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Après plusieurs mois de négociations, les actionnaires respectifs d'Alcatel et Lucent ont donné leur feu vert pour une fusion entre les deux équipementiers.
Serge Tchuruk a gagné. Après un premier projet avorté en 2000, le PDG d'Alcatel a enfin réussi à convaincre ses actionnaires, les actionnaires de Lucent mais également les autorités américaines d'accepter la fusion entre les deux équipementiers, afin de créer un nouveau champion des télécoms, dont le siège sera à Paris mais dont la direction opérationnelle reviendra à Patricia Russo, actuelle CEO de Lucent.
Avec un chiffre d'affaires de 18.6 milliards d'euros, le nouvel ensemble se classe désormais au second rang mondial derrière mais s'octroie la première place sur le segment des infrastructures de téléphonie fixe/DSL et à la troisième place, derrière Nokia et Ericsson, dans celui des infrastructures cellulaires.
Bien accueillie par les marchés financiers avec une légère hausse de 1.7 % du cours de bourse d'Alcatel, cette opération donne en tout cas le signal de départ d'une vaste restructuration au sein des deux groupes. Bousculé par deux nouveaux équipementiers chinois comme ZTE et Huawei, Alcatel-Lucent entend se séparer de 10% de ses effectifs et réaliser de 1,4 et 1,7 milliard d'euros d'économie annuelle d'ici 2010.
Serge Tchuruk a gagné. Après un premier projet avorté en 2000, le PDG d'Alcatel a enfin réussi à convaincre ses actionnaires, les actionnaires de Lucent mais également les autorités américaines d'accepter la fusion entre les deux équipementiers, afin de créer un nouveau champion des télécoms, dont le siège sera à Paris mais dont la direction opérationnelle reviendra à Patricia Russo, actuelle CEO de Lucent.
Avec un chiffre d'affaires de 18.6 milliards d'euros, le nouvel ensemble se classe désormais au second rang mondial derrière mais s'octroie la première place sur le segment des infrastructures de téléphonie fixe/DSL et à la troisième place, derrière Nokia et Ericsson, dans celui des infrastructures cellulaires.
Bien accueillie par les marchés financiers avec une légère hausse de 1.7 % du cours de bourse d'Alcatel, cette opération donne en tout cas le signal de départ d'une vaste restructuration au sein des deux groupes. Bousculé par deux nouveaux équipementiers chinois comme ZTE et Huawei, Alcatel-Lucent entend se séparer de 10% de ses effectifs et réaliser de 1,4 et 1,7 milliard d'euros d'économie annuelle d'ici 2010.
