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La Commission européenne a donné une semaine supplémentaire à l'éditeur américain de logiciels pour appliquer les mesures correctives imposées en 2004.
Microsoft et la Commission européenne jouent la montre...
14 mois après avoir infligé une amende de 497 M€ et imposé des mesures correctives à Microsoft, Bruxelles a donné à l'éditeur une semaine supplémentaire pour mettre en œuvre ces mesures.
A défaut, le numéro un mondial du logiciel risque une astreinte journalière qui pourrait atteindre "jusqu'à 5%" de son chiffre d'affaires réalisé au quotidien.
En 2004, à la suite d'une enquête de quatre années, jugeant "anti-concurrentielles" certaines pratiques commerciales de l'éditeur, l'autorité européenne lui a imposé de commercialiser une version de Windows sans Media Player et de fournir des informations d'interopérabilité à la concurrence.
Dans un premier temps, Microsoft a fait appel afin de bloquer la sanction financière de 497 M€. Puis, début 2005, l'éditeur s'est engagé à : commercialiser une version "allégée" de Windows, permettre à la concurrence "serveurs" de fonctionner.
Depuis, plusieurs expérimentations ont été réalisées sans convaincre Bruxelles. Par ailleurs, la proposition de l'éditeur visant à limiter la marge de manœuvre de l'expert indépendant chargé du dossier a fortement déplu.
Le 23 mai 2005 un porte-parole de Microsoft a calmé le jeu : "Nous continuons à travailler avec la Commission européenne afin de parvenir à un accord et d'être en conformité totale avec la décision rendue en mars 2004".
Microsoft et la Commission européenne jouent la montre...
14 mois après avoir infligé une amende de 497 M€ et imposé des mesures correctives à Microsoft, Bruxelles a donné à l'éditeur une semaine supplémentaire pour mettre en œuvre ces mesures.
A défaut, le numéro un mondial du logiciel risque une astreinte journalière qui pourrait atteindre "jusqu'à 5%" de son chiffre d'affaires réalisé au quotidien.
En 2004, à la suite d'une enquête de quatre années, jugeant "anti-concurrentielles" certaines pratiques commerciales de l'éditeur, l'autorité européenne lui a imposé de commercialiser une version de Windows sans Media Player et de fournir des informations d'interopérabilité à la concurrence.
Dans un premier temps, Microsoft a fait appel afin de bloquer la sanction financière de 497 M€. Puis, début 2005, l'éditeur s'est engagé à : commercialiser une version "allégée" de Windows, permettre à la concurrence "serveurs" de fonctionner.
Depuis, plusieurs expérimentations ont été réalisées sans convaincre Bruxelles. Par ailleurs, la proposition de l'éditeur visant à limiter la marge de manœuvre de l'expert indépendant chargé du dossier a fortement déplu.
Le 23 mai 2005 un porte-parole de Microsoft a calmé le jeu : "Nous continuons à travailler avec la Commission européenne afin de parvenir à un accord et d'être en conformité totale avec la décision rendue en mars 2004".