L'américain iGo propose, sous sa marque « Green », différents jeux de piles rechargeables, dont il assure qu'elles n'embarquent aucun des métaux lourds que l'on retrouve habituellement dans ce genre d'accessoires. Histoire de ne rien gâcher, elles seraient également moins sensibles à la décharge passive que des batteries standard.
Plus efficaces et moins polluantes ? Sur le papier, ces piles iGo Green repérées par Argent du Beurre peuvent intriguer : le fabricant parle en effet de « pile alcaline rechargeable », ce qui signifie que ses batteries sont censées faire appel au couple zinc / dioxyde de manganèse que l'on trouve plutôt au sein des piles non rechargeables.
Renseignement pris, la composition de ces piles, reproduite ci-dessous, révèle effectivement la présence du duo « alcalin », ainsi que de graphite et de cuivre. Non contentes de faire l'impasse sur les métaux lourds couramment employés dans les accumulateurs de ce type (cadmium, nickel ou mercure par exemple, présents tout de même sous forme de traces), elles seraient capables de conserver leur charge pendant plusieurs années. iGo affirme également que ses piles sont vendues prêtes à l'emploi, aucune charge n'étant requise à la sortie de l'emballage.
Reste à voir si dans la pratique ces accumulateurs, qui affichent une capacité de 2000 mAh, tiennent leurs promesses et s'ils se montrent aussi compétitifs que d'autres modèles plus polluants pour tout ce qui relève de la durée de vie, du nombre de cycles de recharge permis (entre 100 et 500 selon iGo) et de l'absence d'effet mémoire.
Différents packs seront commercialisés prochainement en Europe, par l'intermédiaire de la grande distribution, avec 4 piles pour 7,99 euros ou 8 pour 12,99 euros. D'autres intégreront un chargeur dédié (également capable de recharger des piles NiMH) et deux ou quatre piles, pour 12,99 ou 16,99 euros.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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