Asus annonce finalement la commercialisation de son écran Ultra HD à la fois abordable et qualitatif, le PB279Q.
Premier à avoir diffusé un moniteur Ultra HD auprès du grand public, en distribuant le Sharp PN-K321 jusqu'alors réservé aux professionnels sous l'appellation PQ321, Asus est le premier à démocratiser l'UHD sans recourir à une dalle TN.
Asus a effectivement annoncé la commercialisation du PB279Q, qu'il a présenté il y a six mois au Computex 2014, mais dont le prix n'était pas encore connu.
Après l'avènement du moniteur à 3 500 euros de Sharp, de multiples fabricants ont mis sur le marché des écrans UHD abordables vendus 550 à 800 euros. Toutes les marques ont pour ce faire exploité une dalle TN de 28 pouces produite par TP Vision, reposant sur une technologie acceptable, mais la moins qualitative du marché.
L'Asus PQ279Q étrenne quant à lui une nouvelle dalle AHVA de 27 pouces, l'Advanced Hyper Viewing Angle étant l'équivalent chez AU Optronics de l'IPS chez LG ou du PLS chez Samsung, trois technologies concurrentes parmi les meilleures du marché. Le communiqué parle d'ailleurs d'IPS, probablement par souci de simplification. L'écran fonctionne sur 10 bits par canal (1024 nuances par canal RVB donc 1,07 milliard de couleurs, au lieu de respectivement 256 et 16,7 millions sur la plupart des écrans) et restitue 100 % de l'espace colorimétrique sRGB.
Il dispose de 4 entrées HDMI, limitées à 30 Hz en UHD pleines couleurs, mais aussi et surtout d'une entrée DisplayPort 1.2 et d'une entrée mini DisplayPort 1.2, compatibles 60 Hz. Le temps de réponse de 5 ms et la luminosité maximale de 300 cd/m² sont dans la norme, mais le taux de contraste statique n'est malheureusement pas communiqué.
Cet Asus PB279Q sera disponible en France à la fin du mois de décembre au prix public de 800 euros, c'est-à-dire au prix de certains écrans UHD à dalle TN. Un bon rapport prix/prestation pour ceux qui sont pressés d'adopter l'Ultra HD, avant qu'elle ne se démocratise, sans pour autant renoncer à la qualité.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
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