Test Corsair TC100 Relaxed : le fauteuil gaming Corsair bon marché

Dans la foulée du K-Seat Oxygen XL du Français The G-Lab, nous testons un autre modèle de siège gaming « relativement » bon marché. Cette fois, c’est l’Américain Corsair qui s’y colle et vous allez voir qu’entre les deux, notre cœur ne balance pas, mais alors pas du tout.

Elle est où la notice M. Corsair ?

Une fois encore, c’est un bon gros carton que nous livre le Men in Brown d’UPS. Le pauvre, il est seul pour déplacer un paquet qui dépasse sans trop de problèmes les 25 kg : il y avait pourtant bien écrit « ne pas porter seul » sur le carton ! Nous l’aidons et, tant bien que mal, voilà cette grosse boîte qui trône au milieu de la pièce. Inutile de se faire prier, c’est parti pour un tour de cutter.

À l’intérieur du carton, les différents éléments sont très bien protégés avec d’épaisses mousses pour s’assurer qu’ils nous parviennent tous en bon état. Une plaque – que l’on ouvre et referme sans avoir besoin de tout découper – contient la visserie, mais Corsair semble avoir oublié de fournir une notice. Même le plus basique meuble Ikea en contient une. Pas très sérieux.

Le petit kit avec la visserie est bien pratique, facile à refermer © Nerces pour Clubic

« Une seule vis pour les assembler tous… »

Le carton est ouvert, tous les éléments sont maintenant éparpillés dans la pièce et la visserie est clairement identifiée… En même temps, ce serait à la portée du plus bête des gamers : Corsair a eu la joyeuse bonne idée de tout faire avec un seul filetage. La société livre donc seize vis strictement identiques pour le montage de son bébé et leur ajoute quatre vis « spare » des fois que.

Ensuite, c’est donc vers Internet qu’il faut se tourner pour télécharger le « Quick Start Guide » ou se lancer directement, sans assistance, car il faut admettre que ce n’est pas non plus très compliqué à assembler cette histoire. Comme toujours, les choses débutent par l’étoile sur laquelle on fixe très simplement les cinq roues. Là encore, il est très simple de les démonter par la suite, si besoin.

L'ensemble est pratiquement monté © Nerces pour Clubic

La pièce centrale doit alors être fixée sous l’assise et les deux accoudoirs également. Il s’agit de l’étape la plus longue, celle qui nécessite le plus de vis. On peut ensuite insérer le vérin dans l’étoile et retourner l’assise pour la faire reposer sur ce même vérin. L’ensemble du TC100 Relaxed est alors solidaire et il ne reste plus qu’à monter la dernière pièce.

Le dossier glisse facilement le long des deux « bras » qui serviront de guides pour insérer les quatre dernières vis et obtenir ainsi un siège gaming complet. Pour être tout à fait juste, il faut encore placer les caches ainsi que le coussin lombaire et l’appui-tête. Ces deux accessoires se mettent facilement en place. Le TC100 Relaxed est prêt à accueillir notre auguste séant.

Poignée de contrôle et roues « bloquantes » © Corsair

« … et dans le confort nous emmener jouer ! »

Le premier contact avec l’assise est d’excellent augure. Nous avions pour ce test la version « fabric », tissu en bon français, mais Corsair distribue aussi une déclinaison « leatherette » ou simili-cuir. Nous avons de toute façon une préférence pour la première, souvent plus aérée et plus confortable, notamment lorsqu’il fait chaud comme en ce moment.

Pas de problème à ce niveau avec le TC100 Relaxed version « fabric » et même s’il ne peut faire baisser le mercure, le revêtement du siège Corsair ne colle pas à la peau. À en croire le fabricant américain, la densité de sa mousse n’est que de 30 kg/m3. Pour autant, nous trouvons celle-ci bien plus agréable et bien plus « solide » que celle de modèles pourtant supérieurs sur le papier.

Une fois n'est pas coutume, la marque n'est pas trop envahissante © Nerces pour Clubic

Bien sûr, il y a des chances qu’après quelques années, la chose ne soit plus aussi confortable, mais nous n’avons en l’état guère de reproche à formuler et il en va logiquement de même pour la mousse du dossier. Nous serons moins cléments avec le coussin lombaire et l’appui-tête qui, comme souvent, ne correspondent pas à notre morphologie. Heureusement, ils sont simples à retirer.

Autre reproche, si les accoudoirs disposent d’un revêtement plutôt agréable et d’une petite mousse qui assure un confort très appréciable, ils ne sont que « 2D ». En d’autres termes, les possibilités d’ajustements sont plutôt limitées : impossible par exemple de modifier leur position avant/arrière, mais il fallait bien que Corsair fasse quelques sacrifices pour réduire le prix de son siège.

À gauche, le modèle tissu et, à droite, le modèle simili-cuir © Corsair

En effet, en dehors de ce défaut « technique » sur les accoudoirs, le TC100 Relaxed est une belle réussite. Nous avons évoqué le confort, il nous faut parler du maintien : on ne risque pas de glisser au fond du siège ou de tomber de l’assise à la moindre saute d’humeur en pleine partie. Les roues sont également très stables et si la structure bouge un peu, ça n’a rien de très gênant/inquiétant.

Corsair souligne que son TC100 Relaxed est prévu pour des personnes jusqu’à 1m88 et 120 kg. Pour la taille, cela semble correct, mais pour le poids, c'est sans doute un peu optimiste, ou plutôt, la mousse aura sûrement du mal à tenir la longueur avec un tel gabarit. Reste que la largeur du dossier ou la position au niveau de la tête sont bien vues, et ce, quelle que soit la taille de l’utilisateur.

Corsair TC100 Relaxed : l’avis de Clubic