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Après s'être penché sur les nano et les biotechnologies, l'IE-club redécouvre l'internet en donnant la parole "aux stars de demain", champions du Web 2.0
Retour aux sources ? Après s'être penché sur les nano et les biotechnologies au lendemain de l'éclatement de la bulle internet, l'IE-club (Investisseurs & Entrepreneurs Club) a réuni plus de 200 personnes mardi soir à Paris, pour donner la parole "aux stars de demain", champions du Web 2.0 ou de la mobilité.
"Les entrepreneurs relancent de nouveaux projets, les capitaux risqueurs reviennent dans l'amorçage, les introduction en bourse réussissent. Nous voulions montrer des success stories du web 2.0 pour inspirer les investisseurs ou d'autres entrepreneurs" a expliqué Julien Cordoniou, en charge du programme IDEES chez Microsoft, partenaire de l'IE-Club pour cette soirée.
Revendiquant le statut d'entrepreneur 1.0 grâce au succès de Kelkoo, Pierre CHAPPAZ a de son côté affirmé que le "Web 2.0 introduisait certes de nouvelles technologies comme le RSS ou Ajax, mais qu'il tenait surtout les promesses de l'internet 1.0".
La soirée réunissait des dirigeants de jeunes pousses comme Miyowa, fournisseur de solutions de messagerie instantanée pour téléphones mobiles, , fabriquant des téléphones mobiles sur mesure pour des marques, PriceMinister, spécialiste de l'achat vente garanti, Kayentis, développant des solutions autour de stylos numériques bluetooth et surtout NetVibes, champion hexagonal du web 2.0, représenté par son fondateur Tariq KRIM, venu expliquer l'importance d'être immédiatement global et de s'entourer des meilleurs collaborateurs.
La soirée a été ponctuée par une intervention de Marc SIMONCINI, actuel PDG de , revenant sur son expérience du Minitel dans les années 80 et sur les débuts du Web dans les années 90 avec Option Innovation et iFrance. "Les usages du Web 2.0 existaient déjà à l'époque du Minitel. La différence est que l'interface est devenue mondiale et que les débits ont beaucoup progressé, permettant l'essor de l'image ou désormais de la vidéo. Le Web 3.0 sera d'associer la vidéo et la mobilité" a-t-il affirmé.
Outre cette mise au point technique, Marc Simoncini s'est surtout réjoui du nouveau statut de l'entrepreneur. "Dans les années 80, il y avait de l'argent mais peu d'innovation. Dans les années 90, il y avait des entrepreneurs mais plus de financements. En 99/2000, les VC finançaient tout et n'importe quoi. En 2001, l'éclatement de la bulle a été une vitrification totale. Pour la première fois en 2006, il y a un équilibre parfait entre des entrepreneurs expérimentés, des investisseurs responsables, des technologies émergentes et même une opinion publique qui n'est plus hostile. J'ai juste très peur d'une bulle 2.0 qui pourrait casser cet équilibre si fragile" a-t-il expliqué.
Ambitions globales, process industriels, adoption rapide des dernières technologies, esprit critique vis-à-vis des investisseurs : les entrepreneurs du web 2.0 ont en tout cas fait la démonstration d'une réelle maturité pendant cette session de l'IE Club. Reste à savoir si des sociétés comme Meetic ou NetVibes, disposent du potentiel pour offrir à la France, pays pionnier de la télématique, un champion global du online, capable de rivaliser avec des groupes américains comme Google, ou Microsoft.
Retour aux sources ? Après s'être penché sur les nano et les biotechnologies au lendemain de l'éclatement de la bulle internet, l'IE-club (Investisseurs & Entrepreneurs Club) a réuni plus de 200 personnes mardi soir à Paris, pour donner la parole "aux stars de demain", champions du Web 2.0 ou de la mobilité.
"Les entrepreneurs relancent de nouveaux projets, les capitaux risqueurs reviennent dans l'amorçage, les introduction en bourse réussissent. Nous voulions montrer des success stories du web 2.0 pour inspirer les investisseurs ou d'autres entrepreneurs" a expliqué Julien Cordoniou, en charge du programme IDEES chez Microsoft, partenaire de l'IE-Club pour cette soirée.
Revendiquant le statut d'entrepreneur 1.0 grâce au succès de Kelkoo, Pierre CHAPPAZ a de son côté affirmé que le "Web 2.0 introduisait certes de nouvelles technologies comme le RSS ou Ajax, mais qu'il tenait surtout les promesses de l'internet 1.0".
La soirée réunissait des dirigeants de jeunes pousses comme Miyowa, fournisseur de solutions de messagerie instantanée pour téléphones mobiles, , fabriquant des téléphones mobiles sur mesure pour des marques, PriceMinister, spécialiste de l'achat vente garanti, Kayentis, développant des solutions autour de stylos numériques bluetooth et surtout NetVibes, champion hexagonal du web 2.0, représenté par son fondateur Tariq KRIM, venu expliquer l'importance d'être immédiatement global et de s'entourer des meilleurs collaborateurs.
La soirée a été ponctuée par une intervention de Marc SIMONCINI, actuel PDG de , revenant sur son expérience du Minitel dans les années 80 et sur les débuts du Web dans les années 90 avec Option Innovation et iFrance. "Les usages du Web 2.0 existaient déjà à l'époque du Minitel. La différence est que l'interface est devenue mondiale et que les débits ont beaucoup progressé, permettant l'essor de l'image ou désormais de la vidéo. Le Web 3.0 sera d'associer la vidéo et la mobilité" a-t-il affirmé.
Outre cette mise au point technique, Marc Simoncini s'est surtout réjoui du nouveau statut de l'entrepreneur. "Dans les années 80, il y avait de l'argent mais peu d'innovation. Dans les années 90, il y avait des entrepreneurs mais plus de financements. En 99/2000, les VC finançaient tout et n'importe quoi. En 2001, l'éclatement de la bulle a été une vitrification totale. Pour la première fois en 2006, il y a un équilibre parfait entre des entrepreneurs expérimentés, des investisseurs responsables, des technologies émergentes et même une opinion publique qui n'est plus hostile. J'ai juste très peur d'une bulle 2.0 qui pourrait casser cet équilibre si fragile" a-t-il expliqué.
Ambitions globales, process industriels, adoption rapide des dernières technologies, esprit critique vis-à-vis des investisseurs : les entrepreneurs du web 2.0 ont en tout cas fait la démonstration d'une réelle maturité pendant cette session de l'IE Club. Reste à savoir si des sociétés comme Meetic ou NetVibes, disposent du potentiel pour offrir à la France, pays pionnier de la télématique, un champion global du online, capable de rivaliser avec des groupes américains comme Google, ou Microsoft.
