La 3G de DoCoMo fait grise mine

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DoCoMo qui pense maintenir son objectif de 1,38 M d'abonnés 3G au Japon d'ici à mars 2003, a présenté vendredi dernier des résultats trimestriels peu convaincants.

Premier opérateur à s'être lancé dans téléphonie mobile de troisième génération (3G), NTT DoCoMo a vu son revenu moyen par utilisateur (Arpu) baisser de 7,5% entre le premier et le second trimestre 2002, et de 25% par rapport au quatrième trimestre 2001.

En moyenne, chaque abonné 3G de DoCoMo a dépensé 7 800 yens (66,37 euros) entre avril et juin 2002, une dépense pour la première fois inférieure à celle de la téléphonie de deuxième génération (8 150 yens, soit 69,42 euros).

L'opérateur avait lancé son service d'Internet mobile haut débit en octobre 2001, "FOMA", celui-ci est basé sur la norme Wideband CDMA et supporte des débits de 64 kbit/s à 384 kbit/s.

Fin juin 2002, le Japon comptait 114 500 abonnés au service FOMA, soit moins d'un dixième de la clientèle 3G de son concurrent KDDI, qui a pourtant lancé son service six mois après celui de DoCoMo !

Des frais de service trop élevés, le prix des combinés, le manque d'autonomie du dispositif, ainsi qu'une couverture encore limitée à Tokyo, Osaka et Nagoya, expliqueraient le manque d'intérêt des japonais pour le "FOMA".

En revanche, l'i-mode de DoCoMo, norme propriétaire utilisant un réseau cellulaire numérique de seconde génération (débit maximal 9,6Kbits/s), reste le service d'Internet mobile le plus populaire au Japon avec ses 33 millions d'abonnés.
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