La France reste l'un des rares pays à privilégier (encore) le SMS à l'e-mail !

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
21 février 2022 à 11h15
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© Taryn Elliott / Pexels
© Taryn Elliott / Pexels

Twilio a publié les résultats d'une enquête sur les canaux de messagerie, qui témoigne de la préférence des Français pour le canal SMS/MMS. Face à l'évolution rapide des usages et des technologies, ce dernier a la peau dure, notamment dans les relations avec les marques.

Qui a dit que le SMS (ou Short Message Service) et le MMS (Multimedia Messaging Service) étaient morts ? La plateforme de logiciels de communication cloud, Twilio, a dévoilé il y a quelques jours les résultats de son rapport annuel mondial sur les canaux de messagerie, faisant suite à une enquête menée auprès de 5 000 personnes en France, en Allemagne, au Brésil, au Japon, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Il en ressort que les Français sont un peu à contre-courant, 21 % d'entre eux déclarant privilégier le canal SMS/MMS. La France est même le seul pays dans lequel cet usage domine encore l'e-mail. Mais pour combien de temps encore ? En Allemagne par exemple, seules 14 % des personnes interrogées mettent en avant le SMS.

Le SMS, un canal privilégié des Français, surtout ceux issus des générations les plus âgées

Si l'on prend un peu de hauteur, il est vrai que l'e-mail reste la méthode préférée des consommateurs, notamment pour communiquer avec les marques. 18 % des personnes interrogées dans le monde ont cité le courrier électronique comme l'un des trois canaux les plus utilisés. Consulter sa boîte mail est en effet devenu un réflexe quotidien, près de 8 consommateurs sur 10 (77 %) affirmant même rafraîchir cette dernière au moins une fois par jour, voire plus. 31 % des personnes interrogées disent consulter entre 3 et 5 fois par jour leur boîte de messagerie électronique, que ce soit par besoin personnel, professionnel ou commercial.

Mais en France, c'est bien le SMS/MMS qui a toujours la cote, même si la concurrence est rude : la bataille se joue au pourcent près, 21 % des consommateurs privilégiant le SMS et le MMS, 20 % l'e-mail. Les Français ont toutefois un haut degré d'exigence pour ce canal : si on les importune, ils souhaitent que les SMS/MMS promotionnels soient parfaitement personnalisés, en fonction de leurs intérêts.

De façon plus précise, les SMS sont plus populaires chez les générations plus âgées. L'engagement envers le SMS décline avec les années, et c'est chez les baby-boomers (26 %) qu'il reste l'un des trois canaux de communication privilégiés. Cette part diminue avec la génération X (21 %) puis davantage encore avec les milléniaux (19 %) et la génération Z (17 %).

Les Français prêts à céder davantage de données pour mieux communiquer avec les marques

Concernant l'e-mail, les Français l'apprécie lorsqu'il est simple, concis et facile à comprendre. 56 % des hexagonaux interrogés affirment que l'objet du courrier électronique influence dans une certaine mesure leur décision de l'ouvrir, ce qui d'ailleurs peut faciliter le travail des pirates informatiques. « Les destinataires français souhaitent que les objets donnent une idée de ce que contient le corps de l'e-mail, afin de pouvoir déterminer si celui-ci mérite leur temps et leur intérêt (ou non) », ajoute Twilio.

Mais tout de même, 25 % des Français se disent frustrés de recevoir des messages provenant d'expéditeurs inconnus, 21 % étant même agacés par le volume de messages, et 17 % attestant qu'il est trop difficile de se désabonner, dans le cadre de communications commerciales. C'est finalement peu, car 28 % des Français interrogés se disent ouverts à l'idée de partager plus d'informations personnelles, si et seulement si ce partage améliore la personnalisation des e-mails. Encore une fois, cette part décline chez les plus jeunes.

S'agissant des courriers électroniques promotionnels, qui pullulent dans nos boîtes, les destinataires souhaitent dans l'ensemble que les marques fassent davantage appel à leurs émotions, par le biais d'un humour subtil, d'images ou de couleurs. Les vidéos, les GIF animés et les émojis peuvent aussi être un bon moyen de jouer sur la corde sensible.

Source : Twilio

Alexandre Boero

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Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

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Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM, école reconnue par la profession), pour écrire, interviewer, filmer, monter et produire du contenu écrit, audio ou vidéo au quotidien. Quelques atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la production vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et la musique :)

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Commentaires (29)

