L'opération de cession du groupe SFR s'éclaircit avec ces nouvelles informations. De nombreux acteurs sont intéressés, pour ce groupe qui sera valorisé très cher.

Le groupe de Patrick Drahi, Altice, croulant sous les dettes, la décision a été prise de vendre SFR. L'opérateur français des télécommunications intéresse beaucoup de monde, notamment dans l'hexagone, avec Bouygues et Free à l'affut. Mais l'opération a aussi un écho international, comme nous le montrent ces dernières informations concernant une opération qui sera d'envergure.
Des opérateurs français, mais aussi des entreprises étrangères intéressées
Qui va s'offrir SFR ? Selon des informations que vient d'obtenir Bloomberg, les noms des potentiels repreneurs sont nombreux. Il y aurait ainsi non seulement les concurrents directs du groupe, comme Iliad (Free), Bouygues ou Orange, mais aussi des acteurs étrangers.
Parmi ceux-ci, l'opérateur historique des Émirats arabes unis, Emirates Telecommunications Group Co., mais aussi des sociétés de capital-investissement. Certains candidats sont intéressés par un rachat qui se ferait en collaboration avec un second partenaire, alors que d'autres envisagent une acquisition suivie d'un démantèlement.

Une participation majoritaire devrait être vendue, pour une valorisation de SFR atteignant les 30 milliards d'euros
Toujours selon la même source, Patrick Drahi envisage une cession d'une participation majoritaire dans SFR pour cet accord. Or, pour rappel, il avait déjà dû céder 45% des parts au capital de l'opérateur à ses créanciers en début d'année, ce qui lui avait alors permis d'effacer 8,6 milliards des 24 milliards d'euros de dette alors affichés par Altice.
La vente de cette majorité de contrôle devrait lui rapporter beaucoup plus, puisqu'il est estimé qu'elle se fera avec une valorisation complète de SFR à près de 30 milliards d'euros. Bloomberg indique que les discussions sont encore au stade préliminaire, et que Patrick Drahi pourrait encore changer d'avis et tenter de plutôt racheter certaines parts de SFR détenues par ses créanciers avant de revendre l'ensemble de ses parts.
Source : Bloomberg