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A l'occasion d'une étape organisée à Rennes, a présenté le dispositif déployé pour Le Tour de France ainsi que ses innovations dans la télévision
Après les forçats de la route, voici les forçats de la boucle.. locale. A l'occasion d'une étape organisée le 6 juillet à Rennes, Capitale de la Région Bretagne, les équipes de France Telecom ont présenté le dispositif numérique déployé pour le Tour de France.
Contrairement à un évènement sportif classique comme un tournoi de tennis, le Tour de France nécessite un vaste dispositif nomade, capable de changer de ville chaque jour pour accompagner la course. En quelques heures, les équipes de France Télécom doivent par exemple construire ex-nihilo plus de 150 lignes téléphoniques DSL ou RNIS pour satisfaire les besoins des centaines de journalistes français, américains ou chinois couvrant l'évènement, le plus souvent en direct, mais également assurer une couverture télécom complète du trajet emprunté par les coureurs, indispensable pour le rapatriement des données des équipes de chronométreurs.
"Cette course est devenue un véritable challenge technique. Les besoins en bande passante des journalistes explosent. Mais dans le même temps, la caravane du Tour s'éloigne des centres-villes ce qui ne nous permet plus de nous brancher sur de la fibre optique" explique Henri Terreaux, Responsable Technique chez France Telecom / Orange.
Pour réussir ce tour ...de force, les équipes de FT / Orange n'hésitent donc pas à tirer elles mêmes chaque matin - parfois sur plusieurs kilomètres - des câbles en cuivre pour améliorer la connectivité du Tour. A raison de 2 Mb/s par ligne SDSL, elles arrivent ainsi à atteindre des débits de 16 Mb/s en tirant 4 paires de cuivres. Mais sur certaines étapes, notamment en montagne, France Télécom peut également opter pour le Wimax, un faisceau hertzien ou en dernier recours une liaison satellite bi-directionnelle, pour satisfaire les besoins en bande passante de la presse ou de l'organisation.
Ville étape du tour de France, Rennes est également capitale de la Bretagne, une région accueillant le pôle de compétitivité "Images et Réseaux" et où France Télécom compte à Lannion l'un des ses principaux centres de Recherche et Développement. L'opérateur travaille ainsi sur la télévision haute définition, la télévision mobile DVB-H, la télévision interactive ou encore les avatars conversationnels 3D. La ville de Rennes présentait également une application 3D interactive, conçue avec la société ArchiVideo, permettant de visualiser sur une carte en trois dimensions la localisation des coureurs cyclistes. "Nous nous basons sur les positionnements des cyclistes fournies par des observateurs mais nous pourrions aussi embarquer des balises GPS sur les vélos" explique l'un des promoteurs du projet.
Quelques semaines après la couverture Haute définition de Roland Garros et gérant en parallèle l'arrivée d'Orange II, le catamaran géant de Bruno Peyron équipé de deux liaisons satellites 2 Mb/s, France Telecom démontre en tout cas l'intérêt qu'il porte aux compétitions sportives. Reste à savoir si, derrière les records, les véritables exploits ne sont pas parfois réalisés dans l'ombre... par ses équipes techniques.
Après les forçats de la route, voici les forçats de la boucle.. locale. A l'occasion d'une étape organisée le 6 juillet à Rennes, Capitale de la Région Bretagne, les équipes de France Telecom ont présenté le dispositif numérique déployé pour le Tour de France.
Contrairement à un évènement sportif classique comme un tournoi de tennis, le Tour de France nécessite un vaste dispositif nomade, capable de changer de ville chaque jour pour accompagner la course. En quelques heures, les équipes de France Télécom doivent par exemple construire ex-nihilo plus de 150 lignes téléphoniques DSL ou RNIS pour satisfaire les besoins des centaines de journalistes français, américains ou chinois couvrant l'évènement, le plus souvent en direct, mais également assurer une couverture télécom complète du trajet emprunté par les coureurs, indispensable pour le rapatriement des données des équipes de chronométreurs.
"Cette course est devenue un véritable challenge technique. Les besoins en bande passante des journalistes explosent. Mais dans le même temps, la caravane du Tour s'éloigne des centres-villes ce qui ne nous permet plus de nous brancher sur de la fibre optique" explique Henri Terreaux, Responsable Technique chez France Telecom / Orange.
Pour réussir ce tour ...de force, les équipes de FT / Orange n'hésitent donc pas à tirer elles mêmes chaque matin - parfois sur plusieurs kilomètres - des câbles en cuivre pour améliorer la connectivité du Tour. A raison de 2 Mb/s par ligne SDSL, elles arrivent ainsi à atteindre des débits de 16 Mb/s en tirant 4 paires de cuivres. Mais sur certaines étapes, notamment en montagne, France Télécom peut également opter pour le Wimax, un faisceau hertzien ou en dernier recours une liaison satellite bi-directionnelle, pour satisfaire les besoins en bande passante de la presse ou de l'organisation.
Ville étape du tour de France, Rennes est également capitale de la Bretagne, une région accueillant le pôle de compétitivité "Images et Réseaux" et où France Télécom compte à Lannion l'un des ses principaux centres de Recherche et Développement. L'opérateur travaille ainsi sur la télévision haute définition, la télévision mobile DVB-H, la télévision interactive ou encore les avatars conversationnels 3D. La ville de Rennes présentait également une application 3D interactive, conçue avec la société ArchiVideo, permettant de visualiser sur une carte en trois dimensions la localisation des coureurs cyclistes. "Nous nous basons sur les positionnements des cyclistes fournies par des observateurs mais nous pourrions aussi embarquer des balises GPS sur les vélos" explique l'un des promoteurs du projet.
Quelques semaines après la couverture Haute définition de Roland Garros et gérant en parallèle l'arrivée d'Orange II, le catamaran géant de Bruno Peyron équipé de deux liaisons satellites 2 Mb/s, France Telecom démontre en tout cas l'intérêt qu'il porte aux compétitions sportives. Reste à savoir si, derrière les records, les véritables exploits ne sont pas parfois réalisés dans l'ombre... par ses équipes techniques.
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