Fujitsu annonce aujourd'hui que ses clients peuvent désormais troquer l'unité optique de leur ordinateur portable pour... un vidéoprojecteur ! Si ces appareils se sont considérablement miniaturisés ces cinq dernières années, celui-ci serait le « premier au monde intégré à une baie modulaire d'ordinateur portable ».
Entièrement abrité au repos, ce picoprojecteur s'escamote partiellement de la baie en fonctionnement, laissant apparaitre la lentille et des boutons de réglage de la luminosité et de la correction trapézoïdale.
La compacité de ce projecteur tient de l'emploi de la jeune technologie laser, qui présente l'intérêt de chauffer peu et d'offrir une meilleure durée de vie que ceux à ampoule ou même à LED.
La projection à proprement parler offre en contrepartie des performances modestes, puisqu'il faudra se contenter d'une définition SVGA (800 x 600 pixels) et d'une luminosité de 40 lumens ANSI, ce qui permet tout au plus d'obtenir une diagonale d'une trentaine de pouces (environ 75 cm) dans l'obscurité. La mise au point est naturellement manuelle.
Le module de vidéoprojection de Fujitsu ne sera dans un premier temps proposé en option qu'avec les Lifebook P771 et S761, au prix public de 500 euros HT à partir du 1er juillet. Plus onéreux qu'un vidéoprojecteur conventionnel d'entrée de gamme, il présente donc pour seul intérêt de rendre un ordinateur portable entièrement autonome, ce qui n'est pas rien.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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