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Analystes et investisseurs américains s'inquiètent des répercussions internationales du différend 'antitrust' opposant l'Union européenne à Microsoft.
Le prochain lancement mondial de Windows Vista est-il menacé par l'action européenne menée contre Microsoft ?
Analystes et investisseurs s'interrogent à l'heure où Microsoft s'apprête à intervenir devant la seconde plus haute cour de justice de l'Union européenne.
Interrogé par Reuters, Kim Caughey analyste du Fort Pitt Capital Group, a souligné que le versement éventuel d'une astreinte journalière "n'est pas un gros souci" pour une multinationale qui dispose de plus de 30 milliards de dollars cash.
En revanche, d'autres marchés comme le Japon et la Corée du Sud également en bisbille avec l'éditeur américain, pourraient s'inspirer de la démarche européenne et limiter la marge de manœuvre commerciale de Microsoft en dehors des Etats-Unis.
La Commission européenne, pour sa part, a condamné en mars 2004 l'éditeur à 497 M€ d'amende et lui a imposé des mesures correctives visant à garantir l'interopérabilité entre PC/Serveurs sous Windows et logiciels concurrents.
Faute de réponse satisfaisante apportée par Microsoft, la commissaire européenne à la concurrence, Neelie Kroes, a sommé fin décembre 2005 l'éditeur de se conformer aux exigences de l'exécutif européen sous peine d'une astreinte journalière de 2 M€.
Pour couronner le tout, Madame Kroes a indiqué en mars dernier que certaines applications, un moteur de recherche 'maison' par exemple, ne devront pas être pré-installées sur Vista, successeur du système d'exploitation Windows XP, lors de sa commercialisation en Europe.
Des investisseurs ont d'ores et déjà pris en compte le risque que fait peser la démarche européenne sur la croissance de Microsoft. Le titre de la firme de Redmond a perdu 1,6 point depuis le début 2004.
Dans ce contexte, Microsoft a fait appel de la décision de Bruxelles et bloqué la sanction financière. Les deux parties seront entendues lundi 22 avril 2006 par le Tribunal de première instance à Luxembourg.
Parmi les optimistes, Joe Wilcox, analyste chez Jupiter Research. Celui-ci estime qu'un règlement amiable va mettre un terme à cet imbroglio judiciaire et permettre un lancement "en douceur" de Vista en Europe, en novembre 2006 pour les entreprises, en janvier 2007 pour les particuliers.
Le prochain lancement mondial de Windows Vista est-il menacé par l'action européenne menée contre Microsoft ?
Analystes et investisseurs s'interrogent à l'heure où Microsoft s'apprête à intervenir devant la seconde plus haute cour de justice de l'Union européenne.
Interrogé par Reuters, Kim Caughey analyste du Fort Pitt Capital Group, a souligné que le versement éventuel d'une astreinte journalière "n'est pas un gros souci" pour une multinationale qui dispose de plus de 30 milliards de dollars cash.
En revanche, d'autres marchés comme le Japon et la Corée du Sud également en bisbille avec l'éditeur américain, pourraient s'inspirer de la démarche européenne et limiter la marge de manœuvre commerciale de Microsoft en dehors des Etats-Unis.
La Commission européenne, pour sa part, a condamné en mars 2004 l'éditeur à 497 M€ d'amende et lui a imposé des mesures correctives visant à garantir l'interopérabilité entre PC/Serveurs sous Windows et logiciels concurrents.
Faute de réponse satisfaisante apportée par Microsoft, la commissaire européenne à la concurrence, Neelie Kroes, a sommé fin décembre 2005 l'éditeur de se conformer aux exigences de l'exécutif européen sous peine d'une astreinte journalière de 2 M€.
Pour couronner le tout, Madame Kroes a indiqué en mars dernier que certaines applications, un moteur de recherche 'maison' par exemple, ne devront pas être pré-installées sur Vista, successeur du système d'exploitation Windows XP, lors de sa commercialisation en Europe.
Des investisseurs ont d'ores et déjà pris en compte le risque que fait peser la démarche européenne sur la croissance de Microsoft. Le titre de la firme de Redmond a perdu 1,6 point depuis le début 2004.
Dans ce contexte, Microsoft a fait appel de la décision de Bruxelles et bloqué la sanction financière. Les deux parties seront entendues lundi 22 avril 2006 par le Tribunal de première instance à Luxembourg.
Parmi les optimistes, Joe Wilcox, analyste chez Jupiter Research. Celui-ci estime qu'un règlement amiable va mettre un terme à cet imbroglio judiciaire et permettre un lancement "en douceur" de Vista en Europe, en novembre 2006 pour les entreprises, en janvier 2007 pour les particuliers.
