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"Gazelles" compte parmi les cinq programmes de croissance des PME dévoilés jeudi par Renaud DUTREIL. Une bonne nouvelle pour les jeunes pousses technologiques ?
Le coup de pouce aux PME dynamiques peut-il redonner le sourire aux startups ?
"Gazelles" compte parmi les cinq programmes de croissance des PME dévoilés jeudi 11 mai 2006 par Renaud Dutreil, en présence du Premier ministre, M. de Villepin, lors d'une rencontre à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
2000 "gazelles", entreprises de 5 à 250 salariés, "dont le chiffre d'affaires a augmenté de plus de 34% en 2003 et à nouveau en 2004" ont été sélectionnées pour bénéficier de ce programme qui allie accompagnement et financement.
Ces entreprises, dont la masse salariale et le nombre d'emplois ont plus que doublé en deux ans, "sont indépendantes au sens de la statistique publique (pas de contrôle à plus de 50%)", a précisé le ministère.
Par ailleurs, ces gazelles avaient pour moitié moins de cinq ans au 1er janvier 2003, la majorité est active dans les services aux entreprises, services informatiques inclus (28%), puis le commerce (20%) et la construction (17%). A elle seule, l'Ile de France regroupe près d'un tiers des gazelles.
Bien que 77% des 400 gazelles qui ont répondu à une enquête lancée par le ministère des PME recrutent en CDI, elles déclarent avoir du mal à trouver des collaborateurs qualifiés. Leurs autres préoccupations concernent la gestion de la trésorerie et des formalités administratives ainsi que l'accès aux financements.
Afin de leur permettre d'accéder plus facilement aux financements et aux conseils des investisseurs de proximité, les business angels, chacune des gazelles sera contactée par un partenaire "trésorerie". Ces entreprises auront accès à un "Forum Internet" de mise en relation avec les fonds d'investissement.
Par ailleurs, un nouveau statut "d'entreprise de croissance" sera créé pour ces "gazelles" qui bénéficieront d'un gel d'impôt sur les sociétés afin de réinvestir les bénéfices dans l'investissement, a indiqué Dominique de Villepin.
Quant aux cotisations salariales, elles pourront être décalées de six mois. "Leur paiement, a précisé le Premier ministre, sera étalé sur les années suivantes, au moment où l'entreprise dégage des résultats suffisants."
Parallèlement au programme Gazelles, le ministère des PME a dévoilé d'autres programmes : compétitivité et performance, nouveaux marchés, financement de la croissance et, enfin, croissance externe et transmission.
Le coup de pouce aux PME dynamiques peut-il redonner le sourire aux startups ?
"Gazelles" compte parmi les cinq programmes de croissance des PME dévoilés jeudi 11 mai 2006 par Renaud Dutreil, en présence du Premier ministre, M. de Villepin, lors d'une rencontre à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris.
2000 "gazelles", entreprises de 5 à 250 salariés, "dont le chiffre d'affaires a augmenté de plus de 34% en 2003 et à nouveau en 2004" ont été sélectionnées pour bénéficier de ce programme qui allie accompagnement et financement.
Ces entreprises, dont la masse salariale et le nombre d'emplois ont plus que doublé en deux ans, "sont indépendantes au sens de la statistique publique (pas de contrôle à plus de 50%)", a précisé le ministère.
Par ailleurs, ces gazelles avaient pour moitié moins de cinq ans au 1er janvier 2003, la majorité est active dans les services aux entreprises, services informatiques inclus (28%), puis le commerce (20%) et la construction (17%). A elle seule, l'Ile de France regroupe près d'un tiers des gazelles.
Bien que 77% des 400 gazelles qui ont répondu à une enquête lancée par le ministère des PME recrutent en CDI, elles déclarent avoir du mal à trouver des collaborateurs qualifiés. Leurs autres préoccupations concernent la gestion de la trésorerie et des formalités administratives ainsi que l'accès aux financements.
Afin de leur permettre d'accéder plus facilement aux financements et aux conseils des investisseurs de proximité, les business angels, chacune des gazelles sera contactée par un partenaire "trésorerie". Ces entreprises auront accès à un "Forum Internet" de mise en relation avec les fonds d'investissement.
Par ailleurs, un nouveau statut "d'entreprise de croissance" sera créé pour ces "gazelles" qui bénéficieront d'un gel d'impôt sur les sociétés afin de réinvestir les bénéfices dans l'investissement, a indiqué Dominique de Villepin.
Quant aux cotisations salariales, elles pourront être décalées de six mois. "Leur paiement, a précisé le Premier ministre, sera étalé sur les années suivantes, au moment où l'entreprise dégage des résultats suffisants."
Parallèlement au programme Gazelles, le ministère des PME a dévoilé d'autres programmes : compétitivité et performance, nouveaux marchés, financement de la croissance et, enfin, croissance externe et transmission.