Kodi 16.0, nom de code « Jarvis », approche à grands pas. L'équipe en a publié hier la première Release Candidate, c'est-à-dire une version quasi définitive. L'occasion de découvrir les principaux apports de la future mise à jour majeure de ce célèbre lecteur multimédia tout-en-un.
L'équipe de développement de Kodi a adopté la vision RERO, release early, release often, qui consiste à sortir fréquemment des mises à jour itératives, plutôt que des refontes complètes occasionnellement. Version après version, les développeurs poursuivent donc le chantier de modernisation du code (Kodi a démarré sa carrière sur Xbox il y a près de 15 ans), pour le rendre plus stable et plus pérenne, tout en lui apportant quelques nouveautés bienvenues.
En l'occurrence, la nouveauté la plus concrète est la prise en charge de la pression longue dans l'interface, c'est dire. En fait cette amélioration est loin d'être aussi anodine qu'il n'y parait. Elle permet effectivement d'accéder au menu contextuel avec n'importe quelle télécommande. D'innombrables possesseurs de Raspberry Pi utilisent Kodi avec la télécommande de leur téléviseur par le biais du HDMI CEC, et ils ne pouvaient accéder à ces menus de cette manière.
Jarvis inaugurera par ailleurs un moniteur d'événements, qui permettra notamment d'identifier quels films et séries ne sont pas identifiés afin de les ajouter manuellement à la bibliothèque. Dans le même registre, Kodi demandera s'il faut ajouter une source à la bibliothèque musicale dès son ajout.
Kodi 16.0 accueille en outre une plateforme de traitement numérique des signaux audio, qui ouvre la voie à des extensions tels qu'un égaliseur, un compresseur ou encore un effet de surround virtuel.
Les autres améliorations se font essentiellement sous le capot. La nouvelle version exploite notamment DirectX 11. Elle « améliore grandement » la lecture vidéo et audio en général, sans plus de précision. Idem pour la réception de la télévision et pour l'enregistreur numérique, « amélioré massivement », qui prend en charge la programmation d'enregistrements récurrents pour des séries.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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