Blade102
Pas le minitel ?
sami17220
La rédaction a aussi oublié le pigeon voyageur.
dredd
C’est quoi cette enquête ? C’est quoi le rapport avec les marques, le SMS, les vieux etc ?<br /> En quoi je priviligierai l’email au SMS si je dois juste dire à ma femme que j’ai a cheté du pain et pourquoi je choisireais le SMS si je dois communiquer avec une marque commericale, un vendeur ou auter chose qu’une personne que je connais ?<br /> Bref, vous semblez mettre en concurence des cannaux qui ne servent pas du tout à la même chose et donc, il est évident qu’une personne moins encline à travailler tous les jours avec l’outil informatique va surtout utiliser les SMS.<br /> Si je prend mon exemple, en terme de nombre absolu, j’utilise l’email pour communique 10, 20 ou 30 fois plus par jour que le SMS (j’envois/reçois parfois des dizaines d’emails par jour). Si on prend par usage, j’utilise les SMS (ou les messagerie instantatées) exclusivement pour envoyer des messages à mes proches et jamais d’émail. Donc je suis quoi ? Un adepte des SMS ou des emails ? Un hybride ? La preuve que cette enquête est bidon et ne démontre rien en l’état ?
benben99
Pas de quoi etre fier… Comme pour le minitel, cela temoigne du retard technologique
dante0891
Moi j’aimerais surtout une coche à mon site de mail qui permette de ne pas communiquer mon adresse mail à des diffuseurs… (genre une liste rouge comme un n° tél).<br /> Toutes les semaines lorsque je clique sur « Se désinscrire » dans le corps du mail, je m’aperçoit que sur les mails c’est même diffuseur… et chaque semaine s’en est un différent :@<br /> Et non ce n’est pas moi en m’inscrivant sur des sites tiers qui active cette coche ^^’ (bien au contraire).
Diwann
Est-ce qu’on peut avoir un lien vers l’article source ?
gamez
mmmh?! l’email est plus ancien que le sms<br /> de quel retard technologique parles tu…?
dante0891
Non ça parle ici dans le domaine de la réception de pub/d’offre promotionnelle.<br /> Par exemple tu demandes à la boutique Jules de t’inscrire pour recevoir des SMS et non des e-mails par exemple.<br /> En France les personnes préfèrent recevoir leurs offres promo/Pub par SMS que par mail.<br /> C’est sûr qu’envoyer un mail juste pour dire « Je rentre à 18h » personne ne va le lire sauf si avec la personne tu privilégies le mail.
dredd
Et bien c’est quand même très mal expliqué dans l’article. Ça a plus de sens expliqué comme ça oui et merci d’avoir pris le temps de préciser ça.<br /> Comme @Diwann , avoir la source serait pas de refus.
Diwann
Trouvé : Rapport 2021 sur l'état de la communication avec les clients<br /> (Edit: c’est pas du tout la bonne source )
dante0891
Ca porte à confusion et j’espère que j’ai bien compris également sinon ça ferait peur lool<br /> D’ailleurs entre proche on privilégie SMS/Insta/Messenger/Snapchat par exemple ^^’<br /> Je ne connais personne utiliser le mail sauf peut-être pour contacter un amant/une maitresse
Fatima
Quand j’ai un message urgent ou les proches j’envoie un SMS car c’est le plus sûr, nécessite pas d’internet, pratique et fonctionne avec tout les type de téléphones.<br /> Les jeunes ou vieux aucun rapport
PaowZ
…et Whatsapp ? Le nouvel MSN pour les vieux comme moi ! xD
philumax
Pour moi, SMS et E-MAIL, c’est deux choses différentes : le premier, c’est pour l’instantané, le second, c’est pour le fond. Ça prend du temps, pour écrire un email…<br /> Pour le SMS, c’est tout simple et en plus, les emojis, sont là !
zoup01
J’utilise les deux mais pas pour les mêmes usages, ni les mêmes personnes …<br /> Mon épouse ouvre sa boîte mail tous les 2 mois, pas la peine de la contacter par ce moyen pour lui demander d’acheter le pain …<br /> Le SMS appelle souvent une réponse rapide, pas le mail.
Nmut
Tu as quel age? Je pense que tu n’as peut-être pas toute l’histoire en tête.<br /> Le Minitel était une incroyable avancée technologique: l’ouverture d’un réseau global aux particuliers. Il n’y avait rien d’équivalent à l’époque (peut-être éventuellement le réseau global de Digital Equipment Corporation? Mais cela restait un réseau d’entreprise…). Comme ingénieur télécom, j’ai bossé chez DEC, chez HP, sur X25, … et je peux te dire que c’était vraiment génial ce que le Minitel apportait.<br /> Le problème, c’est que c’était un choix technique qui n’a pas été pérenne, le réseau Transpac/X25 avait été créé comme une réseau d’échanges de données pro et l’est resté. En gros on a misé sur le meilleur cheval du moment mais c’est un autre à gagné, pour de plus ou moins bonnes raisons! Il y a plein « d’histoires techniques » comme ça…
Fatima
Désolé Benben mais le minitel était une grosse avancée technologique à l’époque
benben99
Ouais, mais de s’accrocher au minitel jusqu’à la fin des années 90 n’était pas la meilleure idée et cela a retardé l’adoption d’internet par rapport a d’autres pays
Jice06
On s’en fou du retard technologique… en tant qu’utilisateur, ce que l’on veut c’est que le service rendu soit fiable et peu cher… prendre un canon a plasma pour enfoncer un clou alors que j’ai un marteau (veille techno) sous la main…
Nmut
