Un club européen pour galvaniser les start-up et les conseiller

22 mars 2013 à 11h56
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La Commission européenne entend galvaniser les forces vives du continent en créant un club autour des meilleures réussites de l'entrepreneuriat Web et high-tech. Objectif : aider les jeunes à se lancer.

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« La plupart des gens pensent à la Silicon Valley lorsqu'on parle de technologie et d'entrepreneuriat », remarque la Commission européenne. Pour changer ces habitudes, l'institution « veut que les jeunes Européens soient inspirés par les entrepreneurs locaux, pour que leurs idées se développent et restent sur le continent ». Afin d'y contribuer, elle annonce la création du Startup Europe Leaders Club.

L'objet de ce club est de regrouper des stars de l'industrie du numérique européenne pour qu'ils prodiguent leurs conseils avisés aux entrepreneurs en herbe. Citons pêle-mêle la présence de Kaj Hed, président de et détenteur de 70% de Rovio (Angry Birds), Daniel Ek et Martin Lorentzon, co-fondateurs du service de streaming audio Spotify, ou encore Niklas Zennström, cofondateur de Skype et Kazaa. Joanna Shields, à la tête de la Tech City de Londres, soit le quartier dédié aux start-up du pays, fait également partie de l'équipe.

Pour Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la société numérique auprès de la Commission, et instigatrice du projet, parmi « les meilleures sociétés high-tech et Internet sont nées en Europe, et je souhaite que le monde le sache. Je veux que les jeunes entrepreneurs puissent d'inspirer de ces modèles, et qu'ils bénéficient d'un vrai marché unique du numérique pour y faire fructifier leurs idées ».

Le premier volet d'un projet plus vaste

Le Startup Europe Leader Club pose la première pierre du programme Startup Europe, lequel a pour mission d'accélérer et de connecter les écosystèmes entrepreneuriaux européens en six étapes. Les autres éléments de ce plan sont axés autour des partenariats, comprenant mentoring et expertise, des forums pour sensibiliser les porteurs de projets sur l'existence des accélérateurs de start-up. Mais aussi des réseaux de financement participatif pour lier les plateformes existantes et, enfin, une campagne d'information pour les capital-risqueurs portée sur les succès de certaines start-up. Avec l'idée sous-jacente de les inciter à investir.

La Commission européenne entend également œuvrer en faveur du développement des plateformes de formation en ligne, « afin de lutter contre la pénurie de développeurs Web ». Elle envisage en outre d'étudier la possibilité de jumeler des professionnels expérimentés avec des jeunes entrepreneurs dans le but de faciliter la transmission des savoirs et des bonnes pratiques.

L'institution rappelle que 45% des Européens souhaiteraient « être leur propre patron s'ils le pouvaient », un chiffre à pondérer au regard des motivations de chacun, mais qui selon la Commission donne un éclairage sur le degré de motivation des individus à entreprendre. Et de souligner qu'aux États-Unis, trois millions d'emplois sont créés chaque année grâce aux start-up, un niveau que l'UE souhaiterait bien sûr égaler.


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