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Avec l'ouverture de Minatec et ses 4000 chercheurs et ingénieurs, la France s'engage enfin massivement dans la révolution nanotechnologique
En pointe dans l'aéronautique, le nucléaire, la médecine ou les technologies de l'information, la France a également décidé de s'engager massivement dans les "nanotechnologies", ces technologies à l'échelle du nanomètre (1 milliardième de mètre). Avec quelques années de retard sur les Etats-Unis ou le Japon, notre pays vient en effet d'inaugurer MINATEC, le plus grand centre européen consacré aux micro et nanotechnologies.
Basé à Grenoble, une ville très en pointe dans la micro-électronique et l'informatique, Minatec dispose d'un budget de 193 millions d'euros et devrait accueillir sur plus de 45.000 m² plus de 4.000 chercheurs, universitaires, ingénieurs et scientifiques qui œuvreront dans les domaines des nanosciences.
Conceptualisées dès 1959 par le physicien Richard Feynman, futur prix nobel, ces nanosciences se sont développées grâce à l'invention du microscope à effet tunnel. En 1990, des chercheurs d'IBM marquent les esprits en écrivant les lettres I B M avec des atomes de carbone et en 1991, le japonais Sumio Iijima crée les premiers nanotubes de carbones.
Dix mille fois plus fins qu'un cheveu, ces nanotubes de carbone pur sont deux cents fois plus résistants que l'acier à diamètre équivalent. Rigides et solides, les nanotubes font non seulement preuve d'une résistance sans équivalent mais disposent également de propriétés fantastiques dans la conduction de la chaleur ou de l'électricité.
Au-delà des nanotubes, l'univers des nanosciences devrait également révolutionner la production de médicaments, l'univers des biotechnologies, la robotique et bien évidemment l'univers des technologies de l'information, où des grands noms du Processeurs comme Intel ou AMD produisent désormais des puces dont la précision de gravure atteint les 65 nanomètres.
Évoquées dans "L'âge de diamant", un roman de science fiction de Neal Stephenson écrit en 1995, les nanotechnologies devraient révolutionner l'économie. Reste à savoir si les chercheurs français pourront, avec Minatec, écrire une page de l'histoire de cette révolution.
En pointe dans l'aéronautique, le nucléaire, la médecine ou les technologies de l'information, la France a également décidé de s'engager massivement dans les "nanotechnologies", ces technologies à l'échelle du nanomètre (1 milliardième de mètre). Avec quelques années de retard sur les Etats-Unis ou le Japon, notre pays vient en effet d'inaugurer MINATEC, le plus grand centre européen consacré aux micro et nanotechnologies.
Basé à Grenoble, une ville très en pointe dans la micro-électronique et l'informatique, Minatec dispose d'un budget de 193 millions d'euros et devrait accueillir sur plus de 45.000 m² plus de 4.000 chercheurs, universitaires, ingénieurs et scientifiques qui œuvreront dans les domaines des nanosciences.
Conceptualisées dès 1959 par le physicien Richard Feynman, futur prix nobel, ces nanosciences se sont développées grâce à l'invention du microscope à effet tunnel. En 1990, des chercheurs d'IBM marquent les esprits en écrivant les lettres I B M avec des atomes de carbone et en 1991, le japonais Sumio Iijima crée les premiers nanotubes de carbones.
Dix mille fois plus fins qu'un cheveu, ces nanotubes de carbone pur sont deux cents fois plus résistants que l'acier à diamètre équivalent. Rigides et solides, les nanotubes font non seulement preuve d'une résistance sans équivalent mais disposent également de propriétés fantastiques dans la conduction de la chaleur ou de l'électricité.
Au-delà des nanotubes, l'univers des nanosciences devrait également révolutionner la production de médicaments, l'univers des biotechnologies, la robotique et bien évidemment l'univers des technologies de l'information, où des grands noms du Processeurs comme Intel ou AMD produisent désormais des puces dont la précision de gravure atteint les 65 nanomètres.
Évoquées dans "L'âge de diamant", un roman de science fiction de Neal Stephenson écrit en 1995, les nanotechnologies devraient révolutionner l'économie. Reste à savoir si les chercheurs français pourront, avec Minatec, écrire une page de l'histoire de cette révolution.
