Au suivant ! Twitter licencie à nouveau massivement

Samir Rahmoune
Publié le 27 février 2023 à 14h30
© Shutterstock x Clubic.com
© Shutterstock x Clubic.com

Les effectifs continuent de bouger au sein de Twitter, où de nouveaux salariés ont été renvoyés !

Le réseau social ne va plus compter beaucoup de salariés à ce rythme. Elon Musk, qui avait déjà taillé violemment dans les effectifs à son arrivée, a mené une nouvelle campagne de licenciement au sein de Twitter

200 salariés à la porte

On le sait, Twitter n'est pas au mieux financièrement. Déjà fragile à l'époque de Jack Dorsey, l'entreprise connaît des difficultés supplémentaires sous l'ère d'Elon Musk. La faute évidemment à des revenus publicitaires en baisse, même si de nouveaux contrats ont pu être passés en 2023. Alors quelle solution pour éviter un trop grand déséquilibre dans les comptes ? La direction a, semble-t-il, une réponse toute faite : les licenciements.

On avait ainsi déjà vu les effectifs être réduits de moitié au moment du rachat par l'ancien homme le plus riche du monde. Depuis, de nouveaux congédiements sont annoncés au compte-gouttes, de manière régulière. Mais c'est une nouvelle étape qui a été passée en fin de semaine dernière au sein du réseau social. Selon le New-York Times, samedi dernier la direction aurait décidé de mettre à la porte au moins 200 collaborateurs.

Du personnel encadrant en moins

Une masse importante quand on sait à quel point le personnel a été réduit à la portion congrue ces derniers temps chez Twitter. Selon Elon Musk, l'entreprise comptait le mois dernier environ 2 300 personnes. Les licenciements opérés représentent ainsi une réduction de près de 10 % de la masse salariale.

D'après le média américain, ce seraient des chefs de projets, des ingénieurs et des data scientists qui auraient cette fois perdu leur emploi. Des personnes qui travaillaient dans le secteur du machine learning, et qui assuraient la fiabilité du site.

Mais si ces départs en nombre vont pouvoir faire respirer la trésorerie du réseau social, Twitter ne tire-t-il pas un peu trop sur la corde ? Restera-t-il encore assez de personnes par exemple en cas de panne pour assurer le retour rapide à la normale ? Les prochains mois devraient pouvoir apporter quelques réponses.

Source : Reuters

Samir Rahmoune
Par Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les questions énergétiques, et l'astronomie. Souvent un pied en Asie, et toujours prêt à enfiler les gants.

Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Rejoignez la communauté Clubic
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.
Commentaires (10)
Freya

Que tu tailles dans l’administratif ou les RH pour économiser, pourquoi pas, mais quid des ingénieurs et de l’ingénierie qui se trouvera orpheline des (meilleurs) éléments techniques, j’espère de tout cœur qu’ils seront dans une merde interstellaire lorsque Twitter tombera bien en rade. Il fera donc comme il l’a fait au début, rappeler à la rescousse certaines personnes après les avoir virées, et qui je l’espère l’enverront royalement chier comme il se doit.

bennukem

S’ils n’avaient pas été viré dans la première vague c’est justement que leurs cas devaient être analysés avant décision. Mais même avec ces 200 en moins, il en reste certainement un bon paquet.

Faut-il avoir 100 gars pour savoir comment configurer le serveur http ? Certainement pas. Il faut aussi penser qu’il y a certainement une mutualisation des ressources entres les différentes boites d’elon M.

Qui puis est, la sous traitance est aussi envisageable

Blap

Dis moi que tu ne travailles pas dans la tech, sans me dire que tu ne travailles pas dans la tech

vidarusny

Bah comme il sera bientôt seul sur sont réseau social… 2 personnes devrait suffire ! (l’un pour le café su patron, l’autre pour le ménage).

(C’est une blague !)

Maraut

2 + le E.M. cela fait 3
Mais E.M. se renseigne pour savoir comment fonctionne la cafetière… (et hop, un de moins)

userresu

Soit tu envoies chier… soit tu négocies un très bon salaire pour revenir si tu es vraiment dans la m**** suite au licenciement
Mais si tu peux les envoyer chier ; oui faut envoyer péter car ce serait vrmt du foutage de g***le

bennukem

ni pour, ni contre, bien au contraire

Zimt

Comment peut-il réclamer un engagement sans limite de ses employés, après de tels informations ??
On peut m’expliquer svp ?

Nan mais franchement, imaginez que vous êtes à fond, vous avez très probablement sacrifié votre vie sociale (comble) et votre famille, puis vous arrivez un matin → « Vous avez reçu un email » …

MattS32

Si des gens des autres boîtes peuvent bosser pour Twitter en plus, c’est qu’ils en avaient encore sous la pédale… Sauf que c’est pas le genre de la maison… Donc peu probable.

De plus d’un point de vue légal, mutualiser des employés entre entreprises indépendantes, c’est au mieux très bancal, au pire complètement illégal…

Virer des gens pour les remplacer par des sous-traitants, ça ne fait pas faire des économies, bien au contraire, dans l’ingénierie un sous-traitant coûte bien plus cher qu’un salarié, on n’est pas sur des métiers non qualifiés où le combo sous-traitance + travailleurs indépendants permet d’exploiter la misère pour avoir de la main d’œuvre précaire à pas cher…

Management par la peur… Ceux qui restent ont peur d’être dans la prochaine fournée, donc acceptent tout.

Le problème en faisant comme ça par contre, c’est que ne reste que ceux qui sont prêts à tout accepter pour rester chez Twitter… Donc en gros soit des gens vraiment très fan de la boîte, soit des gens conscients qu’ils auront du mal à trouver un autre job (donc pas les meilleurs…).

vonkar

vous le critiquez, mais vous ne critiquez jamais celui qui a vendu et forcé la vente alors que Musk n’en voulait plus.