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A l'occasion de son emménagement place de l'Opéra à Paris, Google France a partagé sa vision du web, désormais clairement commerciale
Les marchands ont pris le pouvoir dans le temple de la recherche en ligne. Après quelques années chez Regus avenue Hoch à Paris, Google France a décidé de convier la presse pour inaugurer ses nouveaux locaux, ouverts au printemps, avenue de l'Opera.
Entre meubles neo-rétros, épaisse moquette et bureaux paysagers, la filiale française de Google affiche sa réussite. Elle compte désormais plus d'une centaine de collaborateurs et reste dirigée par Mats CARDUNER, désormais directeur Europe du Sud, partageant son temps avec l'Italie, l'Espagne et le Portugal.
Plus de dix ans après la naissance du projet de recherche, dans les laboratoires de l'Université de Stanford, par les "mathématiciens" Sergey Brin et Larry Page, l'heure n'est plus vraiment aux exploits algorithmiques pour Google. Même si Mats Carduner rappelle que l'ambition de la société "est de rassembler toute l'information disponible et la rendre universellement accessible et utile", son exposé évoque essentiellement l'évolution des modes de consommation, la croissance des parts de marché du e-commerce, la montée en puissance de nouveaux formats publicitaires ou les attentes en matière de retour sur investissement des annonceurs...
Il faut dire qu'avec un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros, une part de marché proche de 10% et de bientôt 20% pour le tourisme, le commerce électronique français est en plein boom et Google entend bien capter une part significative du marketing en ligne avec ses fameux liens sponsorisés.
Même si Google continue d'investir dans son index en promettant toujours plus d'exhaustivité, l'essentiel des nouveaux produits de Google (gmail, earth, groups, maps, actualités, mobiles, ...) doivent donc être compris comme des supports publicitaires voire comme de véritables places de marché pour Google Books, Google Video ou Google Base.
Malgré les interrogations sur le niveau de fraude au clic, Google entend ainsi poursuivre la promotion de ses offres publicitaires auprès des annonceurs, renforcer ses outils pour les entreprises et localiser de nouveaux services comme Google vidéo sur le marché français, dont le lancement est imminent. Reste à savoir si cette multiplication de nouveaux services ne remettra pas en cause la qualité de son outil de recherche et si Google évitera le même destin qu'AltaVista, devenu obsolète pour avoir voulu devenir un portail...
Les marchands ont pris le pouvoir dans le temple de la recherche en ligne. Après quelques années chez Regus avenue Hoch à Paris, Google France a décidé de convier la presse pour inaugurer ses nouveaux locaux, ouverts au printemps, avenue de l'Opera.
Entre meubles neo-rétros, épaisse moquette et bureaux paysagers, la filiale française de Google affiche sa réussite. Elle compte désormais plus d'une centaine de collaborateurs et reste dirigée par Mats CARDUNER, désormais directeur Europe du Sud, partageant son temps avec l'Italie, l'Espagne et le Portugal.
Plus de dix ans après la naissance du projet de recherche, dans les laboratoires de l'Université de Stanford, par les "mathématiciens" Sergey Brin et Larry Page, l'heure n'est plus vraiment aux exploits algorithmiques pour Google. Même si Mats Carduner rappelle que l'ambition de la société "est de rassembler toute l'information disponible et la rendre universellement accessible et utile", son exposé évoque essentiellement l'évolution des modes de consommation, la croissance des parts de marché du e-commerce, la montée en puissance de nouveaux formats publicitaires ou les attentes en matière de retour sur investissement des annonceurs...
Il faut dire qu'avec un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros, une part de marché proche de 10% et de bientôt 20% pour le tourisme, le commerce électronique français est en plein boom et Google entend bien capter une part significative du marketing en ligne avec ses fameux liens sponsorisés.
Même si Google continue d'investir dans son index en promettant toujours plus d'exhaustivité, l'essentiel des nouveaux produits de Google (gmail, earth, groups, maps, actualités, mobiles, ...) doivent donc être compris comme des supports publicitaires voire comme de véritables places de marché pour Google Books, Google Video ou Google Base.
Malgré les interrogations sur le niveau de fraude au clic, Google entend ainsi poursuivre la promotion de ses offres publicitaires auprès des annonceurs, renforcer ses outils pour les entreprises et localiser de nouveaux services comme Google vidéo sur le marché français, dont le lancement est imminent. Reste à savoir si cette multiplication de nouveaux services ne remettra pas en cause la qualité de son outil de recherche et si Google évitera le même destin qu'AltaVista, devenu obsolète pour avoir voulu devenir un portail...
