu me laisser votre commentaire.<br /> Sur le fond de la réflexion, je suis ren revanche tout à fat de votre côté. La diminution de la consommation est la priorité.
lahire
ahahah une belle humiliation envoyé aux escrologique, les entreprises reste mettre et décide de ce qu’elle souhaite, si elle veulent du plastique de qualité 1ere catégorie elle le peuvent.<br /> le recyclé c’est de la mauvaise qualité, ca casse, les couleurs se délave.
malak
V-Luminis:<br /> Sur le fond de la réflexion, je suis ren revanche tout à fat de votre côté. La diminution de la consommation est la priorité.<br /> C’est marrant ça, tellement facile à dire… mais dès qu’on demande ce qui est fait à titre personnel, y’a plus personne…<br /> «&nbsp;je roule en électrique, je trie mes déchets&nbsp;», c’est plus cool que de dire que je prends une douche une fois par semaine, mon chauffage est à 16° l’hiver, mes enfants reçoivent une orange à Noël…<br /> Faut consommer moins, ouais et? chiche? non… dommage.
KlingonBrain
Pour ma part, je pense qu’il faut surtout se méfier des ces écologistes qui agitent des anathèmes un peu trop manichéens et simplistes…<br /> Le problème, c’est que quand on creuse un peu, on comprends que le sujet des matières que nous utilisons dans notre production est un peu plus compliqué que leur propagande nous le fait croire.<br /> Par exemple, fabriquer le même objet en plastique ou en métal, ça n’est pas la même chose sur le plan de l’énergie à apporter. Et pour les plus jeunes qui n’ont jamais vu un haut fourneau (dont le but est de transformer du minerai de fer en métal), ça crame des montagnes de charbon.<br /> Le même raisonnement est valable pour d’autres «&nbsp;substitut&nbsp;» au plastique, comme le verre qui nécessite une très grande quantité d’énergie pour être fondu.<br /> Et le plastique recyclé, c’est bien joli, c’est meme très adapté dans certains cas. Mais ça peut avoir des caractéristiques inférieures… donc contribuer à diminuer la durabilité de nos biens. Ce n’est pas forcement une bonne idée de vouloir généraliser leur utilisation à tout. Il faut savoir que le mot «&nbsp;plastique&nbsp;» désigne en réalité des milliers de substances différentes. Et même deux plastique théoriquement similaires peuvent avoir des adjuvants très différents. Il ne suffit pas de tout mélanger dans une benne et d’envoyer ça à la refonte.<br /> Enfin, il n’est pas si simple de croire qu’on peut remplacer un plastique par un autre. L’ABS et le PET n’ont pas du tout les mêmes caractéristiques mécanique, ni la même perception au toucher. Par exemple, il n’est pas si sûr qu’on puisse faire d’aussi bons légo en PET qu’en ABS.<br /> Vous voulez vraiment faire un geste écologique ? Apprenez plutôt a votre enfant l’importance d’éviter de casser. Inscrivez le dans un fab lab pour qu’il apprenne à réparer.<br /> Enfin, oui, le plastique est souvent issu du pétrole( mais pas toujours). Mais contrairement au carburant, sa destination première n’est pas d’être brûlé. Si on garde un objet en plastique très longtemps, il ne rejettera pas de CO2 pendant tout ce temps (voir même jamais si on ne l’incinère jamais) et son empreinte écologique sera faible.<br /> Pour ma part, je pense que la décroissance de la consommation par la durabilité des biens est la voie écologique la plus intéressante. Pas forcément celle qui plait aux industriels.<br /> Certes, personne ne nie que des montagnes de plastiques balancée n’importe ou (par exemple, dans les océan), ça n’est pas glorieux sur le plan écologique. Mais je n’ai jamais vu une brique légo se balader toute seule pour se jeter dans la mer.<br /> La première question qui vient à l’esprit est de se demander comment les plastiques se retrouvent dans l’environnement. On comprends que les pays «&nbsp;évolués&nbsp;» qui traitent correctement leurs déchets et se sont penchés sur les sources de rejet plastique dans les fleuves ne sont vraisemblablement pas responsables de ce problème. La triste réalité, c’est qu’il y a des bateaux et des pays qui balancent des ordures dans l’eau parce que c’est plus facile et moins cher.<br /> Ce que je reproche aux écologistes, dans leur empressement à tout critiquer, c’est que bien souvent ils se trompent de cible. D’ailleurs, la première question qu’on devrait se poser quand on se préoccupe d’environnement, c’est de savoir dans quels pays, et dans quelles conditions écologiques ET sociales nos biens sont produits.<br /> Parce que ça ne servira à rien de tomber dans la paranoïa verte si c’est pour aboutir à ne plus rien produire en France et tout importer depuis des pays ou l’on se moque d’absolument tout.
