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Dans le cadre d'un plan global de réduction d'effectifs, HP France devrait procéder à près de 1300 suppressions d'emploi en France. Les syndicats protestent.
Mark Hurd, nouveau PDG de HP, semble décidé à appliquer sa recette de "cost killer". Dans le cadre d'un plan global de réduction d'effectifs (14.500 dans le monde, 6.000 en Europe), HP France devrait procéder à près de 1.300 suppressions d'emploi en France.
"Quand nous décidons de développer de nouveaux logiciels, de nouveaux centres de support, nous faisons le constat que certains pays asiatiques ou d'Europe de l'Est ont de fortes compétences et des coûts salariaux limités. Ce phénomène ne se limite pas au secteur privé puisque même des entreprises publiques ou des administrations doivent désormais faire des appels d'offre en prenant obligatoirement le mieux offrant. La globalisation est une réalité et je préfère l'anticiper et m'y adapter plutôt que de la subir. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour faire l'autruche ou pour réclamer des "lignes Maginot" mais en général, ça se termine mal..." expliquait en juin dernier Philippe Stack, PDG de HP France.
Loins de partager cette analyse, les syndicats soulignent que la situation financière de Hewlett-Packard ne justifie absolument pas les restructurations et les suppressions d'emplois annoncées et s'interrogent sur le lourd tribu payé par la France dans cette restructuration globale. En effet, alors que le plan de Mark Hurd prévoit de supprimer en moyenne 10% des effectifs, ce sont de 20 à 30% des effectifs français qui pourraient disparaître... HP francophobe ?
Mark Hurd, nouveau PDG de HP, semble décidé à appliquer sa recette de "cost killer". Dans le cadre d'un plan global de réduction d'effectifs (14.500 dans le monde, 6.000 en Europe), HP France devrait procéder à près de 1.300 suppressions d'emploi en France.
"Quand nous décidons de développer de nouveaux logiciels, de nouveaux centres de support, nous faisons le constat que certains pays asiatiques ou d'Europe de l'Est ont de fortes compétences et des coûts salariaux limités. Ce phénomène ne se limite pas au secteur privé puisque même des entreprises publiques ou des administrations doivent désormais faire des appels d'offre en prenant obligatoirement le mieux offrant. La globalisation est une réalité et je préfère l'anticiper et m'y adapter plutôt que de la subir. Bien sûr, il y aura toujours des gens pour faire l'autruche ou pour réclamer des "lignes Maginot" mais en général, ça se termine mal..." expliquait en juin dernier Philippe Stack, PDG de HP France.
Loins de partager cette analyse, les syndicats soulignent que la situation financière de Hewlett-Packard ne justifie absolument pas les restructurations et les suppressions d'emplois annoncées et s'interrogent sur le lourd tribu payé par la France dans cette restructuration globale. En effet, alors que le plan de Mark Hurd prévoit de supprimer en moyenne 10% des effectifs, ce sont de 20 à 30% des effectifs français qui pourraient disparaître... HP francophobe ?
