Ils étaient 200.000 participants au départ, mais n'étaient plus que 124 équipes finalistes. Les Français n'étaient pas en reste puisque 17 étudiants représentant six équipes s'étaient qualifiés pour les phases finales. On comptait parmi eux l'équipe SmartCooking (Supinfo Montpellier/l'École des Gobelins), médaillée d'or à la finale française dans la catégorie Conception de logiciel, et primée (prix « innovation accelerator ») à la finale mondiale avec Well K'Home. La solution que Smart Cooking propose transforme la cuisine en pièce intelligente bardée de capteurs RFID (Radio Frequency Identification Devices). Ainsi, « le consommateur peut gérer au mieux les produits alimentaires et leurs emballages ».
Trail Blaser - Soak
Parmi les autres projets en lice dans les diverses catégories - Conception de logiciel, Développement embarqué, Développement de jeu vidéo, « Projet Hoshimi » (programmation - bataille de robots virtuels), Système et réseaux, Algorithme, Photographie, Court-métrage et Conception d'interface - on trouvait par exemple le projet Sparx du Rochester Institute of Technology aux États-Unis. Le système vise à équiper un bâtiment d'un réseau de capteurs permettant de surveiller son impact sur l'environnement et de piloter l'ensemble de ses fonctions (température, hydrométrie, consommation électrique...). L'équipe Trail Blaser, premier prix de la catégorie Développement embarqué, utilise un robot pour effectuer un travail similaire.
Une compétition qui aura en tout cas permis à Microsoft de concilier développement durable et détection précoce de nouveaux talents informatiques. Deux formes différentes de jeunes pousses, en quelque sorte.