Le marketing interactif connait bel et bien la crise. Selon la branche américaine de l'Interactive Advertising Bureau (IAB), association réunissant les principales agences et centrales d'achat du marketing en ligne aux Etats-Unis, les dépenses consenties par les annonceurs sur Internet auraient représenté un montant de 5,5 milliards de dollars sur le premier trimestre 2009, en baisse de 5% sur un an. Bien que le début d'une nouvelle année soit traditionnellement moins dynamique que le dernier trimestre de la période précédente, la baisse par rapport au quatrième trimestre 2008 se monte à 11%, une chute que le secteur n'avait pas connu depuis l'éclatement de la bulle, au début des années 2000.
« Les médias interactifs continuent à gagner des parts sur le marché des dépenses marketing. La croissance devrait reprendre au fur et à mesure que le climat économique s'améliore aux Etats-Unis », tempère Randall Rothenberg, président et CEO de l'IAB. « Le marketing interactif est la méthode la plus responsable pour toucher les consommateurs et avec le climat actuel, les médias numériques constitueront un élément clé de toute campagne marketing ».
Dans un contexte de crise, d'autres estiment que les annonceurs auront tout naturellement tendance à se tourner vers les formes de marketing qui leur permettent de calculer au plus juste leur retour sur investissement. « La croissance du marché de la publicité en ligne se nourrie des transferts de budget des annonceurs des médias traditionnels et du hors média offline (national mais aussi local) vers le Web, et plus spécifiquement vers le marketing direct en ligne. », indiquait ainsi fin avril Sophie Girieud, chef de projet à l'Idate.
Pour l'instant, le marketing en ligne résiste pour l'instant plutôt bien si on le compare aux secteurs de la radio (- 24%) ou de la télévision, qui pourrait connaitre une baisse de son chiffre d'affaires allant jusqu'à 20% en 2009.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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