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Directeur Europe du Sud de Google, Mats CARDUNER évoque le positionnement du moteur et ses ambitions dans la publicité ou le commerce électronique
JB - Google 1.0 était une technologie de recherche. Google 2.0 est une régie publicitaire. Avec de nouveaux outils comme Google base ou Checkout, peut-on considérer que Google 3.0 sera une place de marché ?
MC - Non, l'ambition de Google et de ses fondateurs Sergey Brin et Larry Page reste de rassembler toute l'information disponible et la rendre universellement accessible et utile. Un outil comme CheckOut permet d'effectuer des transactions plus simplement et de bénéficier d'un tiers de confiance comme Google. Mais il faut voir cet outil comme un complément aux services pour les annonceurs. Nous n'avons pas pour ambition de fournir un portefeuille électronique comme PayPal aux internautes.
JB - Beaucoup d'analystes s'inquiètent du niveau de fraude au clic sur Google. A combien l'évaluez vous ? Pensez vous que ces fraudes pourraient fragiliser le modèle des liens sponsorisés au clic ?
MC - C'est un sujet que nous regardons très sérieusement car la recherche et la publicité sont au cœur de notre activité. Le niveau de fraude au clic, que certaines études indépendantes estiment à 15%, ne remet pas en cause le modèle des liens commerciaux et nous estimons qu'il reste sous contrôle. Nos équipes travaillent activement sur ce sujet mais si un annonceur détecte un niveau de clic anormal, nous sommes ouverts à des remboursements. Cela dit, je pense aussi qu'il faut mettre en perspective les liens sponsorisés avec d'autres formes de publicité plus traditionnelles qui sont très loin d'atteindre un retour sur investissement comparable.
JB - Altavista a perdu sa couronne de roi des moteurs de recherche en voulant devenir un portail généraliste. En multipliant les nouveaux services dans la communication ou le divertissement, Google risque t'il de connaître le même destin ?
MC - Google n'entend pas devenir un portail ou un site de destination. Nous veillons au contraire à ce que les internautes restent le moins longtemps possible chez nous, ce qui nous conforte dans l'idée de pertinence de notre outil de recherche. En outre, nos nouveaux services sont bien souvent connexes à la recherche, avec par exemple Google Maps, qui est une recherche cartographique, Google Books, qui est une recherche dans les livres ou le nouveau Google Vidéo, qui permet de recherche des séquences vidéo.
Jb - Mats Carduner, je vous remercie.
JB - Google 1.0 était une technologie de recherche. Google 2.0 est une régie publicitaire. Avec de nouveaux outils comme Google base ou Checkout, peut-on considérer que Google 3.0 sera une place de marché ?
MC - Non, l'ambition de Google et de ses fondateurs Sergey Brin et Larry Page reste de rassembler toute l'information disponible et la rendre universellement accessible et utile. Un outil comme CheckOut permet d'effectuer des transactions plus simplement et de bénéficier d'un tiers de confiance comme Google. Mais il faut voir cet outil comme un complément aux services pour les annonceurs. Nous n'avons pas pour ambition de fournir un portefeuille électronique comme PayPal aux internautes.
JB - Beaucoup d'analystes s'inquiètent du niveau de fraude au clic sur Google. A combien l'évaluez vous ? Pensez vous que ces fraudes pourraient fragiliser le modèle des liens sponsorisés au clic ?
MC - C'est un sujet que nous regardons très sérieusement car la recherche et la publicité sont au cœur de notre activité. Le niveau de fraude au clic, que certaines études indépendantes estiment à 15%, ne remet pas en cause le modèle des liens commerciaux et nous estimons qu'il reste sous contrôle. Nos équipes travaillent activement sur ce sujet mais si un annonceur détecte un niveau de clic anormal, nous sommes ouverts à des remboursements. Cela dit, je pense aussi qu'il faut mettre en perspective les liens sponsorisés avec d'autres formes de publicité plus traditionnelles qui sont très loin d'atteindre un retour sur investissement comparable.
JB - Altavista a perdu sa couronne de roi des moteurs de recherche en voulant devenir un portail généraliste. En multipliant les nouveaux services dans la communication ou le divertissement, Google risque t'il de connaître le même destin ?
MC - Google n'entend pas devenir un portail ou un site de destination. Nous veillons au contraire à ce que les internautes restent le moins longtemps possible chez nous, ce qui nous conforte dans l'idée de pertinence de notre outil de recherche. En outre, nos nouveaux services sont bien souvent connexes à la recherche, avec par exemple Google Maps, qui est une recherche cartographique, Google Books, qui est une recherche dans les livres ou le nouveau Google Vidéo, qui permet de recherche des séquences vidéo.
Jb - Mats Carduner, je vous remercie.
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