Au sein de votre entreprise, chaque collaborateur se connecte à des dizaines de comptes chaque jour. Les identifiants circulent sur plusieurs appareils et services cloud, ce qui complique la supervision, augmente le risque d’erreur et augmente les risques de cyberattaque. Pour bloquer les intrusions et valider uniquement les services légitimes, vous pouvez mettre en place un système de clés physiques sans exploser le budget cybersécurité.

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Vos équipes ouvrent des dizaines de comptes pour accéder à des messageries, des plateformes collaboratives et des applications métiers. Chaque identifiant circule sur plusieurs appareils et services cloud et multiplie les points de vulnérabilité. Certains collaborateurs utilisent encore des mots de passe simples pour aller vite, d’autres réutilisent de vieux identifiants. Tous peuvent se faire piéger par un lien frauduleux ou un formulaire imité.
Les incidents liés aux mots de passe restent fréquents malgré les gestionnaires que vous avez déployés. Ces outils créent des identifiants complexes et stockent les accès, mais ils ne bloquent pas les fausses pages conçues pour tromper l’utilisateur. Un employé qui saisit ses identifiants sur un site imitant votre outil habituel transmet le compte directement à un attaquant. Vous devez alors réinitialiser l’accès, vérifier les journaux de connexion et alerter les équipes de sécurité. Ces opérations prennent du temps et coûtent de l’argent.
Pour bloquer les intrusions et valider uniquement les services légitimes, vous pouvez mettre en place un système de clés physiques sans exploser le budget sécurité. Ces dispositifs utilisent des protocoles reconnus, comme FIDO2 et WebAuthn, compatibles avec la majorité des navigateurs et services cloud professionnels. Ils autorisent l’accès uniquement si le service correspond à son domaine et ne transmettent jamais le secret de l’utilisateur.
Vous travaillez déjà avec beaucoup d’identifiants et de contextes différents
Chaque service utilise ses propres outils. La communication passe par plusieurs canaux, certains documents se trouvent sur des plateformes cloud, d’autres sur des serveurs internes. Les collaborateurs jonglent avec tout cela tout au long de la journée.
Un mot de passe trop complexe ralentit le travail. Trop simple, il devient vulnérable. Les gestionnaires de mots de passe réduisent ces risques, mais ils ne protègent pas contre les attaques qui trompent directement l’utilisateur. Un lien frauduleux ou un formulaire imité et un identifiant se retrouve entre de mauvaises mains. Les conséquences apparaissent rapidement : perte de temps, blocage de comptes et incidents à résoudre.
Mais vous pouvez éviter ce cauchemar grâce aux clés physiques. L’utilisateur branche l’objet, valide la session et le service authentifie uniquement ce qui correspond à son domaine. Le procédé ne ralentit pas les opérations, et chaque collaborateur reste productif sans se départir de la sécurité. Tangible, efficace.
Comment fonctionne une clé physique et ce qu’elle empêche
La clé contient une paire de clés cryptographiques et ne transmet jamais le secret de l’utilisateur. Vous la branchez ou la posez sur un appareil compatible. Le service demande une validation. Vous touchez le capteur et l’accès s’ouvre uniquement si le domaine correspond.
Cette méthode bloque les attaques par hameçonnage. Même si un collaborateur saisit son mot de passe sur un site frauduleux, la clé refuse de valider l’accè… Les protocoles FIDO2 et WebAuthn sont pris en charge par la majorité des navigateurs et services cloud professionnels. Vous pouvez utiliser la clé comme second facteur ou passer à un accès sans mot de passe. L’objet fonctionne sur plusieurs machines et n’exige ni batterie ni connexion réseau.
Sans clé, certaines attaques restent possibles même avec une double authentification
Les codes temporaires ou SMS sont certes une protection supplémentaire. Pourtant, un attaquant peut demander le code immédiatement après le mot de passe. L’utilisateur croit résoudre un problème, mais il valide en réalité l’accès à un intrus.
Avec la clé physique, le procédé est impossible. Elle ne transmet aucune information si le domaine ne correspond pas. Même un poste interne ouvert sur une session permissive ne permet plus de contourner la sécurité. Chaque connexion sensible exige l’action volontaire de l’utilisateur.
