« Le lendemain du jour où on lance Free Mobile, ça marche », a ainsi affirmé Xavier Niel au quotidien. Le réseau cellulaire du futur quatrième opérateur dépasserait déjà largement les 27 % de population couverte, selon ses sources industrielles. « La qualité et le débit sont excellents, » ajoute le vice-président d'Iliad, qui explique que Free « a ajouté dans le réseau des boitiers de leur fabrication pour gagner en puissance et en qualité ».
Les antennes relais fleurissent effectivement sur tout le territoire. En atteste une carte qu'a confectionné un internaute à partir des données publiques de l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR), et le nouveau réseau GSM qu'on capte en zone couverte, identifié pour l'heure par le numéro 208-14 ou 208-15, attribué par l'ARCEP.
Un autre internaute s'est ainsi rendu au pied d'un nouveau relais, où il a découvert un équipement compact et moderne de Nokia Siemens Networks. Celui-ci serait d'ailleurs déjà prêt pour la 4G, si l'on en croit la documentation de l'équipementier.
Pour le reste de la population, Free a pour rappel conclu un accord d'itinérance avec Orange.
Il ne reste donc plus à Free Mobile qu'à préparer son lancement commercial. L'opérateur, qui dispose désormais de son propre siège social « au cœur de Paris », a pour ce faire recruté près de 1000 collaborateurs, dont 800 sont dédiés au service client.
Et Xavier Niel de conclure : « La France est le pays occidental le plus agressif sur les tarifs de l'Internet haut débit. Nous voulons qu'il le devienne aussi sur le mobile, où il est l'un des plus mauvais. » Pour le contenu de l'offre en revanche, il n'y a toujours rien de mieux à se mettre sous la dent que d'innombrables rumeurs et spéculations.