Ce n’a pas été évident tout de suite que la techno que les américains voulait nous imposer était « la bonne ». C’est surtout facile de le dire après coup! <br /> Même quand FT ou d’autre acteurs majeurs des télécoms ont commencé à s’intéresser à « internet », ce truc n’était pas le grand gagnant évident, malgré quelques gros avantages (principalement une bonne robustesse/résilience si tout le monde se mettait d’accord et éventuellement des possibilités futurs de débits supérieurs), c’était aussi un pari risqué vu les investissements à faire. Et contrairement à ce que l’on voit partout (habitude de l’auto bashing?), la France n’a pas pris un grand retard et il a été rattrapé assez rapidement.
carinae
Ça n’a pas empêcher la France de déployer l’ADSL et la fibre. Le minitel a eu son heure de gloire. l’ADSL est désormais obsolète. Est ce pour autant une bonne idée de le garder?<br /> Le minitel n’a que très peu influé sur le déploiement d’internet. Aujourd’hui tout le monde l’a …y compris sur son téléphone…<br /> Est ce que l’on doit se passer d’une technologie juste pour dire … « on est les premiers » ? Pas sûr. Selon tes dires le minitel en est la preuve …<br /> Pour rappel Internet était déjà déployé dans certaines entreprises milieu des années 90…la belle époque Netscape
KlingonBrain
Je pense que tu n’as peut-être pas toute l’histoire en tête.<br /> Le Minitel était une incroyable avancée technologique: l’ouverture d’un réseau global aux particuliers. Il n’y avait rien d’équivalent à l’époque (peut-être éventuellement le réseau global de Digital Equipment Corporation? Mais cela restait un réseau d’entreprise…).<br /> Moi je le vois surtout comme une incroyable erreur.<br /> D’une part, parce qu’il nous a quasiment coûté le prix d’un ordinateur avec un modem. Et cela parce qu’il en avait presque tous les composants. En rajoutant quelques composants, comme un peu de RAM en plus, nous aurions pu en faire un ordinateur national pour tous pour un surcoût très acceptable.<br /> Quand à prétendre démocratiser les réseaux aux particuliers, vu le prix totalement déjanté de la minute de 3615, la triste réalité, c’est que peu de gens s’en servaient réellement au delà de l’annuaire électronique.<br /> Pour la majorité d’entre nous, cet objet fut peu utilisé, donc peu utile.<br /> Le problème, c’est que c’était un choix technique qui n’a pas été pérenne, le réseau Transpac/X25 avait été créé comme une réseau d’échanges de données pro et l’est resté. En gros on a misé sur le meilleur cheval du moment mais c’est un autre à gagné, pour de plus ou moins bonnes raisons! Il y a plein « d’histoires techniques » comme ça…<br /> C’était surtout un truc bien fermé, typique de cette pensée « par le haut » à la française, bien élitiste dans sa vision et limité dans ses usages et ses possibilités.<br /> Pas de place pour la créativité des bidouilleurs, pour l’initiative de monsieur tout le monde, des « non professionnels ». Pas de place pour la plèbe peu fortunée.<br /> Le web à révolutionné la vie des gens en apportant cette ouverture à la diversité des visions et des créateurs. Et surtout, un prix à l’usage à la portée de tous, ce qui manquait sérieusement au minitel.
tfpsly
KlingonBrain:<br /> Le web à révolutionné la vie des gens en apportant cette ouverture à la diversité des visions et des créateurs.<br /> Comparer le Minitel et Internet est une énorme erreur : le premier est arrivé en 1980 (avec une croissance forte jusque 1994), l’autre ne s’est vraiment démocratisé en France que à partir des années 2000 (certains ont été connectés avant, mais ils étaient une minorité incroyablement petite) :<br /> image1024×768 174 KB<br /> image953×394 76.4 KB<br /> Les deux courbes ne présentent pas la même métrique, nombre de connexions (foyers) vs nombre de personnes (individus), mais on peut comparer les dates des pics.<br /> Une bonne 15aines d’années d’écart, une éternité dans le monde de la technologie
Nmut
C’est étrange que l’on ait cette vision totalement opposée.<br /> Même si l’histoire a montré que c’était un mauvais choix, je considère qu’avec les technos de l’époque, c’était logique.<br /> Pour le prix de revient du terminal, cela n’a rien à voir avec le prix d’un ordinateur de l’époque, AppleII, ZX80, VIC20 et encore moins un PC! Un Minitel est basique et robuste (dans la lignée des terminaux de l’époque (je le sais j’en ai conçu! ) même les terminaux commençait à se complexifier avec la compatibilté PEX par exemple.<br /> Je ne comprends en plus pas ce que tu veux dire par « bien fermé ». Les specs et les plans étaient dispo, on pouvait acheter et bricoler son minitel sans problème, les serveurs étaient simples à mettre en place, on pouvait louer un serveur clé en main, … Bref, une bonne partie des possibilités actuelles avaient été mises en place.<br /> Et je pense que l’internet français (cout, vitesse d’adoption) est aussi du à cette histoire particulière, et reste quand même cantonné aux gens friqués, tout le monde ne peut pas se payer un abo à 15€ et un ordi à 300€, même si c’est mieux maintenant.<br /> D’ailleurs il faudrait regarder combien coutait un ordi modem + internet RTC. J’ai eu très tôt un équipement car je travaillais chez DEC en 1990 et j’en avais besoin pour « télétravailler » (mot qui n’existait pas à l’époque) avec les Etats-Unis et l’Australie, via les interconnexion internet / réseau DEC. Je me souviens juste que ça me coutait une blinde (d’abord via Transpac puis internet ou on payait à la minute), même si c’était moins cher que le téléphone international et que je limitais à quelques minutes par jour pour les mails, sans compter le prix e ma machine fournie par DEC qui coutait le prix de ma voiture (un IBM, un comble! ).
