Le MIT se penche sur le processeur de demain
Le leader du marché Intel prévoit d'introduire ses premiers processeurs gravés en 32 nanomètres en janvier prochain pour passer, aux alentours de 2012, au 22 nm. Mais où s'arrêtera-t-on ? Tomas Palacios, assistant chercheur au département des sciences informatiques du MIT, explique ainsi : « nous ne serons pas éternellement capables d'améliorer les performances de la puce en réduisant sa gravure ».
Cette équipe de scientifiques a ainsi appliqué une couche de nitrure de gallium au sein du sustrat de silicium. La combinaison de ces deux matériaux produirait des puces hybrides non seulement plus rapides mais optimiserait leur taux de consommation. De plus cette technique pourra être employée directement au sein de la chaine de production actuelle des fabricants.
M. Palacios estime que ces puces hybrides pourront être mises en circulation d'ici deux ans. « Nous sommes déjà en discussion avec des sociétés pour déterminer la manière dont cette technologie sera commercialisée et pour fabriquer des circuits plus complexes », ajoute-t-il.