MattS32
KlingonBrain:<br /> Enfin, oui, le plastique est souvent issu du pétrole( mais pas toujours). Mais contrairement au carburant, sa destination première n’est pas d’être brûlé. Si on garde un objet en plastique très longtemps, il ne rejettera pas de CO2 pendant tout ce temps (voir même jamais si on ne l’incinère jamais) et son empreinte écologique sera faible.<br /> +1. Le problème de fond du plastique, c’est surtout toutes les merdes jetables en plastique, mais un produit durable en plastique, ce n’est pas spécialement un problème, surtout si en plus en fin de vie on le balance pas n’importe où (et des objets plus durables limitent de fait le volume de déchets à traiter et évite de se retrouver sous une montagne de déchets dont on ne sait que faire).<br /> Des bouteilles jetables en plastique de piètre qualité pour vendre de l’eau pas meilleure que celle du robinet, c’est de la merde. Une gourde qu’on garde plusieurs années, même en plastique, c’est bien (même si ça serait encore mieux en métal, avec une durée de vie qui se compterait en décennies).
Palou
lahire:<br /> ahahah une belle humiliation envoyé aux escrologique, les entreprises reste mettre et décide de ce qu’elle souhaite, si elle veulent du plastique de qualité 1ere catégorie elle le peuvent.<br /> le recyclé c’est de la mauvaise qualité, ca casse, les couleurs se délave.<br /> 10 fautes en 2 lignes et demi, peut mieux faire …
V-Luminis
C’est marrant d’essayer vainement de me titiller sur le sujet. Moi je n’affirme rien, je ne me considère pas franchement comme écolo et ne me targue pas d’adopter les bons comportements dès qu’on parle d’environnement. Aucune injonction de ma part, contrairement à d’autres.<br /> En revanche, pour avoir touché lors de mes études beaucoup de matières touchant à l’environnement (agroécologie, écotoxicologie par exemple), le consensus scientifique sur la nécessité de ralentir la consommation est établi depuis longtemps.<br /> En bref, tes messages me laissent un peu perplexe, je sens bien que tu as envie de me critiquer mais que tu sais pas vraiment sur quoi te baser.<br /> Bonne soirée !
V-Luminis
KlingonBrain:<br /> On comprends que les pays « évolués » qui traitent correctement leurs déchets et se sont penchés sur les sources de rejet plastique dans les fleuves ne sont vraisemblablement pas responsables de ce problème<br /> Bonsoir,<br /> Je t’incite vivement à lire le bouquin Homo Detritus : Critique de la société du déchet de Baptiste Monsaingeon. Tu verras que ce que tu changeras vite d’avis concernant cette affirmation, et que le problème est autrement plus complexe que la simple dualité pays développé/PED.<br /> Bonne soirée !
lightpunk
Le problème du plastique c’est quand il est jeté et qu’il n’est pas biodégradable.<br /> Une brique de lego n’est pas bio dégradable en effet, mais de toute façon elle ne devrait tout simplement jamais se retrouver à la poubelle car elle ne s’use pratiquement pas et ne perd pas ces propriété avec le temps.<br /> Le mieux serait donc développer une économie circulaire du légo
TotO
Le recyclage peut aussi passer par une collecte, pour les réutiliser.