jvachez
Le SMS ont plus de chance d’être lus et lus rapidement alors que les mails avec tous les spams les gens les considèrent comme moins urgents. Certains ne sont même jamais lus.
cyrano66
J’ai pas l’habitude de critiquer les articles et je respecte le boulot.<br /> Mais la j’ai beau lire dans tous les sens je vois pas la pertinence de la comparaison entre sms et mail.<br /> C’est méconnaître les usages de l’un et de l’autre qui n’ont rien de comparable et son complémentaire<br /> Et encore moins pertinent le ton plus ou moins sacarstique qui veut faire passer les sms pour une technologie obsolète pour les vieux.<br /> Mais c’est vrai qu’il est de bon ton de juger complètement dépassé tout ce qui a plus de 6 mois d’existence et de vénérer n’importe qu’elle nouveauté fusse-t-elle complètement débile.<br /> Alors vous pensez le sms, mon bon monsieur…c’est la préhistoire !<br /> A la limite il aurait été cohérent de comparer le volume de sms aux volumes des applications de messagerie instantanée.<br /> Ou alors, dans un esprit complotiste, cet article et l’étude concernée est financée par les opérateurs qui veulent faire passer les utilisateurs pour des dinosaures histoire de se débarrasser de ce service qui ne leur rapporte plus un copec.
dredd
Effectivement, c’est pas l’enquête qui est mal faite mais le compte rendu dans cet article qui porte à confusion.<br /> J’avais qualifié l’enquête avec un mot assez peu gentil et on m’a corrigé en supprimant ce mot. Le modérateur aurait pu tout aussi bien aller au bout de la correction
arvreton
Totalement d’accord avec vous
philumax
C’est peut-être un hors sujet et si les modos l’effacent, je ne dirais rien ! <br /> Je reviens sur le Minitel : à l’époque, j’avais un Amstrad CPC 464 et grâce à un bouquin informatique, j’avais appris que je pouvais afficher l’écran du Minitel, sur celui, de mon ordi et même écrire via mon clavier.<br /> Pour cela, il fallait disposer, du Minitel 2B, du fil électrique et de deux connecteurs.<br /> Le Minitel, je l’ai demandé à FT et je l’ai eu en remplacement de celui que j’avais (1B), pour le reste, je l’ai acheté et en suivant le brochage du magazine, j’ai fabriqué le cordon qui m’a permis de brancher mon Minitel sur mon Amstrad ! <br /> Je me servais du Minitel, pour beaucoup de choses et même pour télécharger…<br /> Evidemment, je passais pour un Alien…
KlingonBrain
C’est étrange que l’on ait cette vision totalement opposée.<br /> En même temps, c’est ça qui est intéressant et enrichissant.<br /> Même si l’histoire a montré que c’était un mauvais choix, je considère qu’avec les technos de l’époque, c’était logique.<br /> Pas sûr, car d’autres choix technologiques existaient, même à l’époque, même en France.<br /> fr.wikipedia.org<br /> Cyclades (réseau)<br /> Pages pour les rédacteurs déconnectés en savoir plus<br /> Cet article peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées (janvier 2021).<br /> Vous pouvez aider en ajoutant des références ou en supprimant le contenu inédit. Voir la page de discussion pour plus de détails.<br /> Pour l’article homonyme, voir Cyclades.<br /> fr.wikipedia.org<br /> Louis Pouzin<br /> Pages pour les rédacteurs déconnectés en savoir plus<br /> Pour les articles homonymes, voir Pouzin.<br /> modifier - modifier le code - modifier Wikidata Louis Pouzin est un ingénieur français en informatique né le 20 avril 1931 à Chantenay-Saint-Imbert (Nièvre) dans une famille modeste. Il a créé et développé au début des années 1970 le Réseau Cyclades, à base de datagramme pur, et a contribué au développement des réseaux à commutation de paquets, précurseurs d'Internet. Ses travaux, et ceux de ses c...<br /> Mais ce qui est encore bien plus questionable encore que cette vision de départ, c’est le fait qu’elle ait perduré contre vents et marées. Et cela pendant aussi longtemps. Et le fait qu’on n’ait même pas réalisé que pendant ce temps la, on se faisait complètement dépasser par la technologie qui se développait ailleurs… alors même que (lisez l’article cité plus haut) la France en était partiellement à l’origine.<br /> Le minitel, ça a quand même représenté un investissement conséquent par une entreprises d’état. Alors que de l’autre côté de l’atlantique, ils nous ont dépassé juste en laissant faire des personnes créatives.<br /> Quand internet a vraiment débarqué en France, les USA avaient déjà pris une avance industrielle considérable. Et il a fallu encore du temps pour que le monde politique et industriel français prenne conscience qu’internet n’était pas juste un « amusement », voir une nuisance (téléchargement, nazi, etc…). A l’époque, on se souviens des réactions sur les plateau TV… c’était assez surréaliste.