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L'opérateur cellulaire français Bouygues Telecom estime que l'année 2001 sera son dernier exercice déficitaire.
Martin Bouygues retrouverait-il l'optimisme ? A l'occasion de la publication de ses Comptes 2000, l''opérateur cellulaire français Bouygues Telecom a estimé que l'année 2001 sera son dernier exercice déficitaire.
L'opérateur a réalisé un CA 2000 de 2.04 milliards d'euros, en hausse de 60%, en phase avec la croissance de 62.5% de ses clients qui atteignent désormais le chiffre de 5.2 millions soit 17.6% de part de marché. Relativement prudent pour 2001, Bouygues Telecom souhaite atteindre les 6.7 millions de clients pour un CA de 2.87 Mds de francs, qui devrait lui permettre d'équilibrer ses comptes opérationnels.
Ayant refusé d'acquérir une licence UMTS en préférant se concentrer sur une modernisation de son réseau actuel (GPRS, EDGE), Bouygues Telecom pourrait donc bien devenir une entreprise rentable dès 2002, alors même que ses concurrents SFR et Orange auront à déployer les très couteux réseaux UMTS. Un paradoxe intéressant alors que ces deux sociétés avaient amorti leurs réseaux GSM et qu'elles auraient pu opter pour les bénéfices au lieu d'augmenter leur endettement pour la
3G.
Martin Bouygues retrouverait-il l'optimisme ? A l'occasion de la publication de ses Comptes 2000, l''opérateur cellulaire français Bouygues Telecom a estimé que l'année 2001 sera son dernier exercice déficitaire.
L'opérateur a réalisé un CA 2000 de 2.04 milliards d'euros, en hausse de 60%, en phase avec la croissance de 62.5% de ses clients qui atteignent désormais le chiffre de 5.2 millions soit 17.6% de part de marché. Relativement prudent pour 2001, Bouygues Telecom souhaite atteindre les 6.7 millions de clients pour un CA de 2.87 Mds de francs, qui devrait lui permettre d'équilibrer ses comptes opérationnels.
Ayant refusé d'acquérir une licence UMTS en préférant se concentrer sur une modernisation de son réseau actuel (GPRS, EDGE), Bouygues Telecom pourrait donc bien devenir une entreprise rentable dès 2002, alors même que ses concurrents SFR et Orange auront à déployer les très couteux réseaux UMTS. Un paradoxe intéressant alors que ces deux sociétés avaient amorti leurs réseaux GSM et qu'elles auraient pu opter pour les bénéfices au lieu d'augmenter leur endettement pour la
3G.
