Depuis le début de l'affaire Sony Pictures, la Corée du Nord est considérée comme le suspect numéro 1 des déboires du studio hollywoodien. Selon le FBI, qui mène l'enquête depuis la fin du mois de novembre, le doute n'est désormais plus permis : « Les analyses techniques des informations issues du malware utilisé dans cette attaque le relie à des logiciels malveillants précédement utilisés par la Corée du Nord » explique une mise à jour du rapport du bureau, dévoilée par NBC. « Le FBI a également découvert des similitudes entre l'infrastructure de cette attaque et d'autres activités cybercriminelles que le gouvernement américain avait précédemment associé à la Corée du Nord. Par ailleurs, les outils utilisés dans l'attaque contre SPE ont des similitudes avec une cyber-attaque qui avait ciblé des banques sud-coréennes en mars de l'année dernière, et qui menaient directement à une piste nord-coréenne. »
BREAKING: FBI says North Korean government is responsible for the hacking of Sony Pictures pic.twitter.com/JbEmlCr8nK
— NBC Nightly News (@NBCNightlyNews) 19 Décembre 2014
La première réaction de la Corée du Nord le mois dernier avait été de nier toute implication dans les déboires de Sony, tout en qualifiant au passage le film L'Interview qui tue, qui parodie le régime de Pyongyang et met en scène la mort de Kim Jong-Un comme « un acte de guerre ». De récentes menaces de représailles terroristes à l'encontre des cinémas qui comptaient projeter le film le 25 décembre prochain ont poussé le studio américain à annuler purement et simplement la sortie du film.
« L'attaque de la Corée du Nord sur Sony Pictures Entertainment confirme une nouvelle fois le fait que les cyber-menaces qui ciblent les Etats-Unis constituent un grave danger » ajoute le FBI. L'enquête est toujours en cours et l'autorité fédérale promet des poursuites et des représailles à l'encontre de « ceux qui menacent les Etats-Unis et les intérêts américains ».
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