Les gestionnaires de mots de passe restent utiles mais n’empêchent pas tout
Les gestionnaires créent des mots de passe complexes et stockent les identifiants. Ils simplifient la vie des collaborateurs et réduisent la réutilisation des mots de passe.
Pourtant, certaines données circulent encore dans des chats internes, des fichiers partagés ou des documents. Certains postes synchronisent des comptes personnels par erreur. Un identifiant ancien peut rester enregistré sur un poste secondaire. La clé physique protège l’accès même dans ces situations. Elle ne dépend pas du navigateur et exige un geste concret de l’utilisateur. Elle limite les incidents et réduit les demandes d’assistance.
Les clés physiques attirent les entreprises car elles sont résistantes aux attaques courantes
Les clés bloquent la majorité des tentatives d’hameçonnage et des attaques automatisées. Un pirate peut copier une page ou un formulaire, mais il ne peut pas produire la réponse correcte.
Les normes et recommandations internationales, comme celles du NIST (National Institute of Standards Technology) ou les standards liés à la sécurité des comptes, acceptent ces dispositifs pour atteindre un niveau élevé de sécurité. Cela permet d’allier conformité et protection pratique pour les utilisateurs.
Les clés physiques demandent une réflexion pour l’intégration
Pour autant qu'il s'agisse d'une solution efficace et peu coûteuse, le déploiement des clés physiques ne se fait pas en un jour. Les systèmes hérités peuvent ne pas prendre en charge FIDO2 ou WebAuthn sans mise à jour. Certaines applications exigent une configuration particulière.
Il faut aussi définir les règles pour les appareils personnels. Autorisez-vous l’usage de clés sur smartphone ou limitez-vous aux clés matérielles ?
Prévoyez des clés de secours. Une deuxième clé par utilisateur évite toute interruption si une clé est perdue ou endommagée. Vous pouvez aussi mettre en place un processus de réinitialisation rapide pour gérer les incidents sans surcharger l’équipe IT.
La gestion des clés cryptographiques reste essentielle pour la sécurité des données sensibles
Lorsque vous utilisez le cloud, le nerfs de la guerre est la protection des clés de chiffrement. La CNIL rappelle que le chiffrement et la gestion des clés sont indispensables pour protéger les données stockées ou traitées hors de votre infrastructure.
Et ce, que ce soit pour les clés d’accès des utilisateurs ou celles qui protègent les données au repos ou en transit. Toutes doivent rester sous contrôle strict. Vous devez déterminer qui peut les utiliser et qui peut les stocker.
Cette coordination entre clés physiques d’authentification et clés de chiffrement dans le cloud garantit en même temps la sécurité de l'accès et celle des données sensibles.
Comment déployer des clés physiques à bas coût dans votre entreprise
Commencez par identifier les comptes et services qui exigent la plus grande sécurité. Les administrateurs, les accès aux données sensibles et les comptes ayant des droits étendus viennent en premier. Ensuite, hiérarchisez les autres utilisateurs selon le niveau de risque de leurs accès.
Pour réduire les coûts, privilégiez des modèles de clés compatibles avec plusieurs services et navigateurs. Les clés FIDO2 universelles fonctionnent avec la majorité des applications cloud et ne nécessitent pas de licence par utilisateur. Dans certains cas, acheter un lot de clés génériques pour les services secondaires peut suffire avant d’étendre le dispositif aux postes critiques.
Établissez un plan d’enregistrement progressif. Commencez par quelques équipes pilotes pour tester l’intégration et repérer les difficultés éventuelles. Documentez la procédure et formez rapidement les utilisateurs. Quelques minutes suffisent pour associer une clé à un compte, et la plupart des collaborateurs comprennent immédiatement le geste.
Prévoyez des clés de secours. Une deuxième clé par utilisateur évite toute interruption si une clé est perdue ou endommagée. Vous pouvez aussi mettre en place un processus de réinitialisation rapide pour gérer les incidents sans surcharger l’équipe IT.
Planifiez enfin l’extension progressive à l’ensemble de l’entreprise. Les nouveaux arrivants reçoivent directement leur clé, et les comptes existants sont intégrés selon la priorité et le budget.