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L'ART s'intéresse aux enjeux de l'itinérance GPRS

31 juillet 2003 à 00h00
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L'Autorité de régulation des télécoms a publié mercredi la synthèse de l'étude du BIPE, société européenne de conseil, sur les enjeux de l'itinérance GPRS.

L'Autorité de régulation des télécommunications (ART) a rendu publique mercredi la synthèse d'une étude commandée au BIPE (www.bipe.fr), "visant à éclairer les enjeux de l'itinérance GPRS."

Technologie sans fil, le GPRS (General Packet Radio Service), permet de transmettre des informations par paquets (transmission de données), comme sur Internet, avec un débit de transmission qui peut atteindre jusqu'à 115 kbps.

Les trois opérateurs mobiles français, Orange, SFR avec son service Multimédi@ Mobile, et Bouygues Telecom avec l'i-mode, proposent des offres d'Internet mobile (accès Internet en plus de la téléphonie) qui utilisent leurs réseaux GPRS respectifs.

Quant à l'itinérance, elle offre la possibilité à un opérateur de faire acheminer des appels par le réseau d'un autre opérateur. Elle s'est développée entre pays européens puis au-delà des frontières du "vieux" continent, avec le GSM (Global System for Mobile communications), norme commune européenne de téléphonie mobile.

L'itinérance GPRS, pour sa part, nécessite que les opérateurs mobiles développent "des ponts entre leurs réseaux commutés et les réseaux de données."

Les opérateurs mobiles doivent donc "constituer des liens entre les réseaux GPRS/IP de différents opérateurs mobiles sur différents marchés" et ce à travers une: connexion directe entre opérateurs mobiles ("la meilleure, mais la plus chère") ; ou une connexion par l'intermédiaire de l'Internet ("moindre coût, qualité de service médiocre"); ou bien encore à travers la connexion indirecte via des GRX (GPRS Roaming eXchange), "le meilleur rapport qualité/coût", d'après le BIPE.

Actuellement, il existe pour les opérateurs GRX "un seul point d'échanges", sur le modèle de celui existant sur Internet, situé à Amsterdam et baptisé AMSIX, sur ce point 15 opérateurs* s'interconnectent.

Outre cette limite, le problème du DNS central "pour la résolution des adresses par les DNS des opérateurs de GRX" reste en suspens. Enfin, tous les acteurs du GRX doivent faire face à "l'insuffisance des flux d'itinérance GPRS permettant de remplir au mieux les infrastructures internationales déployées."

Malgré tout, le BIPE souligne dans son étude que l'année 2003 devrait être celle "du décollage du service GPRS". De plus, le passage à l'UMTS, la téléphonie mobile de troisième génération, "ne devrait nécessiter que des modifications moins essentielles pour le cœur de réseau."

  • Belgacom, BT, Deutsche Telekom, France Télécom, Sonera Telecom Italia, Data, Telenor, Telia International Carrier, Cable & Wireless, UUNet, Equant , Aicent, Comfone et TSI.
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