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Grado Labs ZR60
L'histoire du new-yorkais John Grado et de ses casques est longue. Et si le fabricant peu connu du grand public existe toujours aujourd'hui, c'est que ses produits sont très appréciés des spécialistes. Nous testons ici le modèle d'entrée de gamme de la collection Prestige, le SR60.Le Grado Labs SR60
Présentation et ergonomie
Attention, il ne s'agit pas ici de la dernière version baptisée SR60i mais de la première SR60 classique. Rien à voir avec quelque chose d'iphonesque, le « i » vient ici pour signaler que Grado a modifié le design de la chambre des transducteurs, supposé apporter un meilleur contrôle dans les parties hausses et basses du spectre. Seulement la marque n'ayant pas de service de presse, nous avons dû faire avec un modèle personnel vieux de 10 ans ! L'essentiel reste là, à savoir un design rétro minimaliste mais fonctionnel : deux gros écouteurs avec d'énormes coussins de mousse (8,5 cm de diamètre), un arceau en plastique souple et deux tiges de métal pour assembler le tout. Les écouteurs pivotent à 360° autour de leur tige et coulissent pour adapter la taille de l'arceau.


Il s'agit ici d'une série SR, les gros écouteurs en mousse pivotent à 360°, tournant autour d'une simple tige en métal
Le casque, très léger (132 g) et confortable, se fait rapidement oublier. D'autant que les écouteurs ouverts n'altèrent en rien l'acoustique ambiante. Alors là clairement, si vous recherchez du fermé, passez votre chemin : le SR60 n'isole pas du tout, ni dans un sens ni dans l'autre (vos voisins entendent votre musique). Un casque ouvert et originellement conçu pour de la Hi-Fi, donc des écoutes prolongées. Mais pas trop prolongées non plus, parce qu'à la longue, les mousses chauffent un peu les oreilles. Petit aspect avec lequel il faudra composer : le Grado SR60 possède un câble imposant, à la fois en longueur (2,1 m de la fiche aux écouteurs) et en section (5 mm). Et le casque n'est pas pliable.



L'arceau est bien maigre, mais ça n'est pas un problème tant le casque est léger. En revanche, le câble long et épais ne se prête pas trop au nomadisme...
Quid de l'audio ?

Conclusion
Pour une écoute nomade au sens moderne du terme, le SR60 de Grado souffre de deux défauts : l'absence d'isolation et le câble de 2 m. Mais comme certains préfèrent tout de même les casques ouverts, le SR60 trouve sa place ici. Et quelle place ! En effet, les défauts du SR60 sont d'emblée compensés par des qualités hors normes, qu'on ne trouve en tout cas pas dans cette gamme de tarif (environ 100 €) mais plutôt au double. Le Grado Labs SR60 est précis, doux et dynamique à la fois, si agréablement aéré et ample dans l'image sonore qu'il renvoie. Bref, pour ceux qui aiment les casques fermés, tant pis, mais pour les autres le SR60 est un choix de premier ordre !
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