<br /> Pour le prix de revient du terminal, cela n’a rien à voir avec le prix d’un ordinateur de l’époque, AppleII, ZX80, VIC20 et encore moins un PC! Un Minitel est basique et robuste (dans la lignée des terminaux de l’époque (je le sais j’en ai conçu! ) même les terminaux commençait à se complexifier avec la compatibilté PEX par exemple.<br /> Certains ordinateurs de l’époque comme le ZX81 étaient relativement bon marché.<br /> Et justement, le minitel n’était pas un « terminal » aussi « basique » qu’on pourrait l’imaginer.<br /> Sur le plan technique, ses fonctionnalités étaient suffisamment complexes pour que ça nécessite d’avoir… un processeur et du logiciel.<br /> Alors pourquoi peut affirmer qu’on avait affaire à un « presque ordinateur » et pourquoi est ce qu’on est vraisemblablement passé à côté d’en faire un vrai micro ?<br /> Tout simplement parce qu’il en possédait quasiment tous les composants (que nous avons donc payé, même indirectement).<br /> -Un tube cathodique et son électronique. (A l’époque, l’écran coutait souvent plus cher qu’un ordinateur).<br /> -Un circuit d’affichage.<br /> -Une alimentation.<br /> -Un modem (pas donné à l’époque)<br /> -Un clavier (Meilleur que celui des MO5…).<br /> -Un haut parleur.<br /> -Un microprocesseur (Oui, selon la doc, le 8052 peut être utilisé comme tel).<br /> Donc, qu’est ce qui manquait vraiment pour faire un vrai micro ordinateur ? Pas grand chose : un composant de RAM en plus. Et ça aurait pu être en option.<br /> D’ailleurs regardez ça, pour comprendre que je n’invente rien quand je dit que le matos du minitel aurait pu être bien mieux exploité.<br /> Je ne comprends en plus pas ce que tu veux dire par « bien fermé ». Les specs et les plans étaient dispo, on pouvait acheter et bricoler son minitel sans problème, les serveurs étaient simples à mettre en place, on pouvait louer un serveur clé en main, … Bref, une bonne partie des possibilités actuelles avaient été mises en place.<br /> Sans doute très accessible pour les grandes entreprises.<br /> Mais il faut réaliser que si le nombre le nombre de services/sites à littéralement explosé avec l’internet par rapport au minitel, c’est que notre système national n’était sans doute pas la panacée de ce point de vue.<br /> D’ailleurs, vous dites que les info étaient disponible, je peux vous dire qu’a l’époque à l’époque, on trouvait assez peu de chose dans les librairies techniques. Il fallait contacter les services des postes qui renvoyaient vers un organisme qui s’appelait le CNET. Bref, la France quoi.<br /> Quand aux bricolages à base de minitel, ils allaient rarement plus loin que de brancher un câble sur la prise péri informatique.<br /> Même si on trouvait un peu de doc ici ou la, c’était assez limité pour le commun des mortels. Absolument rien à voir avec le côté complètement « open source » de A à Z de l’internet accessible a tout ceux qui sont prêts à lire les docs.<br /> Quand à bricoler le minitel comme on veut, non. Pour rappel, le minitel ne nous appartenait pas. Et les PTT n’encourageaient bien entendu pas ce genre de chose.<br /> Et ce n’est pas un hasard si on est passé à côté de cet aspect la, en France, on a toujours considéré les bidouilleurs comme une nuisance, pensant que la créativité ne pouvait venir que des élites formées et certifiées travaillant dans des grandes entreprises réputées sérieuses.<br /> Le modèle de l’internet à démontré que c’était une grave erreur.<br /> Et je pense que l’internet français (cout, vitesse d’adoption) est aussi du à cette histoire particulière, et reste quand même cantonné aux gens friqués, tout le monde ne peut pas se payer un abo à 15€ et un ordi à 300€, même si c’est mieux maintenant.<br /> D’ailleurs il faudrait regarder combien coutait un ordi modem + internet RTC. J’ai eu très tôt un équipement car je travaillais chez DEC en 1990 et j’en avais besoin pour « télétravailler » (mot qui n’existait pas à l’époque) avec les Etats-Unis et l’Australie, via les interconnexion internet / réseau DEC. Je me souviens juste que ça me coutait une blinde (d’abord via Transpac puis internet ou on payait à la minute), même si c’était moins cher que le téléphone international et que je limitais à quelques minutes par jour pour les mails, sans compter le prix e ma machine fournie par DEC qui coutait le prix de ma voiture (un IBM, un comble! ).<br /> Si j’utilise le convertisseur INSEE, les 15€ d’aujourd’hui sont équivalent à presque 54 francs de 1985. Ce n’était même pas une heure d’utilisation du minitel en 3615.<br /> Il était réputé à l’époque que laisser les enfants jouer avec était une bonne façon de se ruiner. Avec seulement 2 heures par jour, avec 2 mois entre les factures, je vous laisse faire le calcul.<br /> Ce dont vous parlez est tout à fait compréhensible concernant l’univers des grands groupes et des tarifs des services qui s’y pratiquent. Mais il existait aussi un autre monde.<br /> Par exemple, il faut savoir que dans certains états aux USA, l’usage des communications locales était presque gratuit. Un détail qui a beaucoup favorisé l’essor des BBS et ensuite de l’internet. Et favorisé ce milieu de bidouilleurs si créatif…<br /> Reste l’argument tout à fait concret du fait qu’un ordinateur n’est pas gratuit. Mais le minitel l’était t’il vraiment ? Non, car le fait est que la gratuité ça n’existe pas : nous l’avons payé de façon indirecte.<br /> Et surtout, il ne faut pas oublier qu’un ordinateur peut servir à bien plus de choses utiles qu’un minitel. Tout ceux qui sont devenu programmeurs parce qu’ils ont eu à l’époque un micro ordinateur comprendront ce que je veux dire.<br /> Même s’il serait présomptueux de prétendre savoir ce qu’un ordinateur national gratuit au lieu d’un minitel aurait pu changer au destin de notre pays, il n’est pas interdit d’essayer de l’imaginer. Et de se demander en quoi le manque d’ambition de ce projet à peut être changé notre avenir…
