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Présenté comme le "i-mode killer", le SPV est un téléphone multimédia séduisant même si il ne remplacera pas un ordinateur de poche
Dévoilé mi-novembre 2002 par Orange, HTC et Microsoft, le SPV est le premier téléphone au monde à disposer du système d'exploitation SmartPhone, version ultra compact de windowsCE. Séduisant sur le papier, le SPV l'est également à l'usage même si cet appareil ne parviendra pas à se substituer à un ordinateur de poche.
Quand on découvre l'appareil, on est d'abord favorablement surpris par l'immense écran TFT de 65.000 couleurs, customisé par Orange et donnant un accès direct aux principales applications de l'appareil (contacts, messagerie, agenda, journal des appels) mais également aux principales rubriques du portail Orange. Bénéficiant d'une connexion GPRS, le SPV est une véritable invitation au surf et l'affichage de la carte météo du portail Orange est saisissant. Le navigateur supporte le HTML et le WML. On peut donc découvrir des sites wap et quelques sites web conçus pour les PDA mais l'offre de services en ligne reste néanmoins limitée.
Acronyme de "Son, Photo, Video", le SPV dispose de véritables capacités multimédia. La prise de photos nécessite un petit module caméra qui n'est pas encore disponible. Au niveau audio, le SPV est capable de lire le MP3 et le WindowsMediaAudio. La mémoire interne de 8 Mo est vite saturée mais le SPV dispose heureusement d'un port d'extension MMC/SD (compter 70 € pour une carte 128 Mo). Au niveau vidéo, le SPV est en mesure de lire un clip ou une bande annonce mais le processeur de 132 Mhz s'avère un peu insuffisant pour une lecture parfaitement fluide. Les technophiles pourront toutefois se faire plaisir et même tester le streaming vidéo via la connexion GPRS. Le fichier se lance en une trentaine de secondes mais attention au dépassement de forfait data !
Très agréable pour la musique ou le surf, le SPV permet également de consulter ses e-mails. L'utilisateur aura le choix entre la synchronisation avec le PC ou le téléchargement de messages par les airs. Le même logiciel permet d'ailleurs d'envoyer ou de recevoir des SMS et des MMS et la présence, dans le même appareil, d'un carnet d'adresses, rend la manoeuvre particulièrement simple.
Le SPV reste toutefois un téléphone et la présence de l'immense écran se fait aux dépends du clavier dont les (trop) petites touches rendent vraiment délicate la saisie du moindre message écrit. On peut toutefois utiliser la molette multi-directionnelle pour consulter en quelques clics son agenda, son gestionnaire de tâches voire passer quelques instants sur des jeux en 3D très réussis. Le logiciel SmartPhone 2002 est livré avec les principales applications d'organisation ou de communication et les utilisateurs d'un ordinateur de poche PocketPC ne mettront que quelques minutes à se familiariser avec cet environnement.
Cousin des PocketPC, le SPV est livré avec un socle destiné à le recharger mais également à le synchroniser avec un PC (outlook) via un port USB grâce au logiciel ActiveSync 3.6. La manoeuvre est particulièrement rapide et le SPV permet ainsi de récupérer tous ses contacts ou son agenda en quelques secondes.
Conclusion : Vendu 300 euros, le SPV est incontestablement un produit séduisant et accessible financièrement. Pratique pour la consultation de son agenda ou d'un site mobile, le SPV reste néanmoins inadapté à la saisie de données et ne pourra pas se substituer à un véritable ordinateur de poche. Il peut par contre remplacer un baladeur à condition d'investir quelques dizaines d'euros dans une carte d'extension SD. Un peu épais, parfois ralenti par son processeur, le SPV peut encore s'améliorer mais tient néanmoins tête à ses concurrents.
Dévoilé mi-novembre 2002 par Orange, HTC et Microsoft, le SPV est le premier téléphone au monde à disposer du système d'exploitation SmartPhone, version ultra compact de windowsCE. Séduisant sur le papier, le SPV l'est également à l'usage même si cet appareil ne parviendra pas à se substituer à un ordinateur de poche.
Quand on découvre l'appareil, on est d'abord favorablement surpris par l'immense écran TFT de 65.000 couleurs, customisé par Orange et donnant un accès direct aux principales applications de l'appareil (contacts, messagerie, agenda, journal des appels) mais également aux principales rubriques du portail Orange. Bénéficiant d'une connexion GPRS, le SPV est une véritable invitation au surf et l'affichage de la carte météo du portail Orange est saisissant. Le navigateur supporte le HTML et le WML. On peut donc découvrir des sites wap et quelques sites web conçus pour les PDA mais l'offre de services en ligne reste néanmoins limitée.
Acronyme de "Son, Photo, Video", le SPV dispose de véritables capacités multimédia. La prise de photos nécessite un petit module caméra qui n'est pas encore disponible. Au niveau audio, le SPV est capable de lire le MP3 et le WindowsMediaAudio. La mémoire interne de 8 Mo est vite saturée mais le SPV dispose heureusement d'un port d'extension MMC/SD (compter 70 € pour une carte 128 Mo). Au niveau vidéo, le SPV est en mesure de lire un clip ou une bande annonce mais le processeur de 132 Mhz s'avère un peu insuffisant pour une lecture parfaitement fluide. Les technophiles pourront toutefois se faire plaisir et même tester le streaming vidéo via la connexion GPRS. Le fichier se lance en une trentaine de secondes mais attention au dépassement de forfait data !
Très agréable pour la musique ou le surf, le SPV permet également de consulter ses e-mails. L'utilisateur aura le choix entre la synchronisation avec le PC ou le téléchargement de messages par les airs. Le même logiciel permet d'ailleurs d'envoyer ou de recevoir des SMS et des MMS et la présence, dans le même appareil, d'un carnet d'adresses, rend la manoeuvre particulièrement simple.
Le SPV reste toutefois un téléphone et la présence de l'immense écran se fait aux dépends du clavier dont les (trop) petites touches rendent vraiment délicate la saisie du moindre message écrit. On peut toutefois utiliser la molette multi-directionnelle pour consulter en quelques clics son agenda, son gestionnaire de tâches voire passer quelques instants sur des jeux en 3D très réussis. Le logiciel SmartPhone 2002 est livré avec les principales applications d'organisation ou de communication et les utilisateurs d'un ordinateur de poche PocketPC ne mettront que quelques minutes à se familiariser avec cet environnement.
Cousin des PocketPC, le SPV est livré avec un socle destiné à le recharger mais également à le synchroniser avec un PC (outlook) via un port USB grâce au logiciel ActiveSync 3.6. La manoeuvre est particulièrement rapide et le SPV permet ainsi de récupérer tous ses contacts ou son agenda en quelques secondes.
Conclusion : Vendu 300 euros, le SPV est incontestablement un produit séduisant et accessible financièrement. Pratique pour la consultation de son agenda ou d'un site mobile, le SPV reste néanmoins inadapté à la saisie de données et ne pourra pas se substituer à un véritable ordinateur de poche. Il peut par contre remplacer un baladeur à condition d'investir quelques dizaines d'euros dans une carte d'extension SD. Un peu épais, parfois ralenti par son processeur, le SPV peut encore s'améliorer mais tient néanmoins tête à ses concurrents.
