Slack réalise une refonte de son Slackbot à grands coups d'intelligence artificielle (IA). Son objectif : en faire un véritable assistant numérique.

Le logo de l'application Slack sur un smartphone. ©Kaspars Grinvalds / Shutterstock
Le logo de l'application Slack sur un smartphone. ©Kaspars Grinvalds / Shutterstock

La filiale de Salesforce vient d'annoncer l'intégration de ChatGPT à son application, ouvrant la voie à tout un tas d'usages utiles. Mais ce partenariat très intéressant n'est malheureusement pas disponible en Europe en raison de la réglementation. Heureusement, Slack transforme aussi sa technologie maison.

Un assistant IA

Le Slackbot, un chatbot intégré disposant de fonctionnalités basiques jusqu'à l'arrivée de l'IA générative, dispose de capacités décuplées depuis plusieurs mois. Par exemple, il est en mesure d'effectuer des résumés automatiques de conversations, des récapitulatifs de canaux, des notes après réunion ainsi que de fournir une aide rédactionnelle dans canevas. Il propose, en outre, la traduction en temps réel et des explications du jargon interne à l'entreprise.

Mais avec cette nouvelle mise à jour, la messagerie va encore plus mettre le paquet. Capable de comprendre le langage naturel, le Slackbot répond comme un copilote de travail, en allant puiser directement dans vos conversations, fichiers et canaux. Il cherche, trie, priorise et synthétise tout ce que vous lui demandez à votre place. Et contrairement à l'ancienne version, il comprend enfin le contexte.

Idéal pour produire un plan stratégique, préparer une campagne sur les réseaux sociaux dans le ton de votre marque ou organiser une réunion. Et pour couronner le tout, Slack promet qu'il pourra bientôt exécuter des tâches autonomes et créer des « mini-agents » automatisés, le tout sans écrire une seule ligne de code.

Exemple du Slackbot propulsé par l'IA. ©Slack
Exemple du Slackbot propulsé par l'IA. ©Slack

Connexion aux applications d'entreprise

Pour alimenter ces aptitudes, le Slackbot se connecte directement aux principaux outils répandus en entreprise. Il va fouiller un document dans Google Drive, vérifier une invitation dans Outlook ou Google Calendar, analyser des informations issues de Salesforce ou récupérer une présentation stockée sur OneDrive.

À noter que pour l'instant, cette technologie n'est disponible qu'en version test. Elle est déjà utilisée par 70 000 employés de Salesforce, et sera progressivement déployée auprès d'autres entreprises pilotes. Le lancement grand public est prévu d'ici à la fin de l’année. Les organisations pourront néanmoins choisir de désactiver l'assistant IA, mais pas les utilisateurs individuels.