Nmut
KlingonBrain:<br /> En même temps, c’est ça qui est intéressant et enrichissant.<br /> KlingonBrain:<br /> Pas sûr, car d’autres choix technologiques existaient, même à l’époque, même en France.<br /> Oui probablement. Je ne connais pas trop les alternatives mais je pense que Transpac a toujours été le plus gros opérateur, vite soutenu par des gros groupe et utilisé pour leurs échanges de données.<br /> KlingonBrain:<br /> Le minitel, ça a quand même représenté un investissement conséquent par une entreprises d’état.<br /> Je suis d’accord qu’après coup, ça apparait comme du gâchis. Mais je n’arrive toujours pas à considérer ça comme un mauvais choix de base.<br /> KlingonBrain:<br /> Quand internet a vraiment débarqué en France, les USA avaient déjà pris une avance industrielle considérable. Et il a fallu encore du temps pour que le monde politique et industriel français prenne conscience qu’internet n’était pas juste un « amusement », voir une nuisance (téléchargement, nazi, etc…). A l’époque, on se souviens des réactions sur les plateau TV… c’était assez surréaliste.<br /> L’inertie intellectuelle a surement été trop lourde. C’est dur de lâcher un truc qui marche adopté quand même de manière très importante dans la population et les professionnels.<br /> [quote=« KlingonBrain, post:32, topic:460591 »]<br /> Certains ordinateurs de l’époque comme le ZX81 étaient relativement bon marché.<br /> Et justement, le minitel n’était pas un « terminal » aussi « basique » qu’on pourrait l’imaginer.[/quote]<br /> Dans les 1000F quand même! Je n’ai pas trouvé de référence sur le prix de revient ou le prix d’achat du Minitel, mais si tu trouves l’info je suis preneur. Je me souviens avoir utilisé un « ordinateur » qui était un minitel avec un processeur Z80 qui était compatible ZX81 et qui était à peine plus cher que le zx81, c’est d’ailleurs curieux que cela n’ai pas marché. Je suppose que les ordinateurs étaient des objets trop geek à l’époque.<br /> Le Minitel est à la base une VT100 (le terminal DEC le plus répandu à l’époque). Le micro contrôleur n’avait pas, à ma connaissance, de capacité de calcul évolué!<br /> Ta vidéo est intéressante mais ne démontre en rien une capacité autre que de la gestion d’affichage. Par contre c’est clair que les possibilités graphiques vont plus loin que ce que les 3615 permettait de faire, mais transférer une image en 1200 bauds… <br /> KlingonBrain:<br /> Sans doute très accessible pour les grandes entreprises.<br /> KlingonBrain:<br /> Même si on trouvait un peu de doc ici ou la, c’était assez limité pour le commun des mortels. Absolument rien à voir avec le côté complètement « open source » de A à Z de l’internet accessible a tout ceux qui sont prêts à lire les docs.<br /> Mon petit club d’informatique avait les plans, on a bricolé un minitel maison, on utilisait la RS232 pour le modem du minitel pour aller sur certains bbs… Rien de bien compliqué!<br /> C’est sur que ce n’était pas de l’open source, mais de toute façon, cet état d’esprit n’existait pas vraiment à l’époque, et surtout pas en France.<br /> KlingonBrain:<br /> Quand à bricoler le minitel comme on veut, non. Pour rappel, le minitel ne nous appartenait pas. Et les PTT n’encourageaient bien entendu pas ce genre de chose.<br /> Je ne sais pas si les PTT interdisait quoi que ce soit (je ne suis pas sûr qu’à l’époque la légalité m’intéressait ). Mais les minitel pouvaient être achetés.<br /> KlingonBrain:<br /> Et ce n’est pas un hasard si on est passé à côté de cet aspect la, en France, on a toujours considéré les bidouilleurs comme une nuisance, pensant que la créativité ne pouvait venir que des élites formées et certifiées travaillant dans des grandes entreprises réputées sérieuses.<br /> Pas faux.<br /> KlingonBrain:<br /> Par exemple, il faut savoir que dans certains états aux USA, l’usage des communications locales était presque gratuit. Un détail qui a beaucoup favorisé l’essor des BBS et ensuite de l’internet. Et favorisé ce milieu de bidouilleurs si créatif…<br /> Il y avait des forfaits avec communications locales gratuites relativement chers, et il fallait payer l’option en plus, et ça coutait un blinde, comme en France. En tout cas dans les années 1990 près de Chicago. Après je ne me souviens plus combien je payais…<br /> KlingonBrain:<br /> Reste l’argument tout à fait concret du fait qu’un ordinateur n’est pas gratuit. Mais le minitel l’était t’il vraiment ? Non, car le fait est que la gratuité ça n’existe pas : nous l’avons payé de façon indirecte.