Asus a profité en juin 2014 du Computex pour présenter trois nouveaux moniteurs haut de gamme : un Ultra HD abordable, un Ultra HD très haut de gamme et un WQHD G-Sync.
Mise à jour : Asus a annoncé la commercialisation du PA328Q à un prix étonnement bas. L'article a été modifié en conséquence.
Asus PB279Q : un Ultra HD abordable mais sans dalle TN
Asus a profité du Computex 2014 pour présenter deux moniteurs Ultra HD. Il a tout particulièrement dévoilé un modèle abordable qui, contrairement à tous ses concurrents (et même que son frère), ne repose pas sur la dalle TN de 28 pouces de TP Vision.
Cet Asus PB279Q étrenne effectivement une nouvelle dalle AHVA de 27 pouces. L'Advanced Hyper Viewing Angle est l'équivalent chez AU Optronics de l'IPS de LG et du PLS de Samsung. Comme son nom l'évoque, ce procédé offre des angles de vision aussi larges de 178° sur les deux axes. La dalle restitue en l'occurrence 1,07 milliard de couleurs (10 bits) et 100% de l'espace colorimétrique sRGB avec un taux de rafraichissement de 60 Hz et un temps de réponse honorable de 5 ms.
L'écran dispose d'une entrée DisplayPort 1.2 et d'une entrée mini DisplayPort 1.2, qui prennent en charge l'Ultra HD à 60 Hz. Si les quatre entrées HDMI 1.4 plafonnent quant à elles à 30 Hz dans cette définition, elles permettent d'afficher simultanément quatre sources Full HD.
L'Asus PB279Q sera disponible dans le monde entier au troisième trimestre 2014 (c'est-à-dire entre le 1er juillet et le 30 septembre) pour un prix « bien en dessous des 1000 dollars », sans plus de précision.
Asus ProArt PA328Q : l'IGZO arrivé à maturité
Asus a par ailleurs annoncé le ProArt PA328Q, un écran Ultra HD haut de gamme destiné aux créatifs. Il succède au PQ321, premier moniteur Ultra HD grand public, annoncé un an plus tôt au même endroit.
Il hérite très certainement de la dalle IGZO Sharp sur laquelle reposent tous les moniteurs Ultra HD de 31,5 pouces, mais il revendique cette fois une plus grande fidélité des couleurs, la dalle étant calibrée en usine pour offrir un delta E inférieur à 2 (faible écart entre la couleur demandée et la couleur effectivement affichée). Il restitue lui aussi 1,07 milliard de couleurs (10 bits) et 100% de l'espace colorimétrique sRGB.
Il bénéficie enfin d'une électronique améliorée, grâce à laquelle il dispose non seulement d'entrées DisplayPort 1.2 et mini DisplayPort 1.2, mais aussi d'une entrée HDMI 2.0, prenant en charge l'Ultra HD à 60 Hz. On trouve aussi une entrée HDMI 1.4, une entrée MHL 3.0, qui plafonnent à 30 Hz en Ultra HD, et un hub USB 3.0 à quatre ports.
Mise à jour : Initialement attendu pour le quatrième trimestre 2014, l'Asus ProArt PA328Q a pris quelques semaines de retard. Asus vient d'annoncer qu'il serait disponible en France courant février. Il en a pour l'occasion révélé le prix, et nous a réservé une excellente surprise, puisqu'il ne sera vendu que 1 500 euros. Son prédécesseur, pourtant moins qualitatif sur le papier (pas de pré-calibration en usine), était vendu 2 000 euros de plus !
Asus ROG Swift PG278Q : un G-Sync natif
Asus a enfin re-présenté le ROG Swift PG278Q, qu'il avait déjà dévoilé en début d'année au CES 2014. L'occasion de finalement en découvrir le prix et la date de lancement.
Cet écran WQHD (2560 x 1440 pixels) de 27 pouces est le premier modèle du fabricant à intégrer d'origine la solution Nvidia G-Sync. Ses précédents modèles, les VG248QE et VG278H, devaient être bidouillés par l'utilisateur ou par le revendeur. Capable de synchroniser jusqu'à 144 Hz son taux de rafraichissement avec celui d'une GeForce GTX, il sera donc disponible en France et en Europe à partir du mois de juillet au prix public de 800 euros.
Interrogé sur l'adoption d'Adaptative-Sync, l'équivalent standardisé du G-Sync, Asus a botté en touche en répondant que la solution de son partenaire Nvidia restait à ce jour la meilleure.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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