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Après les lancements de Centrino Duo et de Viiv, Bernadette Andrietti évoque les résultats financiers d'Intel et ses nouvelles ambitions pour l'année 2006
JB - Malgré une croissance à deux chiffres, les résultats d'Intel ont déçu les marchés. Quelle est votre explication ?
BA - En effet, pour la troisième année consécutive, Intel affiche une forte croissance de 16 % de son bénéfice trimestriel à 2.5 milliards de dollars. Pour la première fois, nous avons dépassé le cap des 10 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Les marchés nous ont légèrement sanctionné car nous avions anticipé environ 10.5 milliards et non 10.2 milliards de CA. Certains constructeurs de PC, confrontés à des questions de pénuries sur des composants, ont préféré annulé leurs commandes de Processeurs Intel, ce qui explique cette légère correction.
JB - On observe une chute de près de 10 % de votre chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Est-ce lié à une guerre des prix avec votre concurrent AMD ?
BA - Non, nos clients, qui sont avant tout les constructeurs de PC, sont de moins en moins nombreux en Amérique du Nord et préfèrent construire leurs machines en Asie, où la croissance est de plus de 16%.
Intel refuse toute guerre des prix. Ce qui nous intéresse, c'est de générer de la valeur avec notre stratégie de plates-formes comme Centrino ou Viiv.
JB - Comment peut-on expliquer la stagnation des ventes de la division "Enterprise" ?
BA - La division "Enterprise" regroupe les serveurs et les desktop mais ces derniers sont progressivement cannibalisés par les PC portables. Notre division "Mobility" est par exemple en très forte croissance avec 2.4 milliards de dollars en Q4 2005 contre 1.71 un an plus tôt. Nous devrions toutefois lancer prochainement une nouvelle plate-forme, pour l'entreprise numérique, afin de relancer nos ventes sur ce segment.
JB - En dehors des PC portables, êtes vous satisfaits des ventes de processeurs pour terminaux de poche ?
BA - Le segment des ordinateurs de poche et des Smartphones est en très forte croissance et notre technologie Intel xScale représente désormais près de 50% du marché. Nous avons récemment signé un partenariat avec RIM pour ses nouveaux Blackberry et nous discutons avec de nombreux constructeurs pour équiper de nouveaux terminaux. Mais au-delà des processeurs, nous sommes également de plus en plus présents sur le marché des mémoires flash qui équipent les appareils de poche.
JB - En 2006, la croissance sera encore à deux chiffres pour Intel ?
BA - Nous avons été plus prudent en misant sur une croissance de 6 à 9% mais nous restons plus optimistes que bon nombre d'industriels des semi conducteurs. Nous misons sur des plates-formes comme ViiV, qui devraient contribuer à l'émergence de nouveaux usages et à la standardisation des technologies, pour faire naître un véritable marché de la "maison numérique".
JB - Bernardette Andrietti, je vous remercie.
JB - Malgré une croissance à deux chiffres, les résultats d'Intel ont déçu les marchés. Quelle est votre explication ?
BA - En effet, pour la troisième année consécutive, Intel affiche une forte croissance de 16 % de son bénéfice trimestriel à 2.5 milliards de dollars. Pour la première fois, nous avons dépassé le cap des 10 milliards de dollars de chiffre d'affaires. Les marchés nous ont légèrement sanctionné car nous avions anticipé environ 10.5 milliards et non 10.2 milliards de CA. Certains constructeurs de PC, confrontés à des questions de pénuries sur des composants, ont préféré annulé leurs commandes de Processeurs Intel, ce qui explique cette légère correction.
JB - On observe une chute de près de 10 % de votre chiffre d'affaires aux Etats-Unis. Est-ce lié à une guerre des prix avec votre concurrent AMD ?
BA - Non, nos clients, qui sont avant tout les constructeurs de PC, sont de moins en moins nombreux en Amérique du Nord et préfèrent construire leurs machines en Asie, où la croissance est de plus de 16%.
Intel refuse toute guerre des prix. Ce qui nous intéresse, c'est de générer de la valeur avec notre stratégie de plates-formes comme Centrino ou Viiv.
JB - Comment peut-on expliquer la stagnation des ventes de la division "Enterprise" ?
BA - La division "Enterprise" regroupe les serveurs et les desktop mais ces derniers sont progressivement cannibalisés par les PC portables. Notre division "Mobility" est par exemple en très forte croissance avec 2.4 milliards de dollars en Q4 2005 contre 1.71 un an plus tôt. Nous devrions toutefois lancer prochainement une nouvelle plate-forme, pour l'entreprise numérique, afin de relancer nos ventes sur ce segment.
JB - En dehors des PC portables, êtes vous satisfaits des ventes de processeurs pour terminaux de poche ?
BA - Le segment des ordinateurs de poche et des Smartphones est en très forte croissance et notre technologie Intel xScale représente désormais près de 50% du marché. Nous avons récemment signé un partenariat avec RIM pour ses nouveaux Blackberry et nous discutons avec de nombreux constructeurs pour équiper de nouveaux terminaux. Mais au-delà des processeurs, nous sommes également de plus en plus présents sur le marché des mémoires flash qui équipent les appareils de poche.
JB - En 2006, la croissance sera encore à deux chiffres pour Intel ?
BA - Nous avons été plus prudent en misant sur une croissance de 6 à 9% mais nous restons plus optimistes que bon nombre d'industriels des semi conducteurs. Nous misons sur des plates-formes comme ViiV, qui devraient contribuer à l'émergence de nouveaux usages et à la standardisation des technologies, pour faire naître un véritable marché de la "maison numérique".
JB - Bernardette Andrietti, je vous remercie.