<br /> Ce n’était pas mon propos, juste que les couts ont drastiquement baissés mais justement ça n’est toujours pas gratuit. Bien sûr que le Minitel a été financé par les utilisateurs (et ces mêmes utilisateurs ont bien été essorés par certains services aussi!).<br /> KlingonBrain:<br /> Et surtout, il ne faut pas oublier qu’un ordinateur peut servir à bien plus de choses utiles qu’un minitel. Tout ceux qui sont devenu programmeurs parce qu’ils ont eu à l’époque un micro ordinateur comprendront ce que je veux dire.<br /> J’en fait parti (et le minitel a même impacté le début de ma carrière en tans qu’ingénieur telecom à la base)! Tout à fait d’accord en enlevant le terme « utile »!! <br /> KlingonBrain:<br /> Même s’il serait présomptueux de prétendre savoir ce qu’un ordinateur national gratuit au lieu d’un minitel aurait pu changer au destin de notre pays, il n’est pas interdit d’essayer de l’imaginer. Et de se demander en quoi le manque d’ambition de ce projet à peut être changé notre avenir…<br /> Tout à fait. Mais avec des si… <br /> Je pense que l’on ne pourra jamais avoir de conclusion définitive sur l’impact et le cout des choix passés.
KlingonBrain
Je suis d’accord qu’après coup, ça apparait comme du gâchis. Mais je n’arrive toujours pas à considérer ça comme un mauvais choix de base.<br /> Je suis globalement d’accord avec vous sur le fait que les choix techniques de départ ne sont pas les seuls coupables.<br /> D’autres facteurs comme le business model ont été très lourds de conséquences.<br /> Certes, les terminaux se sont répandus facilement grâce à la gratuité.<br /> Mais le coût beaucoup trop important à l’utilisation et la facturation à la durée en ont drastiquement limité l’usage, mais aussi et surtout étouffé le développement des services.<br /> Aussi, sur le plan technique, le système à très peu évolué dans le temps, condamnant logiquement le concept à mourir douloureusement à cause de son obsolescence.<br /> L’inertie intellectuelle a surement été trop lourde. C’est dur de lâcher un truc qui marche adopté quand même de manière très importante dans la population et les professionnels<br /> Le système était économiquement fonctionnel, mais pour un nombre limité d’acteurs et d’usages.<br /> L’explosion du web a démontré qu’il y avait un énorme besoin latent que le Minitel n’avait pas permis d’exploiter.<br /> Des besoins que les américains ont réussi à exploiter avant nous, ce qui leur a donné l’immense avance dans l’industrie des services qu’on leur connait actuellement.<br /> En France, on aimait voir le Minitel comme un succès. Mais on aurait du se poser quelques questions en ne voyant pas les autres pays nous imiter.<br /> Le Minitel est à la base une VT100 (le terminal DEC le plus répandu à l’époque). Le micro contrôleur n’avait pas, à ma connaissance, de capacité de calcul évolué!<br /> Ta vidéo est intéressante mais ne démontre en rien une capacité autre que de la gestion d’affichage. Par contre c’est clair que les possibilités graphiques vont plus loin que ce que les 3615 permettait de faire, mais transférer une image en 1200 bauds…<br /> D’après les informations que l’on peut trouver, le 8052 qui équipait les minitels était cadencé à un peu plus de 11Mhz.<br /> Sur ce type de processeur, ça représente à peu près 1 Mips avec une architecture 8 bits.<br /> Et pour la première moitié des années 80, on peut dire que c’était plutôt bon.<br /> Et ce n’est pas tout, si on regarde du côté de son circuit graphique, le Minitel est muni d’un EF9345P. Ce circuit équipait certains ordinateurs personnels de l’époque comme le Matra Alice ou le Phillips VG5000.<br /> C’est beaucoup mieux que ce que proposaient certains ordinateurs personnels comme le ZX81.<br /> Pour les démo, certes, ce n’est qu’un indicateur très imprécis de la puissance d’une machine.<br /> Mais pour en avoir programmé, je peux affirmer qu’un affichage animé demande un minimum de puissance au niveau du CPU pour balayer la mémoire écran, même si on peut parfois exploiter certaines astuces.<br /> Pour finir, les termes « terminal » et « Micro contrôleurs » peuvent cacher énormément de choses très différentes.<br /> Sur le papier, un terminal n’est pas sensé offrir une puissance de calcul. Mais est-ce parce qu’il n’en a pas ? ou parce que le firmware ne l’expose pas ?<br /> Le paradoxe, c’est qu’il faut quand même une certaine intelligence pour interpreter les données et les afficher. Donc à partir d’une certaine époque, le terminal « vraiment idiot », à part les vieilles télé, c’était devenu rare.<br /> Ce paradoxe permet d’ailleurs de comprendre pourquoi les terminaux ont eu tendance à disparaître : Parce que ça ne coûtait finalement pas beaucoup plus cher de construire de vrais ordinateurs personnels au lieu de (pas si simples) terminaux.<br /> Et si on veut savoir quel est la puissance de calcul réelle d’un équipement, il ne faut pas se fier aux données constructeur ou aux possibilités de son firmware, mais il faut l’ouvrir et étudier ses composants.<br /> De la même façon, le terme micro contrôleur peut désigner des circuits aux capacités très diverses. Certains très limités, d’autres beaucoup plus puissants.