Jusqu'ici limité à certains accords commerciaux, le sans DRM pourrait donc devenir la règle dans un avenir proche chez Universal. « Nous allons mener plusieurs expérimentations d'ici à la fin de l'année pour tester l'impact d'une telle mesure et voir si l'absence de verrous fait grimper le nombre de téléchargements », a déclaré Pascal Nègre au Figaro.
« Si le consommateur, sensibilisé par la loi, arrête de pirater, nous n'aurons plus besoin de protéger nos œuvres. Le choix ne se fera plus entre le payant et le gratuit mais entre le payant et le risqué », explique le PDG d'Universal France. « Après ces tests et si la loi est votée, il y aura une généralisation à l'ensemble du catalogue et des plates-formes », confie-t-il encore, sans aller jusqu'à expliquer quelle serait la stratégie du numéro un des majors en cas d'échec.
La chose n'est pas précisée, mais il parait plausible que « l'abandon des DRM » soit à entendre comme la suppression des verrous numériques sur les fichiers audio achetés à l'unité sur les plateformes de vente en ligne. Le principe de DRM (Digital Right Management), qui correspond donc à la « gestion de droits numériques » et non forcément à de simples verrous, devrait quant à lui perdurer pour les services de type abonnement, au sein desquels il est prévu que l'internaute perde accès à la musique téléchargée lorsqu'il cesse de payer.