Alors que NVIDIA lance pour la première fois sa nouvelle architecture Maxwell avec la GeForce GTX 750 Ti, la marque complète son offre par le haut. Il faut dire que la sortie, inattendue, de la GeForce GTX 780 Ti (voir GeForce GTX 780 Ti : mieux que Titan ?) avait créée une situation inédite. Inédite car la nouvelle référence s'avérait plus performance que la GeForce GTX Titan censée être le nec plus ultra de l'offre NVIDIA tout en étant moins onéreuse. Un comble ! Il ne restait plus que les 6 Go de mémoire vidéo et la rapidité de traitement des unités double precision à la GeForce GTX Titan. Deux arguments qui font encore son succès en permettant à des scientifiques, notamment, d'accéder à une puissance de calcul habituellement proposée avec des cartes Quadro pour le coup bien plus chères.
NVIDIA décline aujourd'hui sa GeForce GTX Titan en GeForce GTX Titan Black. Reprenant le PCB de l'ancienne carte, avec un radiateur cette fois-ci de couleur noir, la carte dispose d'une puce GK110 complète. Celle-ci embarque 2880 unités de calcul CUDA, 240 unités de texture et propose 48 unités ROP. Les fréquences de fonctionnement s'établissent à 889 MHz de base pour un Boost à 980 MHz. La carte conserve les 6 Go de mémoire vidéo GDDR5 du modèle précédent, toujours interfacés sur 384 bits et cadencés cette fois à 1750 MHz, comme sur la GeForce GTX 780 Ti.
Disponible immédiatement, la carte est annoncée à un prix public conseillé de 1000 euros TTC. Un prix qui risque de rapidement s'envoler vu les faibles quantités de cartes attendues.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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