<br /> Dans les années 80 beaucoup de micro contrôleurs étaient simplement des dérivés de microprocesseurs connus intégrant une ROM et des E/S dans le même boitier.<br /> Mon petit club d’informatique avait les plans, on a bricolé un minitel maison, on utilisait la RS232 pour le modem du minitel pour aller sur certains bbs… Rien de bien compliqué! C’est sur que ce n’était pas de l’open source, mais de toute façon, cet état d’esprit n’existait pas vraiment à l’époque, et surtout pas en France.<br /> Vous aviez bien de la chance, parce que je peux constater que même aujourd’hui avec l’internet, les passionnés de reverse engineering du minitel ne semblent pas encore disposer de ces plans. Au point qu’ils sont obligés de les refaire.<br /> vtrm.net<br /> m1b-schematics.pdf<br /> 12.55 MB<br /> Mais si on parle juste de la prise péri informatique et de ce qui tournait autour, à l’époque, j’ai crée un petit serveur minitel RTC et tout un jeu d’outils. Sans docs officielles ni de plans, juste avec des infos glanées ici et la et un peu de reverse engineering.<br /> A l’époque, les infos dans les clubs informatique, il y avait ce que les gens y ramenaient, c’était au petit bonheur la chance en fonction de l’endroit et des personnes.<br /> Je suis persuadé que ça aurait été beaucoup plus loin si la communauté avait eu plus d’informations. Le minitel aurait pu connaitre des développements matériels très intéressants et des évolutions qui auraient pu lui donner un avenir.<br /> Il est dommage que l’intérêt de cette vision communautaire et d’une industrie multi polaire n’ait pas été comprise en France, car elle à fait énormément pour le développement d’internet.<br /> Mais les minitel pouvaient être achetés.<br /> Certes, mais par définition, dans une démarche communautaire, on bricole d’abord ce qu’on possède. Acheter dans l’unique but de bricoler, c’est une démarche qui n’est pas dans la logique des choses.<br /> D’ailleurs, le simple fait de ne pas pouvoir diffuser les améliorations sur autre chose que des modèles achetés aurait de toute façon limité drastiquement l’intérêt.<br /> Je ne sais pas si les PTT interdisait quoi que ce soit (je ne suis pas sûr qu’à l’époque la légalité m’intéressait ).<br /> Oh malheureux, rien que de leur parler de brancher quelque chose de « pas certifié » sur la péri informatique, t’avais l’impression qu’ils allaient appeler le GIGN.<br /> Hein, bidouiller ? Vous avez dit quoi, pouvez répéter ?<br /> J’en fait parti (et le minitel a même impacté le début de ma carrière en tans qu’ingénieur telecom à la base)! Tout à fait d’accord en enlevant le terme « utile »!<br /> Je peux comprendre que pour ceux qui ont bossé la dedans, la façon dont le minitel à fini et sa réputation actuelle, ça n’est ni positif, ni constructif.<br /> Pas forcément une bonne idée non plus, car à tout jeter à la benne ainsi, il y a sans doute de bonnes idées qui ont été enterrés un peu vite.
Nmut
KlingonBrain:<br /> […] EF9345P […]<br /> Il faut forcément un controleur d’affichage! On a tendance à l’oublier maintenant parce que les GPU discrets ou intégrés intègrent tous le(s) DAC et les controleurs.<br /> KlingonBrain:<br /> Mais pour en avoir programmé<br /> Ah, la grande époque ou pour afficher un semblant de fenêtre il fallait 1000 lignes de code et 1 journée de boulot! Quelle avancée quand on a eu les premières librairies graphiques ou X en Pascal, ADA et C (le Turbo C sure PC, hummmm! ). Je vois que l’on a du commencer a se bousiller les yeux sur les écrans plus ou moins à la même époque! <br /> KlingonBrain:<br /> Donc à partir d’une certaine époque, le terminal « vraiment idiot », à part les vieilles télé, c’était devenu rare.<br /> C’est l’évolution logique. Les systèmes centralisés avaient de gros avantages du point économiques et d’efficacité. Paradoxalement, même si on voit pas mal ré-apparaitre des clients légers, les évolutions de la rapidité et de la disponibilités des réseaux n’ont rien pu faire face au cout « ridicule » d’un PC, à sa puissance et à sa flexibilité.<br /> KlingonBrain:<br /> Vous aviez bien de la chance<br /> J’en ai discuté avec quelques « vieux » comme moi et certains se souviennent de magazines qui donnaient des infos, peut-être pas les plans mais au moins les synoptiques et les composants…<br /> Mes souvenirs ne sont pas très précis la dessus, je n’ai pas du beaucoup m’y intéresser (par contre les décodeurs C+ … :-* ).<br /> KlingonBrain:<br /> Mais le coût beaucoup trop important à l’utilisation et la facturation à la durée en ont drastiquement limité l’usage, mais aussi et surtout étouffé le développement des services.<br /> Pour moi, ce n’est pas un facteur essentiel, internet était aussi facturé à la minute et beaucoup de services étaient payant au départ. C’est effectivement le coté « américain » qui a évolué et amené le financement par la pub et les forfaits fixes, mais seulement à l’arrivée de certaines évolutions technologiques majeurs comme l’ADSL pour aboutir au modèle actuel.<br /> Edit: je regarde nos échanges et je pense que l’on pourrit un peu le forum avec nos trucs de vieux un poil hors sujet, non? Je me demande si nos proses fleuves sont lues!!!
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