Google Maps devient enfin un logiciel de guidage GPS gratuit digne de ce nom en France, succédant ainsi à son rival Ovi Maps de Nokia. Lancée en octobre 2009 aux États-Unis, l'application Google Maps Navigation avait fait déjà fait son apparition sur les smartphones Android par le biais d'une mise à jour, y compris en France, mais elle n'était pas accessible, jusqu'à aujourd'hui.
« Navigation » offre donc dès à présent de véritables instructions vocales en français et en temps réel, et non un simple guidage pas à pas tel que celui qu'on trouvait d'ores et déjà dans « Maps ». L'ergonomie de cette application séparée a été adaptée à une utilisation au volant, avec de gros boutons, et plusieurs vues sont comme prévu proposées, de la vue plan conventionnelle à Street View en passant par la vue satellite.
Le logiciel de guidage profite des fonctions propres à Maps, telles que l'info trafic, la recherche par catégorie (par exemple « restaurant ») ou encore la « Recherche vocale », également lancée en France aujourd'hui. Elle souffre de la même lacune : les cartes sont téléchargées à la volée et les itinéraires sont calculés du côté des serveurs de Google, il faut donc être connecté à intervalle régulier pendant son parcours pour pouvoir profiter du guidage.
Google Maps Navigation est d'ores et déjà accessible aux détenteurs d'un smartphone Android en version 1.6 ou ultérieure. Pour y accéder, il suffit de s'assurer que l'application Google Maps est à jour, par le biais de l'Android Market.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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