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Après plusieurs années d'expansion internationale, Vodafone envisage de vendre sa filiale nippone et de se désengager du marché du marché japonais..
Le marché le plus avancé est aussi l'un des plus difficiles... Après plusieurs années d'expansion internationale, marquées par sa mega-fusion avec l'allemand Mannesmann, sa prise de contrôle de l'américain Verizon ou celle du japonais J-Phone, le groupe Vodafone pourrait pour la première fois faire machine arrière.
En effet, la presse économique rapporte que le groupe britannique est en discussions avancées avec le groupe japonais Softbank, leader de l'accès internet haut débit dans l'archipel sous la marque BB, pour céder sa filiale Vodafone KK. Selon différentes sources, Softbank pourrait payer jusqu'à 7 milliards d'euros pour racheter le troisième opérateur cellulaire japonais et ainsi créer un opérateur intégré, présent dans le fixe et le mobile, capable de rivaliser avec le géant national NTT.
Si l'opération se concrétise, elle rapporterait des liquidités à Vodafone mais obligerait également le groupe à une sérieuse dépréciation d'actif puisque sa filiale japonais était jusqu'à présent estimée à près de 14 milliards d'euros. Sur l'ensemble de ses filiales, Vodafone estime d'ailleurs les dépréciations d'actifs à une fourchette de 33 à 41 milliards d'euros.
Après plusieurs années de croissance externe, Vodafone reconnaît donc une sérieuse indigestion et pourrait décider de se reconcentrer sur l'Europe pour laisser passer la crise. Reste à savoir si il pourra conserver sa couronne du numéro un mondial de la téléphonie mobile, également convoitée par d'autres opérateurs européens comme T-Mobile, ou Orange.
Le marché le plus avancé est aussi l'un des plus difficiles... Après plusieurs années d'expansion internationale, marquées par sa mega-fusion avec l'allemand Mannesmann, sa prise de contrôle de l'américain Verizon ou celle du japonais J-Phone, le groupe Vodafone pourrait pour la première fois faire machine arrière.
En effet, la presse économique rapporte que le groupe britannique est en discussions avancées avec le groupe japonais Softbank, leader de l'accès internet haut débit dans l'archipel sous la marque BB, pour céder sa filiale Vodafone KK. Selon différentes sources, Softbank pourrait payer jusqu'à 7 milliards d'euros pour racheter le troisième opérateur cellulaire japonais et ainsi créer un opérateur intégré, présent dans le fixe et le mobile, capable de rivaliser avec le géant national NTT.
Si l'opération se concrétise, elle rapporterait des liquidités à Vodafone mais obligerait également le groupe à une sérieuse dépréciation d'actif puisque sa filiale japonais était jusqu'à présent estimée à près de 14 milliards d'euros. Sur l'ensemble de ses filiales, Vodafone estime d'ailleurs les dépréciations d'actifs à une fourchette de 33 à 41 milliards d'euros.
Après plusieurs années de croissance externe, Vodafone reconnaît donc une sérieuse indigestion et pourrait décider de se reconcentrer sur l'Europe pour laisser passer la crise. Reste à savoir si il pourra conserver sa couronne du numéro un mondial de la téléphonie mobile, également convoitée par d'autres opérateurs européens comme T-Mobile, ou Orange.