Emmanuel LIBAUDIERE : StockIT, le salon des entreprises côtées de la NetEconomie

13 septembre 2000 à 00h00
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Fondateur de MarTech Europe, Emmanuel LIBAUDIERE présente StockIT, un nouveau salon dédié aux entreprises côtées de la Nouvelle Economie

JB - Monsieur LIBAUDIERE, bonjour. En quelques mots, pourriez vous présenter votre parcours ?

EL - Bonjour. J'ai un "lourd passé" dans les start-up puisque j'ai participé au lancement et au développement de Oracle France en 1986 et de en 1991, deux entreprises leader sur leurs marchés. J'ai crée Mar-Tech Europe en 1998, une agence de communication évènementielle spécialisée spécialisée dans l'organisation de conférences au carrefour de la finance et des technologie et qui produit avec en particulier "le Forum", "Capital-IT" et désormais "Stock-IT".

JB - Comment se positionnent ces 3 conférences ?

EL - Ces 3 conférences couvrent une gamme de services complémentaires pour les entreprises de la net-économie. Le Forum s'attache aux problématiques de management de la croissance pour les start-ups, particulièrement en phase d'amorçage. Capital-IT, dont ce sera la quatrième édition en novembre, s'attache au financement de start-up au niveau du capital risque et de l'introduction en bourse. Enfin, Stock-IT vise les entreprises TMT (Technologies- Média- Communication) issues de l'indice IT-CAC. C'est la première manifestation dédiée au financement des entreprises NTIC cotées sur la place boursière de Paris.

JB - Concrètement, que proposez vous aux entreprises participant à cette conférence ?

EL - Stock-IT présentera 30 valeurs de croissance issues de l'IT-CAC,indice qui regroupe les valeurs de technologie, de média et de telecom, à un panel d'intervenants sur les marchés financiers : analystes, investiseurs intitutionnels, gérants de fonds, introducteurs et teneurs de marché, banques d'affaires brokers, intermédiaires, etc... Stock-IT est donc un moyen pour 30 entrepreneurs de rencontrer sur 2 jours les acteurs majeurs de la finance européenne.

JB - La Bourse est-elle une étape obligée pour les "jeunes pousses" ?

EL - La bourse est moyen de financement important mais ce n'est pas un passage obligé. De part le montant des capitaux levés et de la visibilité qu'elle offre à l'entreprise, c'est néanmoins un véritable accélérateur de croissance. En outre, elle contribue à crédibiliser l'entreprise de part ses nombreuses exigeances en matière de transparence et de communication.

JB - Que pensez vous de la bulle spéculative des derniers mois et de l'entrée en bourse difficile de certaines start-up ?

EL - Ce qui c'est passé est assez normal. Il y a eu en effet une bulle spéculative et la perte du sens des réalités pour certaines start-up mais tout revient dans l'ordre. L'inflation des valorisation sur une "nouvelle économie" n'est plus pertinente et les investisseurs reviennent à des critères d'évaluation "connus" comme le profit et la capacité à générer du cash. La Bourse ne doit pas être perçue comme un aboutissement mais comme une étape dans le développement de l'entreprise.

JB - Que pensez vous de l'internationalisation des marchés financiers comme l'ouverture prochaine d'EuroNext ou l'arrivée probable du en Europe ?

EL - Tout ceci constitue une saine émulation. En outre, les valeurs TMT ont une vocation à s'internationaliser. La mondialisation des marchés de financement contribuent à accélérer leur développement et leur visibilité.

JB - Quelles sont, selon vous, les futures valeurs de croissance de ce secteur ?

EL - Comme beaucoup d'investisseurs, j'ai une préféence pour les "marchands de pioche" c'est à dire les entreprises travaillant sur l'infrastructure du réseau (télécoms, outils logiciels, etc...). Le BtoC a certainement de l'avenir mais il lui reste encore à beaucoup à monter.

JB - Quelles sont vos valeurs préférées en particulier ?

EL - Bien entendu Business Objects, formidable aventure à laquelle que j'ai partcipé pendant 6 ans et qui est désormais numéro un mondial de l'informatique décisionnelle. BO a connu toutes les phases de croissance il y a déjà près de 10 ans et a indéniablement contribué à l'apparition de la culture "start-up" en France. Sinon, je m'intéresse particulièrement à Highwave Optical, une jeune entreprise française très active dans la fibre optique qui pourrait peut-être devenir le de demain. J'ai un petit côté "Cocorico" et Capital-IT, comme StockIT, sont justement des occasions de promouvoir les technologies françaises auprès d'investisseurs internationaux.

JB - Monsieur Libaudière, je vous remercie.
Entretien réalisé en Septembre 2000 par Jérôme BOUTEILLER
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