A travers cette fusion Cegetel a pour ambition de former une solide alternative à l'opérateur historique.
« L'avis positif de la Commission des participations et des transferts était attendu depuis deux mois », a rappelé Charles ROZMARYN, Président de Cegetel.
« C'était la dernière étape administrative après l'accord de l'ART, Autorité de régulation des télécommunications, et celui du Conseil de la concurrence. Cette étape était nécessaire parce que, juridiquement, il s'agit d'une privatisation de Télécom Développement, qui était jusqu'au 31 décembre 2003 une structure détenue majoritairement par l'Etat », a précisé Charles ROZMARYN.
TD, « l'opérateur des opérateurs » (www.telecom-dev.fr), déploie et exploite « le seul réseau numérique national de télécommunications longue distance alternatif en France. »
La nouvelle société conserve le nom Cegetel. Les offres pour particuliers, professionnels et entreprises seront commercialisées sous la marque Cegetel, alors que les offres « BtoB », pour opérateurs et FAI, seront commercialisées sous la marque Télécom Développement.
La nouvelle entité est détenue à 65% par le Groupe Cegetel et à 35% par la SNCF.
Grâce à cette fusion, Cegetel renforce sa position de « premier opérateur alternatif de télécommunications fixes en France », avec près de 2000 collaborateurs, et avec un chiffre d'affaires consolidé estimé à près de 1,4 milliard d'euros.
Désormais, Cegetel s'apprête à lancer des services de télécommunications haut débit « plus compétitifs » tirant partie du dégroupage pour opérateurs, fournisseurs d'accès et entreprises.
La nouvelle structure a plus de 200 DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexers) à installer et devrait ouvrir la commercialisation de ses offres à partir de la mi-janvier 2004, « en fonction de la disponibilité des systèmes d'information. »