Kodi a finalement été intronisé. La solution multimédia XBMC adopte comme prévu un nouveau nom avec la publication, à la veille de Noël, de la version 14.0.
En préparation depuis six mois, et suite à de multiples versions préliminaires, « Helix » a été finalisé et publié. Le passage au numéro de version 14.0 est pour commencer l'occasion de passer du nom XBMC à celui de Kodi, une nouvelle marque à part entière. L'appellation originelle est héritée de la Xbox de première génération, sortie il y a plus de dix ans, en 2001. Le sigle signifiait alors Xbox Media Center et convenait parfaitement à ce homebrew qui n'était proposé qu'aux possesseurs de Xbox hackées (au sens noble du terme).
Avec le temps XBMC s'est emparé de multiples plateformes (Windows, Linux, OS X, iOS, Android), mais il a déserté malgré lui les Xbox. Il est toujours maintenu pour la première console de Microsoft, mais plus par l'équipe officielle.
Des améliorations dans tous les domaines, mais peu de nouveautés
Kodi 14.0 nom de code Helix apporte quoi qu'il en soit diverses améliorations :
Kodi repose désormais sur FFmpeg 2.4.4 et accueille à ce titre la prise en charge du HEVC, le codec de l'ère Ultra HD. Le décodage matériel de ce codec n'est pas encore à l'ordre du jour, ce qui limitera dans un premier temps son utilisation à de puissants ordinateurs multimédia.
En termes de bibliothèque multimédia, soit la partie émergée de l'iceberg, Kodi bénéficie d'une nette amélioration des performances d'indexation. Les fonctions de client et de serveur UPnP ont par ailleurs été optimisées (meilleure interopérabilité).
La version 14.0 accueille une interface « Re-Touched » encore mieux adaptée aux écrans tactiles d'appareils mobiles que l'interface « Touched » proposée jusqu'à présent.
Sur Android, la prise en charge du décodage matériel a été améliorée, l'application est compatible avec un plus grand nombre de puces.
Sur Windows, le décodage matériel DXVA a été amélioré, et enfin sur Linux avec puce Intel, l'application assure le désentrelacement de la télévision de manière matérielle.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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