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Revendiquant le statut du "capital du libre", la Ville de Paris s'est livrée à un curieux grand écart entre idéologie gauchiste et monde des affaires
La gauche caviar passe au numérique. Trois jours après la signature d'un partenariat avec Microsoft pour soutenir le développement des jeunes pousses, la Ville de Paris s'est livrée à une curieux grand écart en étant ce lundi la "Capitale du Logiciel libre", en partenariat avec l'Association des sociétés de services en logiciels libre (ASS2L).
Adjointe au maire chargée des nouvelles technologies, Danièle Auffray a rappelé les racines "libertaires et d'extrême gauche" du logiciel libre à un parterre de sociétés comme , , Capgemini , ou Thales, pas franchement reconnues pour leurs sympathies gauchistes.
Malgré la présence de Stéphane Kimmerlin, Microsoft a partiellement boycotté l'évènement, refusant de cautionner l'intitulé d'une table ronde qui prétendait expliquer comment "l'opensource dynamitait l'industrie logiciel." Même attitude pour l'AFDEL, l'Association française des éditeurs de logiciels qui dénonçait pour sa part l'hypocrisie du modèle opensource, qui "repose sur la vente de prestations de services tout en surfant sur la vague altermondialiste".
Au-delà de ce clivage entre éditeurs et SSII, les uns vendant des licences, les autres de la maintenance, cet évènement a en tout cas permis de confirmer le dynamisme du logiciel libre en France. Reste à savoir si les , Linagora et autres IdealX parviendront un jour à rivaliser avec d'autres champions globaux de l'opensource comme l'américain RedHat ou le suédois MySQL AB.
La gauche caviar passe au numérique. Trois jours après la signature d'un partenariat avec Microsoft pour soutenir le développement des jeunes pousses, la Ville de Paris s'est livrée à une curieux grand écart en étant ce lundi la "Capitale du Logiciel libre", en partenariat avec l'Association des sociétés de services en logiciels libre (ASS2L).
Adjointe au maire chargée des nouvelles technologies, Danièle Auffray a rappelé les racines "libertaires et d'extrême gauche" du logiciel libre à un parterre de sociétés comme , , Capgemini , ou Thales, pas franchement reconnues pour leurs sympathies gauchistes.
Malgré la présence de Stéphane Kimmerlin, Microsoft a partiellement boycotté l'évènement, refusant de cautionner l'intitulé d'une table ronde qui prétendait expliquer comment "l'opensource dynamitait l'industrie logiciel." Même attitude pour l'AFDEL, l'Association française des éditeurs de logiciels qui dénonçait pour sa part l'hypocrisie du modèle opensource, qui "repose sur la vente de prestations de services tout en surfant sur la vague altermondialiste".
Au-delà de ce clivage entre éditeurs et SSII, les uns vendant des licences, les autres de la maintenance, cet évènement a en tout cas permis de confirmer le dynamisme du logiciel libre en France. Reste à savoir si les , Linagora et autres IdealX parviendront un jour à rivaliser avec d'autres champions globaux de l'opensource comme l'américain RedHat ou le suédois MySQL AB.