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Directeur de Skype France, Jérôme ARCHAMBEAUD revient sur le parcours de la société dans l'hexagone et présente sa nouvelle offre.
JB - Jérôme ARCHAMBEAUD, bonjour. Comment se porte Skype sur le marché français ?
JA - Bonjour. Grâce au dynamisme du haut débit, la France est devenu l'un des principaux marchés pour Skype. 5 millions de français ont téléchargé le logiciel et environ 10% de nos utilisateurs ont souscrit à Skype Out, notre service de téléphonie vers une ligne fixe ou mobile.
JB - Vous avez décidé de rendre Skype Out gratuit pendant les 4 prochains mois, quel est votre objectif ?
JA - Grâce à Skype, tous les appels vers les téléphones fixes en France seront effectivement gratuits pendant les 4 prochains mois. C'est une opération marketing particulièrement innovante. Plutôt que de dépenser de l'argent en publicité, nous préférons en faire bénéficier nos utilisateurs.
Ce type d'opération a déjà été mené aux Etats-Unis et nous a permis d'augmenter considérablement le nombre d'utilisateurs de Skype. En France, notre objectif est non seulement de conquérir de nouveaux utilisateurs mais également de convertir une grande partie de nos utilisateurs en clients pour Skype Out, qui restera néanmoins payant pour les appels vers les mobiles ou vers l'international.
JB - Pourquoi limitez vous cette opération dans le temps ?
JA - Nous considérons que la gratuité des appels vers des lignes fixes va dans le sens de l'histoire. Cela dit, nous devrons tout de même rémunérer l'opérateur historique pour tous ces appels et nous préférons donc garder la liberté d'arrêter l'offre, si les appels vers les mobiles ou l'international ne sont pas assez nombreux pour équilibrer l'équation économique.
JB - Les opérateurs ADSL proposent déjà des offres de téléphonie illimité. Comment allez vous vous différencier ?
JA - Leurs offres sont illimitées mais ne sont pas gratuites puisqu'il faut le plus souvent payer une trentaine d'euros par mois pour en bénéficier. A l'inverse, l'offre de Skype est non seulement gratuite mais ne nécessite aucun abonnement. Sur les 10 millions de foyers français disposant du haut débit, plus de 7 millions ne disposent pas du "triple play" et peuvent donc être intéressés par cette offre de téléphonie illimitée gratuite vers les fixes.
JB - L'Ecosystème de skype sera-t-il impacté par cette nouvelle offre ?
JA - Aujourd'hui, l'écosystème Skype représente plus de 70 produits et nos partenaires ont décidé de s'impliquer pour faire connaître cette offre. Des géants de la distribution comme Auchan ou Carrefour proposeront des corners Skype avec des casques, des microphones ou des téléphones DECT, permettant de bénéficier de cette offre, même lorsque l'ordinateur est éteint.
JB - Outre cette offre de téléphonie gratuite, allez vous proposer d'autres nouveautés d'ici la fin de l'année ?
v
Ja - nous devrions continuer à faire grossir notre écosystème avec de nouveaux combinés. Nous devrions également dévoiler une nouvelle version de Skype pour Mac OS, supportant la visiophonie, ainsi qu'une version pour Symbian OS, la principale plate-forme pour les Smartphones. Enfin, nous travaillons sur une nouvelle génération d'outils à destination des PME, qui représentent désormais plus de 30% de notre chiffre d'affaires.
JB - eBay, votre maison mère, a récemment signé un accord avec Google. Sa concrétisation aura-t-elle lieu cette année ?
JA - Non, le dernier trimestre est traditionnellement très chargé pour eBay et les développements ne se feront pas avant 2007. Mais cet accord, ainsi que celui signé avec pour les Etats-Unis, vont permettre à Skype de s'imposer dans le marketing à la performance et plus particulièrement dans le segment très prometteur du "click to call".
JB - Selon vous, que représenteront les revenus publicitaires dans votre chiffre d'affaires en 2007 ?
JA - En à peine trois ans, notre chiffre d'affaires est passé de 7 à 200 millions d'euros. Je ne sais pas ce que représenteront les revenus publicitaires dans les prochains années mais je fais confiance à Niklas Zennstrom, notre PDG, pour faire de Skype un acteur incontournable de cette industrie.