KlingonBrain
Bonsoir,<br /> Je t’incite vivement à lire le bouquin Homo Detritus : Critique de la société du déchet de Baptiste Monsaingeon. Tu verras que ce que tu changeras vite d’avis concernant cette affirmation, et que le problème est autrement plus complexe que la simple dualité pays développé/PED.<br /> Bonne soirée !<br /> C’est un livre très intéressant.<br /> Mais il faut avoir à l’esprit que dénoncer des problèmes n’est que la premiere étape, quand bien même elle est primordiale.<br /> Trouver des solutions réalistes et applicables, ça restera toujours l’étape la plus difficile.<br /> Et malheureusement, non, il ne suffira pas de classer les substances qu’on utilise en «&nbsp;Saintes ou Sataniques&nbsp;» et de les immoler sur le bûcher de la place publique. Parce que c’est beaucoup plus compliqué que ça.<br /> Les écologistes nous ont déjà fait le coup avec l’énergie, classant le nucléaire dans les «&nbsp;énergies sataniques&nbsp;», avant de commencer (très tardivement) à comprendre leur erreur. Le fait que malgré ses dangers environnementaux, le nucléaire était indispensable si on ne veut pas continuer à cramer du charbon et foutre en l’air la planète avec le CO2.<br /> Il en va de même pour le plastique. C’est même encore plus compliqué, car pour ceux qui l’ignorent, le plastique ça n’existe pas. C’est un terme générique qui désigne une infinité de substances totalement différentes, dont certaines sont même écologique et non issues du pétrole.<br /> Et si «&nbsp;les plastiques&nbsp;» posent certains problèmes écologique, le paradoxe, c’est qu’ils apportent également des bienfaits sur ce plan. Parce que même s’ils n’ont pas été inventé pour faire plaisir aux écolo, leur but industriel est de réduire les coûts, dont ceux liés à la consommation énergétique et au poids. Essayez donc de remplacer les plastiques d’une voiture par d’autre chose, vous allez comprendre le problème que cela va poser de manière directe sur le plan environnemental.<br /> Mais la réalité scientifique, c’est que la façon de penser des écologistes est mauvaise, parce que simpliste, manichéenne… et marketing. De fait, TOUTE matière, qu’elle soit d’origine naturelle ou artificielle peut être nuisible à partir du moment ou elle se trouve «&nbsp;balancée&nbsp;» au mauvais endroit. Et qu’en outre, la plupart des matières le sont quand on les rejette de façon massive.<br /> Par exemple, on peut parfaitement mourir en buvant trop d’eau… Et si je raisonnais comme certains écologistes, je dirais qu’il faut interdire l’eau <br /> Le véritable enjeu de notre civilisation est de comprendre que nos déchets n’ont pas vocation à finir dans la mer ou la nature. Et que cet objectif n’a rien d’impossible.<br /> Quand au plastique, la solution n’est pas en soi de réduire leur usage, mais d’éviter leur usage à mauvais escient dont fait partie l’usage dans les consommables et objets «&nbsp;jetables&nbsp;» qui peuvent facilement se retrouver dans la nature ou les eaux usées.<br /> Si on prends l’exemple des Légo, ce sont des jeux plutôt coûteux qui ne font pas partie des «&nbsp;jetables&nbsp;» que les gens balancent un peu n’importe ou par commodité, comme par exemple une bouteille en plastique.<br /> Vous dites que le problème est plus complexe que la dualité «&nbsp;pays développé/Pays en voie de développement&nbsp;», je vous répondrait que vous avez raison. C’est d’autant plus vrai que les déchets, ça peut voyager si on laisse les industriels le faire. Et des profiteurs ne s’en sont pas privés…<br /> Cela étant dit, quand on voit toutes les mesures qui ont été prises dans les pays développés sur cette question (et depuis l’écriture du livre que vous avez cité) et qu’on compare à des pays qui n’ont absolument aucune gestion de leurs déchets ni des considérations écologiques, ou les industriels font tout ce qu’ils veulent en sortant la bonne quantité de billets, je pense qu’on peut quand même dire qu’il y a une différence importante. Il est possible d’aboutir rapidement à des solutions efficaces dans les pays développés. Ca sera vraisemblablement beaucoup plus long et compliqué dans d’autres partie du monde.
Hep
Salut,<br /> Je réponds avec du retard, dsl.<br /> Apocalypse : Catastrophe effrayante qui évoque la fin du monde.<br /> OK, mais vous avez choisi avec soins «&nbsp;MINI-apcalypse&nbsp;»<br /> Pour moi c’est = dégât irréversible sur un milieu précis plutôt que global (pour le mini).<br /> Ou autre acception = état générale fortement dégradé de partout (mais pas totalement).<br /> Or, ma première définition s’est déjà produite dans plusieurs milieux.<br /> La seconde n’arrivera pas spécialement dans les décennie à venir, ou pas à cause du plastique en tous cas.<br /> En fait, je voulais faire remarquer qu’à force de parler de problème futur, on oublie facilement que tout cela est déjà en marche et que les dégâts sont déjà aujourd’hui catastrophiques.<br /> Pourquoi toujours utiliser le futur pour décrire le présent?<br /> «&nbsp;quasiment comme une mini-apocalypse dans les décennies à venir&nbsp;» pourquoi tant d’atténuation?<br /> J’aurais écris «&nbsp;Alors que le plastique est une mini-apocalyse en cours dans nos océans&nbsp;» et je pense que je serais plus proche de la réalité.
Hep
Si Depardieu dit qu’il faut manger équilibré et boire avec modération, il aura raison…<br /> Alors oui, tu peux venir le traiter de gros alcoolique, mais pour le sujet du bien être, ce serait une intervention bien peu utile…
Fodger
C’est bien gentil mais ça n’est pas ça qui va retirer du bide les petites pièces avalées par les poissons.
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