Le premier smartphone de Nothing semble accumuler les problèmes matériels et logiciels alors que les premiers exemplaires commencent à être expédiés chez ses clients.
Nothing aura décidément réussi sa communication : il est impossible de passer à côté du lancement du Nothing Phone (1) ces derniers jours.
Quelques bugs présents dans les premiers exemplaires du Nothing Phone (1)
Le premier smartphone de la jeune marque créée par Carl Pei, co-fondateur de OnePlus, a fait sensation chez les testeurs, et notamment dans nos colonnes, même si nous avons relevé quelques bugs et problèmes logiciels présents dans notre unité de test.
Les problèmes semblent pourtant bien plus nombreux à en lire les retours des différents utilisateurs ayant déjà le Nothing Phone (1) en main.
D'un point de vue logiciel, quelques possesseurs ont pu expérimenter des lenteurs après le déverrouillage de l'appareil, mais aussi des problèmes de connectivité avec le Bluetooth embarqué de l'appareil. Si ces derniers peuvent être partiellement corrigés en désactivant, puis en réactivant les médias et appels en Bluetooth dans les réglages de l'appareil, ils reviennent rapidement après.
On ne sait pas encore quand Nothing proposera une mise à jour logicielle pour régler définitivement ces deux bugs particulièrement ennuyeux.
Un design original enlaidi par des pixels morts et de l'humidité
Plus embêtant encore, certains exemplaires du Nothing Phone (1) pâtissent de problèmes matériels sérieux.
De nombreux utilisateurs se plaignent notamment de la présence d'un pixel mort juste au-dessus de la caméra avant intégrée à l'écran. Pour le moment, Nothing n'a pas donné d'explications ou proposé de solution aux clients qui sont touchés par ce problème.
De même, un acheteur a constaté la présence d'humidité sous le capteur photo arrière de son Nothing Phone (1), et ce, malgré la certification IP53 qui indique normalement que le smartphone est protégé contre les infiltrations d'eau. Cette fois, la marque a été prompte à réagir et un modèle de remplacement a été immédiatement envoyé au client.
Enfin, le Nothing Phone (1) semble rencontrer quelques problèmes de calibrage avec une teinte verte sur l'écran lors de l'utilisation. Problème matériel ou simplement logiciel, il est encore trop tôt pour le dire, mais Nothing a été alerté par de nombreux tweets à ce sujet. Ne reste plus qu'à attendre une réponse de sa part à ce sujet.
- Design réussi
- L’interface Glyph rapidement indispensable
- Superbe écran OLED 120 Hz
Nothing voulait révolutionner le marché des smartphones avec son Phone (1). Sans réinventer la roue, la jeune marque londonienne de Carl Pei a su apporter un certain vent de fraîcheur. On le constate évidemment à travers l’interface Glyph qui lui donne un air différent des autres, mais qui permet aussi de changer (un peu) nos habitudes d’utilisation.
Nothing construit encore son image de marque en s’inspirant assez clairement d’Apple. Le travail des designers ne s’est pas arrêté à la conception du Phone (1), dont l’esthétisme est assez indéniable (mais chacun ses goûts). L’emballage du smartphone et la forme du bloc de charge (vendu séparément) ont été étudiés pour proposer quelque chose de différent (et de différenciant) aux utilisateurs.
Enfin, pour ce qui est des caractéristiques techniques, le smartphone s’inscrit parfaitement dans le segment milieu de gamme en ne faisant pas vraiment mieux que ses concurrents, mais en ne faisant pas moins bien non plus. Quant à Nothing OS, la surcouche tout en légèreté du constructeur sublime déjà l’expérience Android.
Nothing voulait révolutionner le marché des smartphones avec son Phone (1). Sans réinventer la roue, la jeune marque londonienne de Carl Pei a su apporter un certain vent de fraîcheur. On le constate évidemment à travers l’interface Glyph qui lui donne un air différent des autres, mais qui permet aussi de changer (un peu) nos habitudes d’utilisation.
Nothing construit encore son image de marque en s’inspirant assez clairement d’Apple. Le travail des designers ne s’est pas arrêté à la conception du Phone (1), dont l’esthétisme est assez indéniable (mais chacun ses goûts). L’emballage du smartphone et la forme du bloc de charge (vendu séparément) ont été étudiés pour proposer quelque chose de différent (et de différenciant) aux utilisateurs.
Enfin, pour ce qui est des caractéristiques techniques, le smartphone s’inscrit parfaitement dans le segment milieu de gamme en ne faisant pas vraiment mieux que ses concurrents, mais en ne faisant pas moins bien non plus. Quant à Nothing OS, la surcouche tout en légèreté du constructeur sublime déjà l’expérience Android.
Source : Beebom