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Sebastien SIMONI :"Nous souhaitons faire connaitre WebzineMaker au plus grand nombre. "

20 septembre 2006 à 00h00
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Co-fondateur de webzine maker, Sebastien SIMONI présente sa société et fait le point sur le développement des outils de publication de contenu

JB - Sebastien SIMONI, comment doit-on présenter Webzine Maker ? Une PME du blog ?

S.S - WebzineMaker est -comme son nom l'indique- une société spécialisée dans les outils de publication en ligne. Notre outil permet de générer aussi bien des blogs, des webzines que des portails internet ou intranet. Nos clients ne sont pas des techniciens et nous avons conçu un outil clef en main, hébergé sur nos serveurs, permettant d'administrer un webzine, d'animer sa communauté de lecteurs voire de monétiser son contenu avec de la publicité ou des systèmes de paiement. Notre société est encore modeste mais nous comptons déjà plus de 45.000 utilisateurs de nos outils dont un millier de clients pour le premium, dans plus de 45 pays.

JB - Vous disposez néanmoins de nombreux blogs gratuits et d'un vrai savoir faire dans la génération d'audience ..

S.S - Nous avons effectivement acquis notre savoir-faire avec ces blogs gratuits mais nous avons vite compris que nous ne pourrions pas rivaliser avec des géants comme Skyblog, MySpace ou désormais Windows Live Spaces ce qui explique notre virage vers le premium. Notre outil de publication permet néanmoins à une marque, une personnalité ou une entreprise, de disposer de sa propre plate-forme de blogs gratuits pour fidéliser ses internautes.

JB - La plateforme WM est riche en technologies "Web 2.0 " : RSS, tags, ajax... C'est une demande de vos clients ?

S.S - Nous avons adopté le RSS dès 2003 et nous avons pris pour habitude d'adopter très tôt les nouvelles technologies du web. Il ne nous a fallu que quelques jours pour proposer SiteMaps de Google et moins d'une journée pour intégrer la norme podcast d'Apple. Nos clients sont très friands de ces nouvelles technologies et nous considérons que cette veille technologique est un bon élément de différenciation pour une offre premium comme la nôtre.

JB - C'est parce que vous avez déjà 3 ans d'expérience sur le RSS que vous lancez un site comme xFruits ?

S.S - xFruits a effectivement pour ambition d'exploiter au mieux le format RSS. L'utilisateur peut faire des agrégations de flux mais également les exporter en PDF ou en format mobile. Nous proposons également aux xFruiters de partager leurs briques technologiques et nous essayons de créer un véritable esprit communautaire, en affichant leur localisation géographique.

JB - Selon vous, quelles seront les tendances technologiques des prochains mois ? La mobilité, la vidéo, la géolocalisation ?

S.S - Ces types de services sont effectivement demandés par les internautes et nous avons d'ailleurs commencé à les intégrer à notre plate-forme. Nous travaillons également à l'augmentation des capacités de stockage pour héberger des fichiers multimedia toujours plus volumineux. A mon sens, l'heure est à l'ouverture, tant en amont avec le support d'un maximum d'API, qu'en aval, avec des systèmes de widgets pour des portails comme Netvibes.

JB - MySpace ou désormais Windows Live Spaces mettent l'accent sur les réseaux sociaux. Travaillez vous également sur le sujet ?

S.S - Oui mais nous le faisons plus discrètement en mettant en relation nos utilisateurs, via notre blog corporate ou en affichant leur localisation géographique. Notre ambition est de les pousser à échanger leurs meilleures pratiques, leurs contenus, voire à faire des affaires entre eux.

JB - Webzine maker est une société basée à Ajaccio en Corse. A vos yeux, cet éloignement est plutôt une force ou une faiblesse ?

S.S - Si nous n'avions pas été en Corse, nous aurions certainement été une Web Agency de plus. Mais la petite taille de notre marché local nous a poussé à imaginer un outil industriel, capable d'être utilisé dans le monde entier. Nos clients ont en majorité une culture web et cet éloignement ne pose aucun problème. Nous avons néanmoins quelques revendeurs, par exemple en région parisienne, qui accompagnent les clients à la recherche de formation.

JB - Le capital risque est à nouveau à la recherche de jeunes sociétés innovantes. Avez-vous déjà songé à solliciter des investisseurs ?

S.S - La société est rentable et a toujours été auto financée. Mais nous souhaitons désormais passer à un stade supérieur pour financer notre développement international, en particulier au Japon où la plate-forme est déjà "localisée". Dans tous les cas, nous souhaitons conserver notre logique industrielle et faire connaître notre solution de publication de contenu au plus grand nombre.
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