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Les Etats-Unis comme l'Europe ne sauraient remplacer du jour au lendemain le vote traditionnel par le e-vote sans risquer de compromettre la démocratie.
Le vote électronique ne serait pas la solution idéale pour limiter l'abstention.
Selon une des spécialistes du département CIS (Computing & Information Services) de l'université américaine Brown, Providence, Rhode island, (www.brown.edu), le fossé numérique ne permettra pas d'obtenir des résultats satisfaisants.
Une étude réalisée par Stephanie BIRDSALL et son équipe montre que la majorité des citoyens américains réside dans des quartiers où l'Internet équipe une minorité de foyers et où une majorité de personnes en âge de voter boude les urnes.
Est-ce à dire que le vote à distance par Internet en complément du vote traditionnel est à proscrire ? Peu probable.
Aux Etats-Unis pour la présidentielle (suffrage universel indirect), le taux d'abstention est de l'ordre de 50% des électeurs potentiels. Sur cette population de réfractaires, Stephanie BIRDSALL estime à 20% ceux qui ne votent pas et n'utilisent pas Internet.
Autrement dit, l'usage régulier et averti d'Internet serait limité à des zones géographiques déterminées, comme peuvent l'être d'autres critères de développement d'une société donnée. Qui peut dire le contraire ?
A supposer que le e-vote à distance, à domicile de surcroît, soit techniquement et juridiquement possible, les Etats-Unis comme l'Europe ne sauraient remplacer du jour au lendemain le vote traditionnel sans risquer d'éloigner une population encore plus importante des urnes et, par conséquent, compromettre la démocratie.
Le vote électronique ne serait pas la solution idéale pour limiter l'abstention.
Selon une des spécialistes du département CIS (Computing & Information Services) de l'université américaine Brown, Providence, Rhode island, (www.brown.edu), le fossé numérique ne permettra pas d'obtenir des résultats satisfaisants.
Une étude réalisée par Stephanie BIRDSALL et son équipe montre que la majorité des citoyens américains réside dans des quartiers où l'Internet équipe une minorité de foyers et où une majorité de personnes en âge de voter boude les urnes.
Est-ce à dire que le vote à distance par Internet en complément du vote traditionnel est à proscrire ? Peu probable.
Aux Etats-Unis pour la présidentielle (suffrage universel indirect), le taux d'abstention est de l'ordre de 50% des électeurs potentiels. Sur cette population de réfractaires, Stephanie BIRDSALL estime à 20% ceux qui ne votent pas et n'utilisent pas Internet.
Autrement dit, l'usage régulier et averti d'Internet serait limité à des zones géographiques déterminées, comme peuvent l'être d'autres critères de développement d'une société donnée. Qui peut dire le contraire ?
A supposer que le e-vote à distance, à domicile de surcroît, soit techniquement et juridiquement possible, les Etats-Unis comme l'Europe ne sauraient remplacer du jour au lendemain le vote traditionnel sans risquer d'éloigner une population encore plus importante des urnes et, par conséquent, compromettre la démocratie.