Un député s'inquiète des effets des réseaux sociaux sur la violence à l'école

Olivier Robillart
Publié le 15 septembre 2011 à 15h08
Christian Ménard (UMP) vient d'attirer l'attention du ministre de l'Education nationale sur les risques « démultiplicateurs des réseaux sociaux » dans les problèmes de violence à l'école. Le député du Finistère revient donc sur le contrôle de réseaux sociaux comme Facebook. Une idée déjà évoquée par le gouvernement mais difficile à mettre en œuvre.

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Dans une question adressée au ministre de l'Education nationale, le député Christian Ménard demande à obtenir plus d'informations au sujet des mesures préconisées par le gouvernement en matière de contrôle des phénomènes violents chez les écoliers. Il précise : « Outre la prévention nécessaire, la demande de fermeture systématique du compte des auteurs de harcèlements a été avancée, mais ces procédures sont complexes à mettre en place ».

En effet, en mai dernier, le ministre Luc Chatel avait annoncé qu'il comptait faire fermer les comptes Facebook d'élèves « convaincus de harcèlement sur le réseau » Facebook. Pour cela, l'Education nationale souhaitait passer un partenariat avec l'Office central de lutte contre la cybercriminalité.

Peine perdue puisque quelques jours après, faute d'accord complet, l'Elysée avait fait le choix de mettre en place « une campagne d'information nationale à l'automne, à partir d'un site Internet spécifique ». De même, le site du chef de l'Etat précisait que des « procédures seront mises en place pour traiter les cas de harcèlement avéré. Un guide sera élaboré présentant notamment les procédures à suivre pour traiter les cas de harcèlement entre élèves sur Internet ».

De son côté, le député Ménard considère que certaines applications « sont susceptibles de porter hors de l'enceinte scolaire les faits de harcèlements (exclusion du groupe, par exemple) en s'insinuant dans les autres milieux de vie de l'enfant, le cernant où qu'il soit ».

Reste donc à savoir quelle sera, cette fois-ci, la réaction du Gouvernement d'autant que Facebook indique déjà les motifs pour lesquels il peut être amené à prendre des sanctions sur une page dédiée aux « bonnes pratiques ». On y retrouve les menaces à autrui, la promotion du suicide, la violence, la nudité, le spam... mais également le harcèlement.
Olivier Robillart
Par Olivier Robillart

Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic. Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction. J’ai également pris la fâcheuse habitude de distribuer aux lecteurs leur dose hebdomadaire de troll via la Clubic Week.

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