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Microsoft fait-il un chantage à l'emploi pour imposer Vista ?

15 septembre 2006 à 00h00
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L'éditeur américain a présenté à Bruxelles une étude IDC qui conclut à l'impact positif du successeur de Windows XP sur l'économie européenne.

Pour tenter de séduire Bruxelles, Microsoft ne ménage pas ses efforts.

La semaine dernière, l'éditeur américain laissait entendre que le lancement de Windows Vista, prévu début 2007, pourrait être retardé sur le vieux continent du fait des exigences de l'exécutif européen. Quatre eurodéputés ont soutenu le même discours. Intox ?

Il est vrai qu'en mars dernier, Neelie Kroes, commissaire européenne à la concurrence, a indiqué que certaines applications, un moteur 'maison' par exemple, ne devront pas être préinstallées sur Vista lors de sa commercialisation en Europe.

De son côté, Microsoft a réaffirmé avoir "fait des propositions concrètes à la Commission européenne pour répondre à ses inquiétudes sur l'inclusion de nouvelles caractéristiques ."

Pour tenter de convaincre l'exécutif européen, l'éditeur américain a notamment présenté une étude réalisée par le cabinet IDC. Celle-ci conclut, sans surprise, à l'impact positif du successeur de Windows XP sur l'économie européenne.

Selon IDC Europe, 228.000 emplois informatiques, dont 104.000 directement liés au déploiement de Vista, seront créés dès l'année de lancement du système dans les 6 pays qui réalisent 67% des dépenses informatiques de l'UE (Allemagne, Danemark, Espagne, France, Pologne et Royaume-Uni).

L'an prochain, plus de 30 millions de copies "authentiques" de Vista devraient être distribuées dans ces six pays européens, ce qui représente 2,4 milliards d'euros de revenus pour Microsoft. Pour chaque euro généré par l'éditeur avec Vista, ses partenaires (fabricants de PC, prestataires...) devraient toucher plus de 13 euros, selon IDC.

Cette énième étude va-t-elle convaincre Bruxelles ? En mars 2004, la Commission européenne a condamné Microsoft à 497 M€ d'amende pour pratiques anticoncurrentielles. Depuis, le numéro un mondial du logiciel a fait appel et tente d'éviter l'astreinte journalière (2 M€) qui pourrait lui être imposée rétroactivement.

Jeudi, Philip Lowe, directeur général en charge de la concurrence au sein de la Commission, a indiqué, en marge d'une conférence antitrust à New York, que "certains problèmes ont été résolus". Un espoir de réconciliation ?
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