JB -Jérôme ARCHAMBEAUD, je vous remercie.
JB - Jérôme ARCHAMBEAUD, bonjour. Comment se porte Skype sur le marché français ?
JA - Bonjour. Grâce au dynamisme du haut débit, la France est devenu l'un des principaux marchés pour Skype. 5 millions de français ont téléchargé le logiciel et environ 10% de nos utilisateurs ont souscrit à Skype Out, notre service de téléphonie vers une ligne fixe ou mobile.
JB - Vous avez décidé de rendre Skype Out gratuit pendant les 4 prochains mois, quel est votre objectif ?
JA - Grâce à Skype, tous les appels vers les téléphones fixes en France seront effectivement gratuits pendant les 4 prochains mois. C'est une opération marketing particulièrement innovante. Plutôt que de dépenser de l'argent en publicité, nous préférons en faire bénéficier nos utilisateurs.
Ce type d'opération a déjà été mené aux Etats-Unis et nous a permis d'augmenter considérablement le nombre d'utilisateurs de Skype. En France, notre objectif est non seulement de conquérir de nouveaux utilisateurs mais également de convertir une grande partie de nos utilisateurs en clients pour Skype Out, qui restera néanmoins payant pour les appels vers les mobiles ou vers l'international.
JB - Pourquoi limitez vous cette opération dans le temps ?
JA - Nous considérons que la gratuité des appels vers des lignes fixes va dans le sens de l'histoire. Cela dit, nous devrons tout de même rémunérer l'opérateur historique pour tous ces appels et nous préférons donc garder la liberté d'arrêter l'offre, si les appels vers les mobiles ou l'international ne sont pas assez nombreux pour équilibrer l'équation économique.
JB - Les opérateurs ADSL proposent déjà des offres de téléphonie illimité. Comment allez vous vous différencier ?
JA - Leurs offres sont illimitées mais ne sont pas gratuites puisqu'il faut le plus souvent payer une trentaine d'euros par mois pour en bénéficier. A l'inverse, l'offre de Skype est non seulement gratuite mais ne nécessite aucun abonnement. Sur les 10 millions de foyers français disposant du haut débit, plus de 7 millions ne disposent pas du "triple play" et peuvent donc être intéressés par cette offre de téléphonie illimitée gratuite vers les fixes.
JB - L'Ecosystème de skype sera-t-il impacté par cette nouvelle offre ?
JA - Aujourd'hui, l'écosystème Skype représente plus de 70 produits et nos partenaires ont décidé de s'impliquer pour faire connaître cette offre. Des géants de la distribution comme Auchan ou Carrefour proposeront des corners Skype avec des casques, des microphones ou des téléphones DECT, permettant de bénéficier de cette offre, même lorsque l'ordinateur est éteint.
JB - Outre cette offre de téléphonie gratuite, allez vous proposer d'autres nouveautés d'ici la fin de l'année ?
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Ja - nous devrions continuer à faire grossir notre écosystème avec de nouveaux combinés. Nous devrions également dévoiler une nouvelle version de Skype pour Mac OS, supportant la visiophonie, ainsi qu'une version pour Symbian OS, la principale plate-forme pour les Smartphones. Enfin, nous travaillons sur une nouvelle génération d'outils à destination des PME, qui représentent désormais plus de 30% de notre chiffre d'affaires.
JB - eBay, votre maison mère, a récemment signé un accord avec Google. Sa concrétisation aura-t-elle lieu cette année ?
JA - Non, le dernier trimestre est traditionnellement très chargé pour eBay et les développements ne se feront pas avant 2007. Mais cet accord, ainsi que celui signé avec pour les Etats-Unis, vont permettre à Skype de s'imposer dans le marketing à la performance et plus particulièrement dans le segment très prometteur du "click to call".
JB - Selon vous, que représenteront les revenus publicitaires dans votre chiffre d'affaires en 2007 ?
JA - En à peine trois ans, notre chiffre d'affaires est passé de 7 à 200 millions d'euros. Je ne sais pas ce que représenteront les revenus publicitaires dans les prochains années mais je fais confiance à Niklas Zennstrom, notre PDG, pour faire de Skype un acteur incontournable de cette industrie.
JB -Jérôme ARCHAMBEAUD, je vous remercie.
