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Près de deux ans après sa mise en place, le gouvernement Raffarin n'oublie pas que les internautes sont aussi des électeurs. E-Administration, service public, décentralisation, emploi, droit de l'homme : le lancement de la fête de l'internet 2004, organisé dans le cadre prestigieux du Palais du Luxembourg qui abrite le Sénat, est l'occasion idéale d'une opération de communication de la part du gouvernement.
Organisée du 29 mars au 4 avril 2004, cette fête de l'Internet "tout public" est officiellement tournée sur les "mille et un usages au service des hommes". Cette septième édition devrait ainsi s'interroger sur les technologies au service des nouvelles formes d'acquisition du savoir, sur le monde professionnel à l'heure de l'internet, la solidarité, l'éthique ou encore la culture. Rebondissant sur l'ouverture le 13 mars du Pau Broadband County, cette fête de l'internet devrait aussi mettre en avant les différents modes d'accès haut débit à internet : adsl, câble et désormais WiFi, en particulier grâce au soutien massif d'Intel dans ce domaine.
Mais au-delà de la promotion d'un internet "citoyen", cette édition sera surtout l'occasion pour le gouvernement de communiquer sur ces nombreux projets internet auprès des français tels que l'ambitieux projet ADELE, piloté par Jacques SAURET et l'ADAE, visant à multiplier les services publiques en ligne, ainsi que la mise en avant du nouveau site de l'ANPE ou encore le projet de charte Net Public entre l'Etat et les collectivités territoriales.
Interrogé par NetEconomie.com, Philippe BARON, vice président de l'association Fête de l'Internet, se déclare lucide au sujet de cette fête de l'internet : "Nous avons déjà connu une telle situation lors de la campagne présidentielle en 2002 avec un autre gouvernement. Tous les candidats deviennent subitement des e-politiciens mais c'est une caisse de résonance formidable pour toucher de nombreux français. Internet est également un outil au service de la démocratie."
Difficile de dire si cette fête, qui aura lieu après le second tour des élections régionales aura une incidence directe sur la campagne. Mais elle devrait en tout cas consacrer l'usage du web et des e-mails à l'image des nombreuses listes de diffusion et autres weblogs mis en place par les nombreux candidats.
Organisée du 29 mars au 4 avril 2004, cette fête de l'Internet "tout public" est officiellement tournée sur les "mille et un usages au service des hommes". Cette septième édition devrait ainsi s'interroger sur les technologies au service des nouvelles formes d'acquisition du savoir, sur le monde professionnel à l'heure de l'internet, la solidarité, l'éthique ou encore la culture. Rebondissant sur l'ouverture le 13 mars du Pau Broadband County, cette fête de l'internet devrait aussi mettre en avant les différents modes d'accès haut débit à internet : adsl, câble et désormais WiFi, en particulier grâce au soutien massif d'Intel dans ce domaine.
Mais au-delà de la promotion d'un internet "citoyen", cette édition sera surtout l'occasion pour le gouvernement de communiquer sur ces nombreux projets internet auprès des français tels que l'ambitieux projet ADELE, piloté par Jacques SAURET et l'ADAE, visant à multiplier les services publiques en ligne, ainsi que la mise en avant du nouveau site de l'ANPE ou encore le projet de charte Net Public entre l'Etat et les collectivités territoriales.
Interrogé par NetEconomie.com, Philippe BARON, vice président de l'association Fête de l'Internet, se déclare lucide au sujet de cette fête de l'internet : "Nous avons déjà connu une telle situation lors de la campagne présidentielle en 2002 avec un autre gouvernement. Tous les candidats deviennent subitement des e-politiciens mais c'est une caisse de résonance formidable pour toucher de nombreux français. Internet est également un outil au service de la démocratie."
Difficile de dire si cette fête, qui aura lieu après le second tour des élections régionales aura une incidence directe sur la campagne. Mais elle devrait en tout cas consacrer l'usage du web et des e-mails à l'image des nombreuses listes de diffusion et autres weblogs mis en place par les nombreux candidats.
